Mathilde est debout devant un lit en soie noir. Quelqu'un y est allongé. C'est un double d'elle complètement dénudée. Elle voudrait aller la couvrir pour que personne ne voie son propre corps, mais elle ne peut pas bouger les pieds.
Une ombre passe au-dessus du lit. S'est Simon, il se met à califourchon sur son double. Au lieu d'avoir peur celle-ci lui sourit tendrement même quand il se met poser son index sur ma peau nu jusqu'à ce qu'une spirale de fumé s'en échappe. « Encore » lui dit-elle et il recommence la scène jusqu'à ce que son ventre soit recouvert de brulure. Le double admire ses inflammations puis tourne alors la tête vers Mathilde, spectatrice impuissante.
« Ne la laisse pas partir, Simon. Attrape là ! » Ordonne celle qui est allongé. Celui-ci se retourne lentement, descend du lit et saute sur Mathilde complètement paralysé qui ne peut échapper à cet assaut.
J'ouvre les yeux d'un seul coup pour échapper à ce cauchemar. Je respire à vive allure paniqué.
Un « bip » accéléré me donne la migraine. Je ferme les yeux de toutes mes forces puis les ouvrent à nouveaux. Je suis dans une chambre. Une chambre d'hôpital. Appart une lumière faible au-dessus de mon lit la pièce est plongée dans le noir. Je vois par la fenêtre qu'il fait nuit. Comment suis-je arrivée ici ?
Mon index gauche est relié à un appareil qui émet le bruit strident. Une infirmière arrive alors et appui sur un écran et le bruit cesse. Je l'en remercie faiblement. Ma bouche est pâteuse.
- Comment vous sentez vous ? Me demande gentiment l'infirmière.
Je prends un moment pour réfléchir. Mon corps se rappel à moi. Surtout mon visage. J'essaie d'articuler :
- J'ai mal. Partout.
- Je vais vous donner un calment par drain.
En effet, j'ai un cathéter dans le bras gauche relié à une perfusion. Je n'ose pas le bouger sachant qu'une énorme aiguille y est plantée. J'écarquille les yeux en remarquant que j'ai des boursouflures et des bleus. Je tourne la tête vers mon autre bras et il est dans le même état. Je me remémore alors tout ce qui m'est arrivée face à Simon.
Mon souffle ce bloque dans ma gorge, j'essaie de me lever mais l'infirmière m'en empêche. Je fais une crise de panique. Je suis en larme. J'entends vaguement qu'elle essaie de me dire quelque chose alors je me concentre sur elle.
- Respirez Mathilde lentement. Laisser l'aire entré et soufflé.
Elle me montrait comme inspiré et expiré. Je fis comme elle, tremblante de la tête au pied et réussit à me calmé.
- Le cachet va faire effet, vous pourrez vous rendormir paisiblement.
Elle ne mentit pas. A peine cinq minutes plus tard, j'avais sombré dans les bras de Morphée.
Je me réveillai le lendemain tard dans la matinée. Je sentais quelque chose dans ma main. Un contact chaud. Mon regard se posa sur une main velue. Mon père ! Il me caressa affectueusement, lorsqu'il remarqua que j'avais reprise connaissance. Contre toute attente, il m'a manqué !
- Est-ce que tu te sens bien ? Me demande-t-il ?
Non, je me sens affreusement mal ! J'ai l'impression qu'un train m'a roulé dessus. Je me sens souillé, vraiment. Je garde le silence. Je suis au bord des larmes quand je lui dis finalement que je suis contente qu'il soit là. Il me prend dans ses bras et me lâche aussitôt quand je pousse un grognement sous l'effet de la douleur.
- Désolé, je ne voulais pas te faire mal.
- Ce n'est rien.
Je baisse les yeux et regarde devant moi. J'ai un choque, Luke est là. Il se tient en retrait, les bras croisé, avachi contre le mur. Son regard fixé sur moi est intense et ... noir de colère ? Ou plutôt rouge à en juger par la couleur de ses yeux. Il m'en veut ?
VOUS LISEZ
Notre infini [TERMINE]
FantasyMathilde, possédant un don rare, est mise au pied du mur. Son père l'oblige à se marier avec ce parfait inconnu, reconnu pour être son âme sœur, pour qu'elle soit protéger contre un mystérieux danger dont on lui rabat les oreilles. De plus elle n'es...