Cupidon, Stupide Con {Nekfeu}

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Je me sens tellement bête.
Je n'ai ni la force d'appeler Chloé, ni d'expliquer la situation à Ken, et puis que lui dire au téléphone? Autant aller chez lui.
Je décide de rentrer à Paris, de toute facon à 3 jours près je serais partie.
Je ne veux pas inquiéter mes parents, je réserve un billet qui arrivera en Gare de Lyon à 21h10 le soir même.
J'annonce mon départ à ma famille, je sens ma soeur très triste.

"Déjà que tu viens jamais, quand tu viens tu annules le reste de tes vacances! Je te vois jamais Clémence, je me sens seule ici sans toi" me débite t'elle d'un coup assise sur mon lit alors que je fais ma valise.

Je ne sais pas quoi lui dire alors je la serre dans mes bras en promettant de lui payer un billet pour Paris à la Toussaint.

"Tu verras, tu vas adorer mon appart et mes potes et ma ville"
Je pense que ca la calme un peu

Il est déjà 13h et mon train part de la gare Lyon Part-Dieu à 14h28
Je serre gauchement mes parents et ma soeur dans mes bras, nous n'avons jamais été très doués pour communiquer nos sentiments en famille.
Puis je pars avec mon grand frère à la gare.
Dans le tramway il m'interroge sur les réelles motivations de mon départ.
Après toutes ses années, il me connait encore par coeur.
Je lui explique la situation de A à Z, en commençant par la soirée post-résultats, de ma relation avec Alfred, de nos débuts avec Ken et du fait que la relation était secrète
Il reste silencieux et lache un sifflement à la fin

"Eh ben Clem.. Je sais pas quoi dire de tout ca. Je sais meme pas si je peux te donner un conseil je sais pas quoi dire. Mais tu fais bien de retourner à Paris, régler les choses en face"

Ses mots me font du bien et après une longue étreinte devant le quai et la promesse d'aller le voir un week-end à Londres prochainement, je monte dans le train, du 1995 dans les oreilles parce qu'on ne change pas les vieilles habitudes.

Ecoute comme je brille, observe bien la fragance
Goute l'eau de vie qui s'écoule dans la cadence
Je doute comme je vis si j'met tout dans l'apparence
Ce sera mou sur le biz, écoute comme je crie
Comme une goutte dans le nil
Une calvicie aux soleil
Ou le bouton de jean d'une fille magnifique au collège.