Mon cœur s'est arrêté de battre quelques secondes. Je sentais de la chaleur qui parcours mon corps, qu'est-ce j'allais faire maintenant? Je connais cette voix par cœur. J'ai sentie une main sur mon bras, j'ai compris. C'était ma fin. Touts mes rêves, touts mes espoirs s'étaient envolées.
«Chef — On y va.»
Non, non mon avion est seulement quelques mètres plus loin, mon avenir, mes espoirs, mon rêve. Mes larmes coulent sans que je ne les puisse arrêter.
Le Chef se retourne d'un coup vers Samy, qui lui ne savait pas quoi faire. Il n'osait pas lever sa tête vers le Chef, qui lui a craché sur ses pieds.
«Chef — Je t'ai confié ma fille. Comment oses-tu la laisser partir? Je te fessais confiance. Va t'en. Je veux plus te revoir! VA T'EN!»
J'ai sursauté sur ces derniers mots. Saillez, il a perdu la confiance de Chef. Moi aussi d'ailleurs, je ne sais pas ce qui nous attends mais une chose est sur, Samy ne fais plus partie du gang. Et a sa plus grande chance, le Chef l'a laissé la vie. D'habitude il tue, sans pitié.
«Moi — Chef..»
Il s'est retourné vers moi, sa tête était rouge de colère. Je n'allais pas abandonné si vite, non. Pas quand j'étais si près de mon but.
«Moi — Laisse moi lui dire au revoir. Je t'en supplie, c'est mon frère.»
Ma voix tremblante me montrait faible, angoissé. Le Chef m'a regardé de travers, ses sourcils froncés me fessaient plus que flipper. Il a du rester au moins 3 min a me regarder comme ça, sans rien dire puis hocha la tête finalement. J'ai pris Samy dans mes bras, en essayant de me réconforter. Je savais que Samy était fort, mais pour moi ce n'était pas le cas.
«Moi — Samy..»
J'avais peur de parler fort, peur d'échouer encore une fois. Mais je pourrais pas abandonner.
«Moi — Je t'en supplie, trouve mon argent. C'est tout ce que je te demande. Sauve nous Samy, sauve nous. Je t'aime.»
Sur ces mots, je dépose un baiser sur sa joue. Je sais pas s'il va m'aider encore une dernière fois, mais s'il m'aide pas.. Je sais pas ce que j'allais faire. Je me détache de lui, une partie de moi voulais rester avec lui. Mais je n'avais pas le choix, on m'a jamais laissé le choix de toute façon.
Le Chef m'attendais dans la voiture, toujours aussi sévère. Je monte dans la voiture suivi des hommes. Mon regards tomba sur quelqu'un qui était dehors. Il jouais avec son téléphone, quand il leva la tête et qu'il me vit, j'ai eu un petit choc. C'était le frère de Samy qui nous avait cramé, et Samy n'en sait rien de sa. Il me souriait, mais je ne comprends pas. Pourquoi? Pourquoi nous mettre dans la merde?
«Chef — Tu sais ce qui t'attends à la maison Ikra.
Moi — Mhmm.
Chef — J'ai pas entendu?
Moi — Oui, oui je sais ce qui m'attends à la maison Chef.»À vrai dire j'avais aucune idée de ce qui m'attendais à la maison, peut-être qu'il me frappera à mort puis va m'enfermer dans la grande cave sombre de la villa. Je suppose qu'il va aussi me laisser là-bas sans bouffe. Je m'attendais a pire. Car tout sa il l'avait déjà fait, et je pense qu'il va pas le refaire si j'ai fais une connerie impardonnable.
On arrive enfin à la villa, on descend chacun de la voiture. Nous rentrons dans la villa. Je me précipite d'aller dans ma chambre quand j'ai sentis une main sur mon épaule.
«Chef — Tu viens dans mon bureau. Maintenant.»
Je hoche la tête et le suivis jusqu'à son bureau. Ça sent pas bon, pas du tout. Il s'assoit et m'ordonne de m'assoir dans le fauteuil. Je commençais a stresser maintenant, l'enfer ne fessais que de commencer maintenant.
//PDV (point de vue) SAMY\\
Je rentre dans l'hôtel, l'hôtel d'où j'avais récupérer Ikra. Je cours vers le réception.
«Moi — La chambre de Ikra ****** est dans quelle chambre s'il vous plaît?
Elle — Attendez un instant s'il vous plaît.»Elle tape quelque chose dans l'ordinateur puis reprends la parole.
«Elle — Désolé, la chambre est déjà entrain d'être nettoyer. Y a une demie heure un homme est venu rendre la carte de la chambre.
Moi — Quoi?! Et est-ce que les nettoyantes ont retrouver une trousse de maquillage par hasard?
Elle — Si on aurait trouvé quelque chose, on aurait déjà contacté les propriétaires Monsieur.
Moi — Et est-ce que je pourrais savoir le nom de l'homme qui est venu rendre la carte s'il vous plaît?
Elle — Oui, c'est Ilyass *************
Moi — Il a laissé son numéro? Ou quelque chose d'ou je pourrais le contacter?
Elle — Je suis navrée mais malheureusement non.»Putain! Il faut a tout prix que je retrouve ce "Ilyass" le plus vite possible avant qu'il gaspille tout. Bordel! Si je trouve je vais lui niquer sa mère la grosse chienne.
//PDV (point de vue) Ikra\\
«Moo — Q..Quoi?
Chef — T'as très bien entendue chérie.
Moi — Attends Chef tu peux pas me faire sa!
Chef — Baisse ton ton quand tu parles avec moi, Ikra.
Moi — Je.. Si tu fais ça..–
Chef — Commence même pas a me menacer petite. T'a mérité, j'en peux plus et j'en veux plus de toi.»Je me lève du sol et lui regarde droit dans les yeux. Je me suis mise sur les genoux pour lui, mais il veut mas changer d'avis. J'essuie mes larmes et respire lentement en essayant de me calmer.
« Moi — À qui?
Lui — À qui quoi?
Moi — À qui tu vas me vendre?
Lui — Sa dépendra du prix.
Moi — ... Tu me vends pour de l'argent, quelque chose que t'en a déjà.
Lui — Qui t'a dit que l'argent était pour moi?
Moi — Quoi?
Lui — Arrête de me casser les couilles. Je dois y aller maintenant, en passant; si tu oses encore une fois t'enfuir Ikra, sache que cette fois je vais pas te vendre mais bien t'égorger avec mes propre mains. Tu pourras jamais t'enfuir de moi, peut-être te cacher mais je te retrouverais. Mets sa dans ta tête.»Sur ces mots, il sortit du bureau en me laissant avec milles questions en tête. Ma vie contre de l'argent...
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Jugée sans me connaître, il a volé mon avenir - chronique.
AcakJe m'appelle Ikra, jeune fille d'origine turque âgée de 23 ans. On m'a toujours dit que j'étais orpheline, que je n'avais pas de famille. A force d'entendre ces mots, je perds espoir de les trouver. Au fond de moi, je sais que quelques parts dans le...