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PDV Bonnie

Je rentra à l'appartement, avant de prendre une douche bien chaude ; après ma douche, je m'attacha les cheveux que je n'avais pas lavé, en queue de cheval négliger. Je mis un jogging gris, un débardeur Nike, une veste noir basique dessus, je mis mes affaires dans mon sacs eastpack bordeaux sur mon épaules pris mes clés et mon skate et direction l'université.

***

Arrivée à l'université, Mel me sauta dans les bras.

- Ma meilleure amie d'amour ! Me dit-elle en me mitraillant de bisous.

- Nan, je ne t'offrirais pas de Chaï Latté !

- T'es pas drôle !

Je lui tira la langue, et entra en cours, le cours de philo se passa tranquille, je voyais Mel faire des clins d'œil furtifs à un mec devant elle. Cela le faisait rougir d'ailleurs. Cela me fit légèrement rire, dans l'amphithéâtre, c'était calme, trop calme. Des personnes s'endormait au fond, d'autres joués sur leurs téléphones... Je soupira fortement et sortis de ce cours ennuyeux à mourir.


Je me laissa me glissais contre le mur jusqu'à atteindre le sol froid des couloirs de l'université. Dans quelle merde je m'étais foutu ! J'avais eu mon bac ES avec la mention... "Passe et fait pas chier" ; il me fallait quoi d'autres ?! De toute façon, je savais que j'allais travailler dans le milieu de la boxe. Pas besoin de diplôme, juste besoin d'une passion.

Je tourna la tête vers la droite et vis Clyde s'installait à côté de moi.

- Tu fais quoi ici ? Lui demandais-je.

- je te retourne la question.

- J'étudie ici depuis deux ans, et toi ?

- Étrange que l'ont ne se soit jamais croisés alors ! Dit-il faussement surpris.

- T'étudie pas ici c'est ça ?

- Pas le moins du monde ! Dit-il en riant.

Il éclata de rire, ses fossettes se creusèrent sur les coins de sa bouche. Je me mordis la lèvre inférieure pour m'empêcher de sourire.

- A..Alors ? Bégayais-je. Tu me suis ?

- Un peu.

- C'est pas une réponse ça ! Me moquais-je.

- Tu le prends comme ça ?

- Pourquoi pas.

Je lui dis un clin d'œil et me leva. Clyde sur mes talons. Il faisait plein de gestes, pour que je fasse attention à lui, mais en vain. Il se mit devant moi pour m'empêcher d'avancer.

- Bouge. Dis-je froidement.

- Sinon quoi ?

- Tu veux jouer au jeu des problèmes ? Tente ta chance ! Je ne le propose pas à tous le monde.

C'est vrai, le jeu des problèmes. On adorait ça avec Mel, les problèmes.
Je ne le proposais pas à tous le monde. Mais lui, il a l'air d'être un joueur.

- Développe ? Dit-il intéressé.

Bingo.

- le jeu des problèmes consiste à, comment expliquer... JE créé des problèmes que tu dois surmonter.

- Et si c'est moi qui en créé ?

- Chacun notre tour ça te dit ?

- Marché conclu alors ? Dis-je en tendant la main pour qu'il la sert.

- Et si je gagne ? Me demanda-t-il.

- Et si tu perds ?

On s'échangea un regard noir.

- On verra sur le coup... Dis-je. Ton pote Mikael à mon numéro, il te le transmettra.

Je vis la surprise dans ses yeux. Je savais facilement, décoder les émotions des gens, savoir quand ils mentaient. J'avais une sorte de don, comme Mel. C'est d'ailleurs ça qui nous a rapprocher. C'est un don comme dans la série Lie To Me. J'étudiais le langage corporel, mais je faisais aussi de la philosophie, car j'adore lire, des auteurs veulent transmettre certains messages sur leurs vies personnels, qu'il n'ose pas dire avec les mots, alors pourquoi pas avec une plume ? Et je m'amuser à décoder ces messages.

- D'accord... Je.. Lui d...demanderais..alors... Bégaya-t-il.

Il prit ma main, je rapprocha nos corps l'un de l'autre en tirant sur celui-ci. Il était nerveux, sa respiration s'accélérait.

- N'oublie pas joli cœur, dis-je, tomes deux zigotos sont aussi dans mon jeu, et je gagne, souvent.

- Souvent ne veut pas dire tout le temps !

Je le lâcha. Mais pour qui se prenait-t-il ?! Je n'ai perdu qu'une seule fois, il y a deux ans ! Mais il était plus fort ! J'avais perdu en tombant amoureuse de lui. Je n'ai pas peur de me l'avouer. Je tourna les talons, lui lança un dernier regard noir, et m'en alla.
Je sentis une présence derrière moi, c'était encore lui qui faisais le moonwalk pour me rejoindre, ce qui me fit rire, surtout quand il tomba en percutant un mur.

- Ça va ? Demandais-je entre deux ricanements.

Il se frotta l'arrière de la tête, pendant que je tomba par terre et pleura à causa de sa chute. Je me calma, et l'aida à se relever. Il me fit un sourire timide en guise de remerciement. Et s'en alla. Avec une bosse magistrale à l'arrière de la tête.

Bonnie and ClydeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant