le poème

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Chapitre 9

Je vais prendre des livres dans mon casier. En ouvrant la porte, une feuille tombe par terre. Je la ramasse et la lit :

«Jeida, mon amie,

Quand tu es rentrée dans ma vie,

Mon cœur a basculé,

Et mon univers a changé,

Ta présence parmi nous,

Es tout un atout,

Surtout pour moi,

Car maintenant je ne vis que pour moi,

Ta beauté et ton intelligence sont supérieur,

Puisque tu ne fais pas souvent d’erreur,

Et je ne souhaite que ton bonheur,

Pour moi, tu es une fleur,

Ne te sens pas froissée,

Par ma présence obligée,

Mais je ne peux m’empêcher,

De t’aimer,

C’est peut-être trop te demander,

De bien vouloir m’aimer,

Mais moi je n’y peux rien,

Car mon cœur est rendu tien.»

Je reste bouche bée. Mais qu’est-ce qui peut bien m’avoir écris ça. Je tourne la lettre. Il n’y a pas de signature et c’est écrit à l’ordinateur. Je sens des papillons dans mon ventre lorsque je pose mes yeux sur le message. J’ai la bouche sèche. Quelqu’un m’aime. Un gars de l’école est amoureux de moi. Où bien est-ce une mauvaise blague? En tout cas, je ne peux pas rester indifférente au message.

Durant tout le reste de la semaine, j’essaie de découvrir qui seraient l’auteur du poème. Sans résultat. Je n’en ai parlé à personne. Si c’est une blague je ne veux pas que tous le sache.

Des messages troublantsWhere stories live. Discover now