Chapitre 5

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Ok... donc il me laisse la, sans rien me dire de plus en se barrant. Génial!

Mon regard dérive vers la fenêtre. Je pourrais très bien passer par celle-ci pour rentrer chez moi...

Je m'approche donc lentement de la fenêtre et essaye de l'ouvrir. Affaibli par le produit que l'homme m'a mis sur le nez, je n'arrive pas à faire bouger la poignée d'un seul centimètre, ce qui me fait souffler de rage. J'essaye tant bien que de mal, mais rien à faire.

Je cherche du regard un objet qui pourrait m'aider à casser la vitre puis mes yeux tombent sur les trophées. Oui, c'est mal, mais je veux juste me barrer et rentrer chez moi.

Je m'approche lentement de ceux-ci. Je me dépêche de barrer la porte à clefs. Me redirige vers la fenêtre et du coup le plus fort que je peux. La vitre finit par se briser au bout du troisième coup, dans un bruit strident. Je sors, faisant attention à ne pas me couper, puis me retrouve sur un tout petit rebord du 2e étage... Super!

Ouais, ce n'était pas une si bonne idée en fin de compte!

— Mélissa, mais qu'est-ce que tu fout? Ouvre moi la porte! Me cri Stéphane.

— Bon sang... je chuchote à moi même. Fout moi la paix, tu veux ? Je continue en hurlant.

— Nan, mais t'es folle ou quoi? Ouvre moi cette porte ou je la défonce

— Ouais, c'est ça ! T'es même pas cap'!

VRAK!

J'en reviens pas... Il a vraiment défoncé la porte! La seule option que j'ai est de sauté.

— Mélissa! Non! Ne fais pas ça!

Je saute au moment où il voulu m'attraper. En atterrissant par terre, je fait une roulade. Me relève rapidement me dépêchant de rentrer chez moi, ignorant les cris de rage que me lance ce fou à lier. 

Une vie... mouvementé. -- 1. Stéphane [RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant