Partie o1

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Chef — Ce soir on va aller a une boîte de nuit, prépare toi pour ce soir.

Je hocha la tête, j'avais un petit sourire sur mes lèvres. Ce sera peut-être la dernière fois? Tout va changer, j'ai tout préparer. L'avion, l'argent, la valise. Tout est prêt. Il manque plus que 2 jour et une nouvelle vie va s'ouvrir ses portes.

Chef — T'es contente hein? Je sais que t'aimes ce métier, tu me fais beaucoup gagner et puis, pas tout le monde a cette beauté que tu as.

Il me fit un clin d'œil puis sortit de ma chambre. Si c'est pour utiliser cette beauté pour se prostitué, non merci je ne le veux pas.
Je me jette sur mon lit, je pensais a ce que j'allais faire dans 2 jour quand je serai en Turquie.

Je n'arrivais pas à m'arrêter de sourire telle une conne, j'étais trop mais trop contente.

*Brr Brr*

Le vibreur de mon téléphone me fais sortir de mes pensées. J'attrape mon téléphone et vis un notifications comme quoi c'est l'heure de prier. Je souris encore plus et alla dans ma salle de bain pour faire mes ablution.

Le soir, je m'habille d'une longue robe dorée suivi des Louboutin. J'avais lâché mes cheveux et je me suis un peu maquiller. Dire que quelques heures avant je priais.

— Bon Ikra pleure pas, ton maquillage va couler c'est bon c'est fini maintenant.

Je mis un peu de parfum et le tour est joué. Je me lève et m'assis sur mon lit le temps que les hommes du Chef viennent me chercher. Entre le temps je cherchais des hôtels sur mon téléphone.

* Toc toc*

Homme — Ikra? T'es prête ?

Je souffle un bon coup, puis ouvra la porte. Je sors de ma chambre accompagné des hommes et on pris la voiture direction la boîte de nuit.

Dès que j'ai descendu de la voiture, j'entendais déjà la musique & l'odeur des chichas. Je soupire puis rentra avec quelques prostituées. Tout le monde se collait, on voyait presque plus rien a cause des fumées.

Je m'assois sur un canapé VIP, avec l'argent du chef je suis au dessus des autres prostitues. Elles veulent être a ma place, sans même savoir que je leurs donnera sans le regretter.

La soirée passe plutôt bien, mais je me sentais pas bien. Je voyais tout le monde s'embrasser, tout le monde toucher le corps de tout le monde. C'est écœurant. Mes yeux tombent sur des yeux noir, sourcils froncés. Dès qu'il me vit, il me sourit timidement puis s'approche de moi. Je baisse ma tête, on connait tous la suite de cette histoire.

Il s'assoit finalement a côté de moi, une bière dans ses mains il était saoul. Il glisses ses mains sur mes jambes, puis déposa sa tête sur mon cou. Il respirait fortement, moi je n'arrivais plus a bouger. Encore une fois j'allais me salir, encore une fois j'allais encore pleurer des semaines pour qu'Allah me pardonne.

J'a sursauter lorsque j'ai sentis des bisous sur mon cou, des petits bisous qui descend en bas puis remontent. Il s'arrêta près de mes lèvres, il glisse ses mains sur mes lèvres puis m'embrassait violemment. J'essaie de le repousser, mais il était déterminé a faire ce qu'il avait derrière la tête.

Ce soir là, j'avais pleurer toute la nuit. J'avais pas fermé un œil, j'avais priée pendant des heures. D'un autre côté j'étais grave contente que j'allais partir. Plus jamais je reverra cet homme, ni le chef, ni cette putain de métier qui me salis de jour en jour.

Il était 07h pile. Je me lève doucement du lit sans réveiller l'autre. Il dormait profondément, mais bougeait a chaque petit bruit que je fessais. J'appelle Samy, mon conducteur. Celui qui va me ramener à l'aéroport.

« Samy — Allô?
Moi — Samy t'es où ?
Samy — Il est quel heure ?
Moi — Samyyyy, il est 7h me dit pas que tu dors!
Samy — aaah sa race, putain. T'es où j'arrive dans 10 minutes.
Moi — Hôtel *******
Samy — Qu'est-ce tu fous là?
Moi — ...
Samy — ...
Moi — ...
Samy — J'arrive. »

Samy c'était mon pote d'enfance. On se connait depuis des années et il sait que je fais cette métier et que je prie. Par contre le Chef lui il est au courant de rien. Il a prit Samy comme mon conducteur privé car j'ai refusé tout le monde. Seul Samy peut me comprendre et m'accepter tel que je suis.

Je prends vite mes affaires et sors de la chambre. Je cours limite en bas et sors de l'hôtel. Même pas 10 min que Samy était devant moi. Je monte directement dans la voiture.

«Moi — T'as pris les valises?
Samy — Ouai ouai t'inquiète pas.
Moi — C'est qui lui?»

Je n'avais pas remarqué que y avais quelqu'un côté conducteur. Qu'est-ce qu'il fout la lui? C'est qui d'abord ?

« ? — Salem. C'est Kaïs, son frère.
Moi — Samy.. Il est..au courant ?
Samy — C'est mon frère, il dira rien a Chef aie pas peur.
Moi — Mhmm."

On arrive enfin à l'aéroport. J'commençais a stresser comme une folle, et si le Chef me chope ? Il sera capable de m'enfermer dans une cave pendant des mois, sachant que je suis claustrophobe.

Pendant que Samy prenais mes valises, bizarrement le sois disant "frère" de Samy me regardais de travers. Je fessais confiance a Samy oui, mais lui pas vraiment. Mais bon, de toute façon j'allais me casser d'ici; pourquoi me prendre la tête avec quelqu'un que je ne reverra peut-être plus jamais?

«Samy — Tu pars hein..
Moi — Oui, je pars.
Samy — ...
Moi — ...
Samy — J'te reverra quand?
Moi — Samy..
Samy — Nan ta raison, vas-y libère toi. Oublie nous et pense qu'a ton avenir. Tu l'as mérité depuis longtemps Ikra.
Moi — Non Samy dit pas ça, je ne t'oublierai jamais.»

Je l'ai pris dans mes bras. Allah Sait si je le reverrai un jour. Je déteste les adieux, surtout si c'est quand tu pars sans revenir.

Il se détache de moi et esquive mon regard. Je ne comprenais pas trop au début, mais quand j'ai vu une larme qui est tombé sur ma main que j'ai compris qu'il était touché par le fait que j'allais le laisser. D'habitude Samy ne pleure jamais, mais c'est seulement les gens a qui il tient qu'il verse des larmes.

«Moi — Pouaah pleure pas Samy t'es pas un dep.
Samy — *voix cassé* ferme ta gueule y a de la poussière qui est rentré dans mes yeux.
Moi — A qui tu mens toi.
Samy — Prends tes valises et casse toi wesh, ta tête me fatigue.
Moi — T'inquiète pas je pars mdrrr.
Samy — *chuchotant* t'as l'argent sur toi?
Moi — Oui t'inquiè ... Attends je l'avais mis dans mon sac. »

Je fouille dans mon sac mais en vain. J'avais mis l'argents dans une trousse à maquillage y compris mon passeport et ma carte d'identité. Je ne le retrouve plus bordel! Je commençais a trembler, respirer fortement. Comment je vais faire sans mon passeport ou mon ticket ni mon argent? Comment je vais faire maintenant? Tout était prêt en plus merde..

«Samy — Ikra? Oh Ikra?
Moi — S..Samy je..je trouve
? — Tu pensais t'en échapper de moi si facilement Ikra?»

Jugée sans me connaître, il a volé mon avenir - chronique.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant