12th: I'm here & you're there

2.1K 102 41
                                    



 PDV Raven

    - Clarke .. pss... Clarke... chuchotais-je, essayant d'attirer son attention.

Elle s'assit à côté de nous et ne répondit pas. Elle ne bougea pas la tête, ne tourna pas le regard, n'échappa aucun son. Octavia et moi échangeâmes un regard et je haussais les épaules à sa question silencieuse : "est-ce que ça a quelque chose à voir avec Lexa ? Tu sais un truc ?      Non".  Non, je n'étais au courant de rien, à part qu'elles s'étaient embrassées et que j'avais mal agit. Octavia était arrivé toute excitée ce matin m'apprenant que Clarke et Lexa s(étaient parlées. Mais après tout, cela ne voulait pas dire qu'elles s'étaient réconciliées .. Peut-être que la conversation avait dégénéré et peut-être qu'elles s'étaient dîtes des choses qu'elles regrettaient et peut-être, Clarke avait besoin d'espace. Alors je me rassis dans mon siège et fis signe à Octavia de faire pareil.

Notre amie passa le cour à gribouiller sur son cahier et, même lorsque le professeur lui fit remarquer qu'elle n'était pas attentive, elle ne changea pas d'attitude. Octavia me lança un regard inquiet à nouveau mais je ne savais pas quoi faire. La seule chose dont nous étions capables à présent était de lui faire comprendre qu'on était là si  elle le voulait. Lorsque la sonnerie retentit, et contrairement à ce quoi nous nous attendions, Clarke nous attendis et nous fit presque un sourire. Elle resta silencieuse le temps du trajet que nous avions en commun et nous quitta avec un petit geste de la main. Octavia et moi nous séparâmes à notre tour et elle me fit signe qu'elle envoyait un message à Bellamy. Je ne savais pas si c'était la meilleure des idées mais malgré ce qui se passait avec Lexa en ce moment, Clarke avait toujours était proche de Bellamy, alors cela valait le coup d'essayer. Peut-être arriverait-il à la consoler et à l'apaiser, parce que quelque chose n'allait pas. J'en étais certaine.


PDV Bellamy

   Lorsque j'avais reçu le texto de ma soeur, la chose à laquelle je pensa fut : "Lexa a largué Clarke, d'une manière ou d'une autre". Je n'étais pas aveugle, je n'étais pas stupide et je veillais sur Clarke. Sauf que depuis quelques temps, je le faisais à distance. Et même si cela me dérangeais, je savais que Lexa la protégeait. Alors je me mordais la langue et attendais patiement. Quoi ? Je ne sais pas. Peut-être que Clarke revienne vers moi, que ce soit en tant qu'amie, petite amie ou petite soeur bis.


    Flashback ( Octavia : 6 ans; Clarke: 6 ans 1/2; Bellamy: 8ans)


 Ce soir de Novembre, Clarke l'avait passé enfermée avec Octavia à jouer à je-ne-sais-quoi. J'avais essayé plusieurs fois de la faire venir avec moi. Pour aller voir les vers de terre dans le jardin, pour jouer sur ma console que je ne prêtais à personne. Mais Octavia avait à chaque fois commencé à faire la tête ou à dire que c'était dégueulasse. Puis c'était SON amie. Clarke m'avait regardé avec un tout petit sourire désolée et s'était remis à habiller sa poupée. Ma maman nous avait surpris et m'avait proposé de descendre avec moi dans le jardin. Je ne voulais plus si Clarke n'aimait pas, mais je ne voulais pas blesser ma maman. Alors je l'avais quand même suivis, la mort dans l'âme. Le soir, alors qu'une tempête sévissait, Clarke resta avec nous pour le souper. Nos mères s'appelèrent et il fut décidé que Clarke resterait pour la nuit, les routes étant impraticables. La blondinette hocha simplement la tête, une petite larme à l'oeil, alors qu'Octavia sautait de joie. Personne ne remarqua que Clarke était triste, mais moi, je savais pourquoi et mon coeur se réchauffa un peu : Clarke était mon amie aussi. Notre mère nous prépara des chocolats chaud pendant que nous regardions un disney et Clarke sembla se détendre un peu. Après le film, nous montâmes nous brosser les dents puis nous filâmes au lit, où ma mère vient nous souhaiter bonne nuit. Octavia et moi partagions la même chambre alors le matelas de Clarke fut installé entre nos deux lits. Bien évidement, O demanda à ce qu'il soit plus proche de son lit à elle mais je n'étais pas jaloux, je comprenais et c'était ma soeur. Après que je leur ais raconté des histoires drôles dans le noir, Octavia s'endormit et je me laissa bercer par le souvenir du rire de Clarke.

