Néant ( Ulquihime )

Chapitre 5 : Le lycée

  La semaine suivante, Orihime trouva le moyen d'emmener Ulquiorra dans ce qu'elle appelle, le lycée. Bien sûr, il ne savait pas ce que c'était, et il ne savait pas non plus ce qu'on y faisait. Alors Orihime avait dû tout lui expliquer, de A à Z.

" Un endroit de pur éducation pour humain... " Avait-il pensé.

Une fois arrivés, Orihime salua quelques personnes, accompagnée d'Ulquiorra. Ils montèrent ensuite dans la salle de classe où plusieurs groupes étaient formés, deux de garçons, deux de filles. Dans un groupe les amies d'Orihime et Tatsuki, dans un autre, le reste des filles, dans l'avant dernier, Ichigo, Chad et les autres garçons et dans le dernier le reste des garçons de la classe. Les yeux des garçons du groupe d'Ichigo levèrent les yeux à la pression spirituelle qu'ils sentaient. Ils furent bien surpris de découvrir un arrancar dans leur classe. Ulquiorra se détourna de la scène pour aller vers la porte alors qu'Ichigo se ruait vers lui..

" Qu'est-ce que tu fou là toi ? " Une voix dure s'éleva dans l'air et Ulquiorra se retourna pour faire face à la personne qui lui parlait. Il ne fut pas si surpris que ça au final.

" Ichigo Kurosaki ? Je n'aurais jamais pensé que tu viennes jusqu'à moi. " Répondit-il, en fixant l'orangé de ses yeux verts.

" Tu parles... " Souffla Ichigo en détournant le regard. Ils sont ensuite partis dans une conversation assez étonnante alors que de l'autre côté, une toute autre chose se préparait.

A peine après être arrivée, Orihime laissa Ulquiorra seul pour ensuite se diriger vers les filles, mais à mi-chemin, elle s'arrêta en face de Rukia, elle ne lui avait pas parlée depuis qu'ichigo lui avait dit qu'il aimait Rukia. Et même de loin, Ulquiorra et Ichigo remarquèrent le malaise. Cependant. Ils ne s'attendaient pas à ce qui allait se passer. Quand Rukia remarqua Orihime entrain de la fixer, elle eut en grand sourire avant de courir vers la jeune femme et de la prendre dans ses bras. Mais Orihime ne lui rendit pas son étreinte. Rukia releva la tête avant de regarder la rousse, l'interrogation marquant son visage.

" Qu'est-ce qui ne va pas ? " Questionna alors la Kuchiki.

Orihime ne répondit pas et s'en alla en la snobant complètement. Rukia la regarda tristement. Qu'est-ce qui n'allait pas avec elle ? Une main se posa sur l'épaule de la shinigami, c'était l'orangé, qui fini par lui sourire avec compassion alors que la cloche sonnait, annonçant le début des cours.

Le temps de midi arriva bien vite et Ulquiorra fut présenté à tout le monde. Passant de Keigo jusqu'à Chizuru, n'oubliant pas de passer par Tatsuki. Mais il fut aussi présenté au reste de leur classe . Les cours ont repris peu de temps après. Mais durant tout le reste des cours, personne de remarqua le regard d'une jeune fille au fond de la classe fixé sur Ulquiorra, tout en parlant avec les filles qui l'entouraient.

A la fin de cours, une jeune fille aux cheveux longs noirs, Kimiko, se présenta à Ulquiorra. Affichant un peu sourire, elle essayait temps bien que mal de flirter avec lui. Mais de loin, quelqu'un d'autre les fixait, une jolie rousse du nom d'Orihime Inoue. Celle-ci rejoint Ulquiorra avant de l'attraper par le bras et de s'en aller avec un sourire narquois envers Kimiko.

" Que fais-tu femme ? " Demanda Ulquiorra sans aucune réponse obtenue.

À l'arrivée de ces amies, Kimiko ne put alors s'empêcher de cracher sur le dos d'Inoue.

" Je déteste cette fille. " Commença-t-elle. " Il y a deux ans elle a essayer de mettre le grappin sur Yukio, le beau gosse du moment. Ensuite elle a essayer d'avoir Kurosaki, qui lui ne l'aimait pas, et maintenant... Maintenant elle veut le nouveau ! Cette fille ne pense qu'aux conquêtes, je ne l'aime mais vraiment pas cette grosse salope. " Termina-t-elle, un regard mauvais envers l'autre jeune fille. Mais Kimiko préparait déjà sa petite vengeance.

Plus tard dans la soirée, Orihime du partir faire les courses, comme souvent d'ailleurs. C'est donc avec un dernier sourire envers son invité qu'elle partit de chez elle. Quelques minutes plus tard seulement, quelqu'un sonna à la porte, Ulquiorra se dit donc qu'il devait aller ouvrir. Il trouva sur le seuil de la porte, une Kimiko mouillée par la pluie.

Elle entra dans la maison s'en même y être invité, après tout, elle s'en fichait bien d'avoir l'autorisation ou pas puisque "la peste rousse", comme elle le disait si bien, n'était pas là. Elle ferma la porte et se mit à pousser Ulquiorra vers l'arrière lui faisant faire quelques pas en arrière. Ulquiorra ne se laissait pas faire et essayait de repousser la jeune fille à son tour pour l'éloigner de lui. Il a, pendant une seconde, pensé à la repousser plus violemment, mais ce n'était pas son style, et puis il n'était pas un rustre. Orihime lui avait aussi dit qu'il ne pouvait pas essayer de lui faire du mal, étant devenu humain. Elle réussi par la suite, et avec beaucoup d'efforts, à le faire tomber sur le canapé. Elle grimpa sur lui et un grand sourire prit place sur son visage. Elle laissa ensuite un doigt glisser le long du torse de l'homme aux yeux vers, mais il n'aimait pas du tout, et a reprit sa main en la regardant quelque peu méchamment.

" Si c'est pour les seins j'en ai de plus gros. " Continua-t-elle. Ulquiorra ne pouvait avoir l'air plus dégoutté à ce moment là.

Par chance, ou peut-être pas finalement, le bruit d'une clé que l'on insère dans la serrure se fit entendre et Orihime rentra dans l'appartement, essoufflé. Elle était au bord de la crise cardiaque quand elle aperçu la scène. Elle se dit qu'il ne valait mieux pas les déranger et elle a courut directement dans sa chambre, ne manquant pas de verrouiller la porte.

Kimiko se releva alors d'Ulquiorra, et se détourna pour marcher vers la porte, un sourire malveillant sur ses les lèvres assez fines. Elle ouvrit l'ouvrit et se retourna pour faire un dernier clin d'œil à Ulquiorra, toujours assis sur la canapé.

" Réfléchis bien. " Et elle partit.

Elle marcha quelques minutes dans la rue, prête à enfin rentrer chez elle, et appela un ami.

" Non seulement cette fille lui lave presque le cerveau mais en plus elle le garde chez elle. C'est écœurant et salop, j'dirais. " Kimiko était en rogne, et elle était loin de les laisser tranquilles.