Holà les patates ! Je vous retrouve pour un nouveau chapitre, j'espère qu'il va vous plaire. Sans attendre, voici le chapitre..
Partie à lire avec "Starboy" de The Weeknd
oOo
Hannah se racla la gorge et nous lança un regard désolé :
« Je reviens dans un instant, ne bougez pas les filles, nous pourrons ainsi faire plus ample connaissance. »
Elle se détourna de nous et grimpa les marches des escaliers quatre à quatre, à la suite son fils. J'étais très étonnée par son niveau en français, Hannah parlait parfaitement français, même si son accent britannique était toujours un minimum présent. Nous entendîmes la maîtresse de maison réprimander son fils et une porte claqua. Je lançai un regard gêné à Élisabeth qui semblait écouter ce qu'il se disait, bouche bée. Nous entendîmes le bruit d'une porte qui s'ouvre et des bruits de pas dans les escaliers. Hanna redescendait de l'étage, en compagnie de son fils qui nous regardait avec mépris. Hannah haussa les sourcils et croisa les bras, semblant attendre quelque chose. Ryan leva les yeux au ciel et ouvrit la bouche pour parler :
- Bonjour à vous deux, je m'appelle Ryan, j'ai vingt ans - il se tourna vers sa mère et s'adressa à elle uniquement - c'est bon, je peux y aller maintenant ?
Hannah sembla agacée puis lui fit signe qu'il pouvait partir.
Il avait un accent britannique très peu prononcé, juste comme sa mère, ce qui était quand même vraiment très sexy malgré son impolitesse.
Ainsi, il se détourna de nous et monta les escaliers, pour aller dans sa chambre j'imagine. Mais quelle impolitesse ! Il ne semblait même pas s'intéresser à nous une seule seconde, ou du moins feindre de l'intérêt. Non. Il se fichait éperdument des personnes qui vivraient sous son toit pendant presque trois mois. Hannah soupira et s'excusa à la place de Ryan :
« Excusez-le, il vient de rentrer de son travail, il a prit ses vacances d'été. Ryan travaille dans la finance et il ramène beaucoup d'argent à la maison mais comment dire... Il est un peu fatigué. Elle s'arrêta un instant puis poursuivit, comme si elle venait de se souvenir de quelque chose, Oh, j'ai oublié de vous demander, suis-je bête. Quels sont vos noms ? »
J'étais encore une fois sidérée de la maîtrise d'Hannah pour notre langue. Élisabeth l'éclaira pour nos prénoms :
« Elle c'est Evelynn, mais appelez la Lynn ou Evie, elle n'aime pas trop son prénom, et moi c'est Élisabeth, et appelez moi comme vous voulez. Et ne vous excusez pas pour votre fils, ce n'est pas la peine, nous n'y pensons même plus.
Et je savais pertinemment que ce qu'elle disait était vrai. En tout cas pour elle. Élisabeth ne pensait certainement déjà plus à l'attitude exécrable du brun, elle avait toujours été beaucoup trop gentille et apte à pardonner.
- Merci beaucoup Élisabeth, dit-elle chaleureusement en lui prenant les mains, d'accord, hm, les filles, je vais vous faire visiter la maison. Suivez moi !
Je regardai Élisabeth et lui pris le bras. Je m'exclamais soudain :
« Let's go ! »
Je souris chaleureusement à Hannah. Comment une femme aussi adorable pouvait avoir un fils aussi désagréable ?
La maîtresse de maison entra dans la pièce à droite de l'entrée, derrière la grande armoire qui contenait nos manteaux. C'était le salon. Il était très grand et contenait une cuisine ouverte au fond de la pièce. À notre droite, il y avait une large fenêtre qui illuminait la pièce et différentes peintures ornaient les murs blancs. Un lustre blanc ornait le plafond et un grand abat-jour occupait un coin de la pièce. Un grand écran plat se trouvait sur le mur à notre gauche et un canapé en cuir beige était placé en face, dans l'angle de la pièce, si bien que l'allonge du canapé longeait le mur. Ainsi, le canapé formait un espèce de "L". Malgré son aspect simple, il avait l'air très confortable. Devant ce canapé se trouvait une table basse en verre tellement transparente que j'aurais pu me voir à l'intérieur.
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Crazy Kisses
RomanceUn simple voyage, ça ne peux pas faire de mal non ? C'était ce que Lynn s'était dit en partant de la France pour la capitale anglaise. Elle n'avait jamais pensé qu'elle conséquences cela aurait sur sa vie. « Parfois, il me suffit de te regarder pou...