4. La quatrième année

39 5 0
                                    

Comme de fait, ma dernière année s'est déroulée trop bien pour que ça dure... Le changement d'école de Sophie et de Sandrine m'a troublée, avec raison, grâce à Sophie, je suis devenue plus forte et j'ai enfin pû avoir la paix! Que vais-je faire sans elle pour me protéger?

Mes intimidateurs n'étaient pas prêts à m'oublier, ils on recommencer leurs manigances et ont empiré mon cas! Puisque j'étais leur souffre-douleur, que je me suis liée d'amitié avec leur autre souffre-douleur et qu'il n'y a plus personne pour me défendre...
J'imagine que tu peux t'imaginer l'enfer qu'ils m'ont fait vivre...

En effet, ma troisième année à été la pire de toutes! J'ai très mal pris le départ de ma meilleure amie et je n'étais pas prête à retourner en enfer...
Je me retrouvait encore seule... Seule.

J'étais définitivement effrayée par la solitude... J'ai toujours accordé beaucoup trop d'importance à l'opinion des gens sur moi...

Je suis retournée, en bon petit tapis que j'étais, avec Émilie qui, à son habitude, ne me défendait toujours pas... L'influence que Béatrice avait sur elle était tellement grand qu'elle ne parlait même plus, sauf en cachette car elle n'osait pas me parler devant les autres...

Et moi... Je l'ai laissée faire...

Un jour, j'ai reçu un courriel anonyme de la part d'une certaine personne qui prétendait que si je ne quittait pas l'école, j'allais le regretter toute ma vie et que j'allais être un poids pour la société toute ma vie...

C'est le genre de message qui brise le cœur à n'importe qui... Mais certains indices laissés dans le texte me permettaient de savoir assez vite qui m'avait envoyé ce terrible message...

Émilie se défendait en disant qu'elle avait été "obligée" de m'envoyer une menace, ce à quoi je lui ai répondu qu'on est jamais obligé de faire quoi que ce soit!

Je savais que j'allais avoir de la misère à lui pardonner tout ce qu'elle m'avait fait subir pendant nos années d'écoles... Mais j'avais peur d'être encore plus rejetée si je n'avait personne avec qui me promener après les classes, alors je m'entêtait à lui sourire et faire comme si de rien n'était!

SeuleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant