Chapitre 5

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-Sarah!? Sarah!?

Je me retourne et un homme dans la quarantaine me demande d'approcher. Je m'approche prudemment et je remarque quelques traits familier dans son visage.

-Papa?

L'homme me fixe dans les yeux puis m'examine de la tête aux pieds. Comme ma mère m'avait demandé avant mon départ, je demande à l'homme le nom de celle-ci.

Dès que le nom de ma mère sort de sa bouche, je le serre dans mes bras. Ça fait 7 ans! 7 ans que je ne l'avais pas vue!

J'essuie les larmes qui ont coulés sur mes joues et nous partons.

Dans l'auto en direction de son studio, je lui explique tout ce qui c'est passée les 7 dernières années. Enfin, les moments importants.

Je savais qu'un studio, c'était petit, mais jamais comme celui de mon père!

Une petite table au milieu de la pièce, un divan en dessous d'un lit mezzanine, une petite armoire coincé entre les deux et une cuisine si petite, qu'une seule personne peux y accéder à la fois.

-Je te laisse le lit. Je vais dormir sur le divan!

Il est si enthousiaste que je le laisse faire. Par politesse, j'aurais pris le divan, mais je sais qu'il ne va jamais me laisser.

Malgré la fatigue du décalage horaire, je reste debout jusqu'à 10h p.m avec lui à parler de tout et de rien.

J'apprend qu'il travail dans une compagnie de peinture. Son job est d'aller peinturer des murs chez les gens.

Il m'a beaucoup parler de lui, mais il ne m'a toujours pas dit pourquoi il avait déménagé à Paris.

Le lendemain, il me fait visiter son quartier et il m'emmène voir la Tour Eiffel.

***

Je me réveille à midi. Le studio est plongé dans le noir comme si c'était la nuit. Je descend l'échelle du lit mezzanine et j'ouvre les rideaux.

Dehors, le soleil brille. Sur la table, mon père m'a laissé un petit mot:

-Bonjour Sarah! Il y à des œufs dans le frigo pour te faire à déjeuner et je t'ai laissé le double des clefs pour que tu puisse sortir. Bisous,
Papa.

Effectivement, je remarque les clefs sur la table. Après avoir pris mon déjeuner, je mets mes petites shorts en jeans avec un t-shirt blanc et je sors.

Le paysage parisiens est très différent de celui du Québec. Je regarde partout la beauté du paysage quand quelqu'un me rentre dedans.

-Je m'excuse! Je ne regardais pas devant moi!

L'inconnu me tend la main pour m'aider à me relever et j'accepte son aide.

C'est un garçon de mon âge, les cheveux châtain et les yeux marron. Il porte un t-shirt vans, des jeans et des converse noir.

-T'es nouvelle ici non?

-Ouais, je suis arrivé avant-hier.

-Tu viens du Canada?

-Oui, du Québec en fait. Moi, c'est Sarah.

-Moi, c'est Noah.

Il me demande si je veux venir avec lui acheter une baguette. J'accepte et quand je lui demande qu'est-ce qu'une baguette, il se mets à rire.

Il m'explique alors que c'est le pain, tout simplement. Chez moi, on appelle ça du pain!

Sur le chemin, nous parlons de nos intérêts, nos passions et de nos vies, qui paraissent différente, mais au fond, se ressemblent.

Il à 15 ans, il va à l'école ( ici le lycée, mais chez moi, on appelle ça le secondaire) et il a une sœur.

Une fois la baguette acheter, nous nous promenons dans les rues près du studio.

Il est très gentil et il m'a donné rendez-vous demain à 11:00h pour faire une ballade!

Avec la clef, j'entre dans le studio et je regarde la télé jusqu'à l'arrivée de mon père. Je me sens comme une étrangère.

J'ai l'impression de mal faire quand je déplace quelque chose ou que je range mon linge dans la petite commode.

Je ne suis pas encore très à l'aise, mais je crois que ça viendra plus tard. J'entends la clef dans la serrure et mon père entre fièrement avec un paquet dans les mains.

Un été à ParisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant