Chapitre 3

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Mes amis, il est 22H30 passées, et j'arrive enfin à publier ce chapitre !

Je dois avouer que j'ai eu du mal à l'écrire (le vilain !) et que j'ai dû constamment y apporter des retouches. Mais le voilà, avec son lot de surprises et de rebondissements, qui j'espère vous plairont. Je tiens au passage à vous remercier d'avoir aussi bien accueilli ma fanfic', car je n'étais pas du tout sûre qu'elle plaise.

Je ne m'attends pas à avoir un million de vues, de commentaires ou d'appréciations, mais le fait de savoir que quelques personnes apprécient ce que je fais, c'est déjà beaucoup pour moi...

Bon, fini la sensibilité nocturne, et, sans plus attendre, je vous laisse à votre lecture !

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La soirée était bien avancée, et Mathieu se baladait dans le parc en compagnie de Kriss et Fred. Alexis était rentré à l'hôtel, épuisé par sa journée et par les blagues vaseuses de ses amis sur ses traits tirés. L'atmosphère s'était encore alourdie, et la chaleur pesait de plus en plus. Les nuages qu'avait aperçu Mathieu un peu plus tôt s'était rapprochés et assombrissaient le lieu, baigné par la lueur du soleil couchant. Kriss proposa à ses amis de s'asseoir, et il se posèrent sur un banc, non loin d'un dédale de buissons japonais. La nocturne ne commençait que dans quelques heures, et d'ici là, il n'y avait pas grand-chose à faire. Fred et Kriss commencèrent à discuter de tout et de rien, tandis que Mathieu faisait tressauter sa jambe nerveusement. Il tripotait ses doigts, devenus moites à cause de la chaleur, et se sentait tendu. Il ne savait pas si c'était à cause de l'ambiance électrique ou bien la fatigue, mais il était assez nerveux. Au bout d'un moment, il ne tenait plus, et se leva.

-J'vais faire un tour, on se retrouve plus tard ? Dit-il à ses amis

Ceux-ci acquiescèrent, l'air surpris, et Mathieu s'éloigna. Il entra dans l'espèce de labyrinthe que formait les buissons, et marcha sans vraiment savoir où il allait, attiré par une force étrange et incontrôlable. Il fit le vide dans son esprit, tentant de faire disparaître toute cette fatigue accumulée depuis le début de la journée. Il s'arrêta un instant, et ferma les yeux. Le visage d'Antoine lui apparut alors, prenant toute la place qui lui était possible d'avoir. Mathieu rougit, mais garda les yeux fermés. Il détailla cette apparition. En fait, il a de très beaux yeux, quand on les regarde bien. Et un magnifique sourire, aussi. Il est pas mal... A cette dernière pensée, il ouvrit subitement les yeux. Attends, mais qu'est-ce que je raconte, moi ?  Il secoua la tête, et reprit sa marche. Le vent commença alors à se lever, et le ciel s'assombrit de plus en plus. Beaucoup de gens désertaient l'endroit, mais d'autres, comme Mathieu, restaient. Ce dernier emprunta des chemins, les oubliant aussitôt, et se laissant guider par son instinct. Le visage d'Antoine lui revenait sans cesse, qu'il ait les yeux ouverts ou fermés. Rah, mais pourquoi je pense autant à lui ? C'est quoi, mon problème ? J'suis si fatigué que ça ? Il s'assit sur un vieux banc, et leva la tête. Le ciel avait pris une couleur étrange. Mélange entre gris clair et encre de Chine. Il faisait toujours aussi lourd, et le vent soufflait de plus en plus. Mathieu sentit soudainement ses poils se hérisser et son cœur accélérer la cadence. Il était à présent seul dans ce couloir de feuilles, et regardait toujours le ciel. Soudain, une bourrasque fit s'envoler son chapeau.

-Merde ! Lâcha-t-il en partant à sa poursuite

Il commença à lui courir après, essayant de l'attraper. J'dois vraiment avoir l'air d'un con ! Il courait toujours après son couvre-chef qui flottait juste au-dessus du sol. Il prit un virage, puis un autre, et encore un. Mathieu gardait les yeux rivés sur lui. Tout d'un coup, une paire de jambes obstrua son champ de vision, et il n'eut pas le temps de freiner.

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