Le nouveau moi

Chapitre 5

Bonjour, bonsoir, ou tout ce que vous voulez !

Les copains, vous savez quoi ? Eh ben on attaque (déjà) le chapitre 5 !

J'tiens à dire que mon rythme de publication est totalement aléatoire, même si j'essaie de publier au moins un chapitre par semaine. Mais j'ai bon espoir d'être assez régulière, puisque la fièvre écrivaine s'est emparée de moi, et qu'elle ne veut pas me lâcher !

Au passage, un grand MERCI pour les 300 vues !  C'est peut-être pas grand chose, mais pour moi, ça représente beaucoup...

BREF ! JE DIVAGUE ("VAGUE !")

Fini la sensibilité, la guimauverie et tout ce genre de choses roses et mielleuses, et place à la lecture, nom de D'jeu !

Enjoy !

PS:  Le saviez-vous ?

Rêver que l'on est poursuivi peut être, entre autres, interprété comme un signe d'homosexualité refoulée.

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Wow. Tout danse autour de moi. C'est dingue. J'ai l'impression d'être dans une ronde permanente. Pourtant, j'ai les yeux fermés. Je suis paumé dans le néant le plus total. J'entends des détonations, mais elles semblent très lointaines. Tout comme le reste de mes sens, et de mon corps. Il ne reste que mon esprit, que je sens déjà partir. Mais je sens autre chose. Une pulsation. Plusieurs pulsations. Elles sont rapides, irrégulières. Elles me font mal. Elles me font ressentir quelque chose d'étrange. J'ai toujours les yeux clos, mais quelque chose s'allume. Une lueur, très faible. Une sensation de chaleur. Les détonations se font un peu plus distinctes. Mais, au fait, qu'est-ce que je suis en train de faire ? Je ne sais plus où je suis. J'entends une explosion. Elle résonne dans ma poitrine avant de s'étendre dans mes oreilles. La lueur que j'ai aperçue m'inonde, et m'aveugle. Je devrais peut-être ouvrir les yeux...

Deux iris bleues s'ouvrirent sous une explosion assourdissante. Mathieu avait les yeux ouverts, la main toujours passée sur la nuque d'Antoine, et les lèvres toujours posées sur les siennes. Une minute... Quoi ?!  Il se retira avec violence, repoussant Antoine d'un coup de main. Aucun des deux hommes ne savaient combien de temps avait duré leur baiser, mais Mathieu estima que c'était déjà trop. Il se sentit rougir, et les tremblements qui l'agitaient auparavant étaient revenus, ainsi que ce sentiment de doute qui lui écorchait l'esprit. Une once de dégoût vint s'ajouter à ce surprenant cocktail. Il vit qu'Antoine souriait, d'un sourire sincère. Mathieu le regarda un instant, partagé entre l'envie de fuir et celle de rester. Il opta pour la seconde solution, et questionna Antoine d'une voix hésitante:

-Qu...qu'est-ce qu'il y a ?

Le sourire d'Antoine s'agrandit.

-Je...je sais pas quoi dire. Je suis à la fois surpris, déstabilisé, perdu, et heureux. Surtout heureux, en fait.

-Heureux ?

-Ouais, heureux.

Mathieu sentit ses pensées se bousculer. Visiblement, il ne comprenait pas tout. Il fit un effort de concentration, avant de se souvenir du discours d'Antoine sur ses sentiments. La situation le frappa en pleine face, avec force. Il interrogea de nouveau Antoine, avec un sentiment de gêne immensément grand:

-Dis, tu...est-ce que tu m'aimes ?

-Comment ça ?

Mathieu ragea.