A Virgin To That Money

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Harry a fait beaucoup d'erreurs dans sa vie. Tout le monde en a fait. C'était quelque chose de normal; ça faisait partie de la nature humaine. On vous apprenait ça dès la maternelle jusqu'à l'université et encore après, il faut savoir apprendre de ses erreurs.

Harry n'était pas sûr de ce qu'il allait apprendre en baisant Louis Tomlinson pour de l'argent, mais il était complètement certain que ça allait être une erreur.

"Bois," dit Louis en poussant trois shots devant lui. Ils étaient remplis de vodka, peut-être. Il n'en était pas sûr car il était plus préoccupé par le fait qu'ils soient tous les deux nus devant son bureau dans sa chambre universitaire.

Il prit un des trois verres et le vida, résistant à l'envie de s'arrêter à la sensation de brûlure le long de sa gorge. Il eut à peine le temps de le reposer sur la table que Louis lui fourrait déjà le deuxième dans la main, lui mouillant les doigts en même temps. Puis Louis fronça les sourcils et retroussa son nez en descendant rapidement ses trois verres.

Il ressemblait à un lapin mécontent.

Ou peut-être pas à un lapin. A un animal plus meurtrier qu'un lapin.

"Bon," dit Louis les mains sur les hanches en regardant la bouteille de vodka à moitié vide. "On est assez saouls ?" Il regarda Harry puis reposa son regard sur la bouteille et l'attrapa puis marmonna, "En fait, je suis pas encore assez bourré," avant de boire directement à la bouteille.

"Je comprends toujours pas pourquoi on doit être bourrés," dit Harry en finissant son dernier shot. C'était... C'était vraiment dégoûtant. C'était vraiment meilleur quand il était dans un club et avait déjà eu au moins vingt bières.

"Parce que, franchement, j'ai pas envie de me rappeler avoir eu ta bite dans le cul," admit Louis en essuyant sa bouche d'un revers de main, puis lui sauta dessus.

Louis embrassait en mordant. Louis était une personne mordante, sans même embrasser, il était comme un petit piranha, mais il était encore plus mordant avec ses mots. La façon dont Louis l'embrassait fit finalement comprendre à Harry pourquoi ses dents étaient si aiguisées. Ses magnifiques cuisses se resserrèrent autour de ses hanches et ses petites mains s'enfouirent directement dans ses boucles qui s'échappaient de sa casquette. La casquette de Louis avait été abandonnée depuis bien longtemps, depuis qu'il avait retiré ses vêtements en entrant dans la chambre de Harry.

Il avait cependant insisté pour que Harry garde la sienne car "les salopes adorent quand les garçons gardent leur casquette pendant qu'ils baisent."

Harry n'eut même pas le temps de soutenir Louis ou de s'habituer à ses mains sur ses merveilleuses fesses que l'arrière de ses genoux touchaient déjà le rebord du lit et ils tombèrent à l'arrière.

"Putain," gémit Harry, et il se servit de ses coudes et de ses talons pour se hisser plus haut vers les coussins. Louis se laissa tomber sur lui en même temps, le regardant avec un regard sombre et affamé. "Louis. Louis, n'appuie pas sur ma bite--Louis, l'iPad, putain de merde."