Divergente à part entière

Chapitre 1

"La notion de perte de mémoire est quelque chose d'assez complexe. Elle peut être progressive , causée par le temps où une maladie , les souvenirs et les pensées peuvent s'effacer . Mais elle peut aussi être subite , un évènement traumatisant psychologiquement ou physiquement peut altérer une partie ou la totalité de la mémoire. Il est difficile de retrouver la totalité de ses souvenir une fois perdus , mais cependant des moyens existent pour tenter ce miracle."
Extrait de l'Encyclopédie numérique de la neuromentosociologie par J-Tassinhy , Érudit.

Elle se retrouva entourée d'immeubles abandonnés et détruits. Elle ne savait pas du tout où elle était et un mal de crâne puissant lui vrillait la tête. Elle était partagés entre l'allégresse de la réussite de son projet et la crainte de l'endroit où elle se trouvait. Elle espérait que le professeur de s'inquiétait pas trop et que tout aille bien en son absence.
La quantité d'informations utiles qu'elle avait, était mince pour lui servir véritablement et elle regrettait maintenant de ne pas s'être documenté un peu plus.
Elle ne connaissais absolument pas les lieux et elle ne savait absolument pas comment mettre son plan en action.
Elle décida de se mettre en route et pris la grande avenue qui lui faisais face. La route était jonchée de détritus , de métaux en tous genres , des voitures calcinés , des poubelles renversées , un mobilier réduit à des bouts de bois et de la cendre recouvrait la chaussée et les trottoirs , ce qui laissait apparentes les traces de pas de la jeune fille. On voyait clairement qu'une catastrophe c'était produite à cet endroit, et il régnais une atmosphère lourde et pesante, le vent mugissait en rebondissant entre les murs , et l'on avait l'impression que rien ne pouvait vivre ici. Elle marchait depuis quelques temps , découvrant au fil de son voyage des paysages de moins en moins désolant, le soleil était arrivé au milieu de sa course et elle commença à avoir faim. Elle pris une petite ruelle adjacente et se retrouva devant une grande tour blanche , elle se remémora ce qu'elle avait appris et ce souvenu que ce bâtiment n'était autre que la ruche , siège des érudits. Elle ne savait pas par où commencer mais elle pensait que découvrir les érudits était un bon moyen de commencer ses recherches.

Elle s'approcha alors de la tour mais se rendit compte très vite que quelque chose clochait . Les gens la regardait bizarrement et elle ne voyais pas pourquoi. Lorsqu'elle entra dans la tour , elle aperçu à sa droite une grande salle occupée par des gens tous habillés uniformément . "Tiens , cela change de notre liberté " pensa-t-elle

Devant elle se trouvait une sorte de bureau comptoir , qui servait d'accueil.
Elle s'approcha de la bibliothèque quand quelqu'un l'interpella.
- Mademoiselle ? Veuillez me suivre s'il vous plaît !
La jeune fille se retourna étonnée , incertaines de la personnes à qui le jeune garde s'adressait.
- Moi ? Mais je n'ai rien fait de mal , je n'ai pas le droit d'être ici ?
-Veuillez me suivre s'il vous plaît ! Je ne le répéterais pas une seconde fois ! Insista le garde

La jeune fille prise de panique voulu fuir mais elle se heurta à un mur de béton. Enfin c'est ce qu'elle croyait , elle avait enfaite foncer dans un garde 3 fois plus grande et imposant qu'elle .
Elle du donc se résoudre à suivre les deux hommes, craintive . Ils prirent un ascenseur situe derrière le comptoir , et le premier garde demanda le dernier étage. Lorsque les portes s'ouvrirent elles dévoilèrent une salle d'attente , un petit bureau ou une secrétaire tapait un rapport , et au fond d'un couloir , une porte bleu.

Un des deux gardes s'éloigna et échangea quelques mot avec la secrétaire. Il se retourna vers son collège qui était resté avec l'interpelée et lui vit signe de la faire s'approcher. La femme a l'air austère leurs décocha a peine un regard.

-Mme Mattews vous attends dit-t-elle d'un air totalement désintéressé

Les gardes l'introduirent dans un bureau possédant un certaine classe , à sa droite se trouvait une grande bibliothèque en verre remplie de livres manuscrit , elle continuait en face d'elle et s'arrêtais au commencement d'un gigantesque paroi de verre.

Sur la gauche de la jeune femme, juste devant la paroi se trouvait un bureau lui aussi fait de verre, mais d'un verre d'une couleur bleuté, et un fauteuil couleur bleu nuit retourné.

-Bonjour Constance, je vois que tu n'a pas pris mes remarques au sérieux encore une fois, dit un voix féminine provenant du fauteuil

Le cerveau de la jeune fille carburait a toute allure, elle avait du mal a réfléchir , des pensées qui ne paraissaient pas être les siennes s'immisçaient dans son esprit.

-Et comme toujours tu ne réponds pas a mes questions, quoique cette fois ci ce n'était pas réellement une question continua la femme assise dans le fauteuil.

Alors qu'elle était en pleine réflexion, celui-ci se retourna dévoilant une femme de la quarantaine aux cheveux cours et blonds. Elle fit sortir les gardes d'un signe de la main.

-Tu ressemble de plus en plus a ton frère Tobias dit-moi, c'est assez étonnant puisque vous n'avez pas le même père, continua-t-elle en s'esclaffant.

La jeune fille ne comprenait plus rien, elle ne se souvenait même plus de son prénom et ne comprenait pas pourquoi cette femme l'appelait Constance, disait qu'elle était la sœur de Tobias Eaton et surtout comment elle la connaissait. Elle était sensée venir du futur donc elle n'existait même pas encore et surtout personne ne pouvait l'avoir déjà rencontrer ! Et venait s'ajouter le fait que Quatre n'avait pas de sœur ce qui était très étrange.
-Oh mais je vois que je touche a un point sensible, abandonnée par sa propre mère chez les sans-factions, une mère qui est d'ailleurs désormais morte, sans père parce que personne n'a voulu te reconnaître, un demi-frère qui ne sais rien de ton existence, c'est vraiment idéal comme situation ricana-t-elle , et j'allais oublier , la seule personne qui peut connaît ta réelle identité , c'est moi !

Au fur et à mesure que Jeanine parlait, Constance comprenais , et savais ce qu'elle devait faire. Si c'était elle qui avait été arrêté c'était bien pour une raison c'est que l'autre Constance n'avait pas été arrêtée et donc qu'elle était introuvable, elle allais prendre sa place et se substituer a elle. Par Jeanine elle appris plein de petites informations qui vinrent compléter ses connaissance. Mais une sorte de phénomène étrange se passait car elle associait parfaitement les informations dans ses pensées comme si c'était vraiment le siennes.

Voulant jouer le jeux parfaitement, elle  fit comme si tout cela l'affectait.
Elle coupa la femme:
-Stop ! VOUS n'avez AUCUNS droits de parler de ce que vous ne connaissez PAS. Maintenant il vaudrait mieux pour vous que vous m'expliquiez ce que vous me voulez au lieu de bavarder sur des faits inintéressants.

Jeanine surprise et coupée dans son élan se tue, puis sourit pour garder la face.

- Bien, je vois que tu es toujours aussi intelligente, tu as raison allons aux faits. Tu as maintenant l'âge pour passer le test d'aptitudes. C'est pour quoi je te propose une sorte de marché, je t'offre une identité, une faction , tu as la possibilité de rencontrer ton frère de te faire accepter dans la société.
- et en échange ? Demanda Constance sceptique
- En échange tu mène une vie normale qui montre au gouvernement qu'on peut totalement intégrer une rebelle sans problèmes
Pour la jeune fille cela semblait trop beau mais elle gardais en tête son objectif et finit par accepter la proposition.
- Quand se passe le test ? Demanda-t-elle intriguée
-Aujourd'hui lui répondit Jeanine avec un léger sourire en coin

Jeanine lui fournit ce dont elle avait besoin, des habits gris ( la faction des altruistes car il serait plus facile de passer inaperçue parmi eux, ils ne posent pas beaucoup de questions) la possibilité de se procurer de la nourriture en attendant le test et le moyen de transport vers le lycée.

La jeune fille appréhendais quelque peu le test , elle savais ce qu'elle était et personne ne devait le savoir appart elle.
Si l'on découvrait qui elle était s'en était finis de sa mission , et l'humanité ne s'en remettrais pas.