Y'a Des Risques Qui Se Réalisent (tome 1)

Chapitre 18.

Ma mère me regarde un peu inquiète mais accepte volontier ma proposition.

-Merci maman je vais l'appeler alors

Je sors et vais dans le jardin pour téléphoner à mon père.

APPEL

-Allô?

-Holà papà ¿como està? salut papa comment ça va?

-Muy bien gracias niña très bien merci niña

-¿qué haces esta noche? Tu fais quoi ce soir?

-Nada ¿porque? Rien pourquoi?

-Porque tengo que hablar! Pueden venir a comer con mamá? Parce que je dois vous parlez! Tu peux venir manger chez maman?

-Si si claro que si niña oui bien sur que oui

-Gracias papà! Hasta ahora Merci papa! A tout à l'heure

-Un beso niña Bisou niña

Je raccroche et retourne voir Oli dans le salon.

-Tu vas bientôt partir non? demandai-je à Olivio.

-Ouais malheureusement, dit-il dans un soupire en me regardant tristement.

-Tu peux rester ici hein

-J'aimerai tellement si tu savais mais je ne peux pas

-Bah viens on monte alors

Il me suit et on rentre dans ma chambre. Oli s'allonge sur mon lit tendit que je m'assois sur mon bureau.

-Je ne sais pas si c'est le moment puisque tu es en couple mais...

-Oula pourquoi je ne le sent pas? me dit-il un peu inquiet.

Un sourire bête apparaît sur mon visage et je le regarde tendrement.

-Ouais laisse tomber, répondis-je.

-Non vas y dit moi, je veux savoir

-Tu es sur?

-Certain

-Okay, je voulais savoir pourquoi je te plaît? lui demandai-je sérieusement.

-Okay. Alors d'abord tu ne me plaît pas, je suis complètement dingue de toi et ensuite c'est parce que tu es toi tout simplement, tu me fais rire, tu es complètement folle, une musicienne de folie, talentueuse, tu es magnifique et je ne peux pas me passer de toi. Tu es une perle rare Romane et je ne te laisserai pas, je t'aimerai toute ma vie et même après, dit-il en me regardant droit dans les yeux.

Je le regarde les larmes aux yeux, il est tellement beau et attentionné.

-Et... Et toi? bafouille t-il.

-Moi? dis-je en le regardant dans les yeux avec un mince sourire sur le visage, "Si on me presse de dire pourquoi je l'aimais, je sens que cela ne se peut exprimer qu'en répondant:" Parce que c'était lui; parce que c'était moi"" C'est Montaigne, tu connais? Il dit ça de...

-La Boétie. Alors tu as trouvé ma lettre? dit-il timidement.

-Ouais

-Et... Du coup? me demande t-il gêné.

-Du coup quoi?

-Bah toi tu en penses quoi?

-J'en pense que je t'aime encore plus depuis que j'ai trouvé cette lettre, dis-je en souriant.