Chapitre 21 : Au nom de la verité

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" Dans temps à autre, il est bon de faire une pause dans notre quête du bonheur et d'être simplement heureux."

** Aïsha :

Aujourd'hui Eli revient. Au bout de plus d'un mois de voyage, il revient enfin chez nous. Enfin chez lui, pour le moment. J'espère que bientôt ce sera une maison pour moi et mon enfant. Notre enfant.

J'entends la porte s'ouvrir. Je regarde l'heure. 21h. Je me lève du canapé et attends qu'il rentre dans le salon. Ce qu'il fait environ 1 Minutes apres. Il semble fatigué. Il me regarde puis me sourit. Il pose sa veste de costard sur le siège le plus proche. Je lui dis :
- Tu a l'air fatigué !
- Oui. Je suis content d'être rentré.

Je prêche le faux pour en apprendre plus :
- Ah oui, ton petit salon te manquait !!!

Il sourit. Oh ce sourire de canaille .....
- Non ! Cette cheminée .....

Je hausse les sourcils ne m'attendant pas à cette badinerie. Il éclate de rire et s'approche :
- Tu sais, elle existe depuis longtemps. Elle est belle et me tient chaud ....

Je croise les bras. Ah oui, il veut jouer à ça .... je surenchérie :
- Bon bah puisque je suis de trop. Je vais te laisser à tes retrouvailles passionnées !

Il m'attrape et me serre contre lui et me susurre à l'oreille :
- Jalouse Mlle la Princesse ?

Je ne peux m'empêcher de respirer son odeur désormais familière et de sourire niaisement :
- Du tout. Je veux être délicate voilà tout ....
- Je suis aussi content de te retrouver tu sais ....
- Ah oui Mr le Prince ?

Il sourit et me caresse la joue :
- Bien entendu !
- Plus que ta cheminée j'espère !

Il me serre contre lui et me chuchote :
- Tu es arrivé dans ma vie il y a 5 mois. Tu n'étais pas prevu mais tu as fais ta place dans ma vie...
- Tu ne peux plus te passer de moi, avoue !

Je le regarde dans les yeux. Je remarque qu'il rougit presque :
- Peut-être !

Pour le moment je le laisse comme ça. Je vais lui chercher son dîner et nous nous installons dans le canapé face à son amour " la cheminée ". Il me parle de son travail, de son voyage d'un mois et m'avoue qu'il m'a peut appeler car entendre ma voix lui donner envie de me retrouver .... je le sens proche de moi. La soiree file à toute allure. Je me met à lui parler du désert, de mon travail dans la Bibliotheque du palais, des sa famille, de mon voyage dans le désert .... Je ne suis pas courageuse. Je n'ose pas lui parler du bébé. Pourtant, il est hors de question que j'abandonne mon enfant. Il doit le savoir. J'ai tout prévu.

Demain c'est son anniversaire. Je lui ai prevu un cadeau tout spécial. À cette idée mon cœur s'accélère. Je regarde l'heure. Tachycardie. Je respire profondément. Minuit et demi. L'heure est venue. Eli a aujourd'hui 27 ans.

Je me lève du canapé. Il fronce des sourcils et me regarde bizarrement :
- Qu'est-ce qu'il y a ?
- Écoute Eli. J'ai prevu quelques choses pour toi. Il ne faut pas que tu me coupe sinon je n'y arriverais pas.

Il lève les mains en signe de reddition. Je vais récupérer le gâteau à 2 étages fait spécialement pour l'occasion. J'allume les bougies. J'étais tellement concentré que je ne l'entend pas arriver. Il se place dans mon dos, ses mains sur mes hanches et me dis :
- Tu m'as fais un gâteau ?
- Eli, le grondais-je !
- Quoi ?
- Retourne dans le salon.

Il m'embrasse le cou et se retourne. Je l'interpelle :
- Stop. Prend le plateau avec les verres.

Il hausse les sourcils :
- Pas de champagne ?
- Eli, va dans le salon.

A la quête du bonheur partie 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant