Chapitre 6

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Hey, oh !

Bien le bonjour, mes cocos !

Allez, on continue notre histoire et on entame le chapitre 6 !

Je crois que ça commence légèrement à partir en steak....

Rien de plus à vous dire, donc bonne lecture !

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L'obscurité accueilli le réveil de Mathieu. Il resta figé un moment, fixant la noirceur de son environnement, et rassemblant le peu de neurones qui lui restaient. Un violent mal de tête lui vrillait le cerveau, et il fut bien en peine d'en trouver la cause. Il poussa alors un profond soupir, et referma les yeux. Soudain, quelque chose bougea à côté de lui, et poussa un grognement assez étrange. Mathieu rouvrit subitement les yeux, cette fois bien réveillé, et sortit de son lit d'un bond. Une fois debout, il alluma prestement la lumière. Voyant la forme que prenaient les couvertures, il était forcé de constater qu'il y avait quelqu'un dans son lit. Mais...C'est quoi ce bordel ?!  Il s'approcha, et tira la couette d'un coup sec. Le corps présent en-dessous se recroquevilla sous les assauts du froid, et un cri de plainte fusa dans la pièce. Mathieu, qui était encore quelque peu ébloui par la lumière récente, plissa les yeux pour reconnaitre le quelqu'un qui avait élu domicile dans son lit. Et quand, enfin, il l'eût reconnu, le rouge empourpra ses joues et la gêne se déposa sur lui, telle un filtre qu'on ne peut retirer.

-Antoine ?! S'exclama-t-il

Une masse chevelue se tourna vers lui, et le visage épuisé d'Antoine apparu.

-Hé, Mathieu...Dit-il avant de bailler longuement

-Mais, qu'est-ce que tu fous là ?!

Le rouge avait rendu Mathieu presque méconnaissable.

-Ben, tu ne te souviens pas d'hier ? Demanda Antoine en ramenant les couvertures sur lui

-Hier ? Je...aïe !

Mathieu se prit la tête dans les mains, et s'assit sur le fauteuil posé à côté du lit. Les souvenirs lui revinrent tous d'un coup, ne lui laissant aucun répit, et le faisant souffrir encore plus...


Le soir est presque tombé, et nous arrivons à l'hôtel avec Antoine. Du bruit nous provient du bar, et nous nous y rendons avec intrigue. Lorsque nous débarquons, les autres sont en train de faire la fête. Kriss se précipite alors vers nous.

-C'est bon, vous vous êtes expliqués ? Tant mieux ! Allez, venez !

Sans même nous laisser le temps de répondre et de comprendre ce qu'il se passe, Kriss nous entraîne à une table, et nous nous retrouvons chacun une bière dans la main. Kriss s'en va en riant, et je crois qu'il commence déjà à en tenir une couche. Antoine me regarde, l'air surpris, puis un sourire illumine son visage.

-Bon, eh ben, santé ! Me lance-t-il

Nous trinquons, et commençons nos bières, tout en savourant l'ambiance délicieusement chaotique qui commence à régner.

...

Je ne sais pas quelle heure il est, et je m'en fous totalement. L'alcool a remplacé le liquide dans lequel flotte mon présumé cerveau, et je suis en train de rire pour une raison qui m'échappe totalement. Autour de moi, ce n'est même plus un bar, mais bien un repère de soûlards. Beaucoup de personnes semblent arrachées, tandis que d'autres n'en ont plus pour longtemps. Antoine en est à sa septième bière, et je l'entends réciter des pans entiers de ses vidéos. Pris d'un soudain élan de bon sens, je sors mon portable, et regarde l'heure. Une heure du matin. Mais ça vaaaa ! J'suis large !

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