  Entre deux rêves indistincts, j'entendis de petits bruits étouffés. J'ouvris difficilement les yeux et attendis qu'ils s'habituent au noir avant d'apercevoir le petit corps de la blondinette tremblait.

  - Clarke, l'appelais-je silencieusement une première fois. Clarke ?!

  - Bellamy ? demanda-t-elle d'une voix fragile.

  - C'est Pinou, c'est ça ? demandais-je doucement.

  - Oui, avoua-t-elle discrétement.

   - Je peux te prêter le mien, si tu veux ? lui proposais-je en lui tendant mon doudou.

  - Merci, souffla-t-elle en se recroquevillant autour de la peluche.

Je ne regrettais pas de lui avoir passé si cela l'aidait. Mais moi, je n'arrivais plus à dormir. Je tournais et tournais encore dans mon lit et, même si mes yeux pesaient lourds, mon cerveau refusait de me laisser entre dans les bras de Morphée. Alors que j'allais me résigné à rester éveillé toute la nuit, je sentie du froid. En tournant ma tête, j'aperçus une chevelure blonde se glissait sous mes draps. Ses petits pieds gelés se collèrent contre mes mollets, puis tout son corps.

  - On peut peut-être partagé ? suggéra-t-elle, endormis.

  - Oui, on peut, confirmais-je en enroulant une main sur la sienne et l'autre sur mon doudou.


   ....... Fin flashback ......

  Lorsqu'elle sortit de sa salle de cour, je l'interpella et attrapa son poignet. Son visage se tourna vers moi et elle paru surprise.

   - Bonjour, Princesse, la saluais-je gentiment sans l'embrasser (ce que j'aurais fais avant)

   - Qu'est-ce que tu fais là ? me demanda-t-elle.

   - Je suis venu te kidnapper ! annonçais-je fièrement en me décollant du mur auquel j'étais adossé.

   -Oh mais je peux pas là, j'ai ... tenta-t-elle.

   - Popopop ! la coupais-je en riant, posant mon doigt sur ses lèvres. Il parait qu'il faut que je vienne te secourir et tu ne vas pas m'empêcher de jouer le chevalier sur son cheval blanc !

  Un éclat de rire échappa sa bouche mais ses yeux ne s'animèrent pas comme ils avaient l'habitude de le faire. Octavia avait raison. Il s'était vraiment passé quelque chose.

   - Allez viens, repris-je en passant mon bras sur ses épaules. On va donner à manger aux canards.

Elle pouffa doucement en posant sa tête sur mon épaule, et nous sortîmes du lycée alors que tous les élèves convergeaient vers le self.



  PDV Clarke

      Allongée sur le dos dans mon lit, les yeux fermés, le soleil chauffant mon visage, je repensais à la journée que je venais de passer avec Bellamy. Aujourd'hui, j'avais retrouvé mon meilleur ami. Ca ne m'étais pas arrivé depuis que nous sortions ensemble et, je ne savais même pas que cela m'avait manqué. Qu'il m'avait manqué. Je plongeais mon nez dans le col du blouson de sport de Bell'. Son odeur me fit sourire : il sait toujours quoi faire pour me remonter le moral. J'avais de la chance, de l'avoir comme meilleur ami et petit ami. Je me tourna légèrement pour pouvoir taper correctement sur mon portable et répondre aux message que Bellamy m'envoyait. Alors que je rigolais à l'une de ses "blagues" et que je m'apprêtais à répondre, la photo de Lexa s'afficha sur mon écran. Je glissais mon doigt sur le petit téléphone vert et porta le cellulaire à mon oreille. Un sourire se freya un chemin sur mon visage.

  - Clarke ? demanda sa petite voix tremblante.



.......................................................................................................

Tout petit chapitre mais je voulais en poster un rapidement, alors voila voila ! :) 

!!! SPOILER !! Pour ceux qui se le demanderais, non je ne vais pas arrêter d'écrire même si le personnage de Lexa n'est plus là ..! Ce serait stupide et leur donner raison. Alors elle continuera d'exister ici, dans nos esprits et sur nos pages manuscrites ! :)

Ceci étant dit, merci, merci, merci, on a dépassé les 10 000 vues !! :) c'est immense !

AU Clexa/(Bellarke) - L'amitié est un sentiment complexeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant