Chapitre 34

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Je prépare mes bagages. Le camion de déménagement est supposé arriver demain, alors je prépare tout, je range la maison, fait des valises etc. Je ne l'ai dit a personne, même pas à Catherine et Audrey. Je me suis levée à six heure ce matin, et la il est 3 heure de l'après midi. Je sais se que vous allez me dire...

« Nan, mais t'es folle! » C'est ça?

Oui, mais toi tais toi.

Bon, ok sa va...

Merci...

Je suis perdue dans mes pensées. Le camion est déjà commandé, je ne peux plus annulé, mes amis vont me manquer... mais je ne veux plus leurs infliger quoi que se soit. Je n'en vaut pas la peine. La sonnette de ma porte me sort de mes pensées.

-MÉLISSA GAGNÉ! OUVRE MOI CETTE PORTE TOUT DE SUITE OU JE TE JURE QUE J'APPELLE CÉDRICK POUR QU'IL VIENNE LA DÉFONCER! Me cri Catherine.

-T'oserais même pas!

-EN ES-TU CERTAINE?

-Plus que certaine! Dis-je en rigolant.

Je sursaute quand un bruit sourd se fait entendre. Ok, il a vraiment défoncé la porte. Je me retourne et vois Catherine arrivé, avec Cédrick et Audrey sur les talons. Elle est furieuse.

-Bon, tu vas encore me faire la morale? Demandais-je.

-COMMENT AS-TU OSÉ?! TU NE NOUS A JAMAIS AVERTIS QUE TU PARTAIS! À NEW YORK EN PLUS! POURQUOI?

-Wow, calm down Cath! Dit Cédrick.

-Toi, la ferme! Lui dit-elle.

Elle se retourne vers moi.

-Alors? J'attend une réponse « chouette »!

La façon dont elle prononça mon surnom me brisa presque le cœur, me refaisant penser à Stéphane. Une larme coule le long de m joue. Je regarde fixement Catherine. Ses yeux noirs de colère se transforment rapidement en peur, elle se sent coupable, je le vois. Je regarde ensuite Audrey. Elle ne dit rien et à l'air de comprendre ma situation.

-Je... je suis désolé, je ne sais pas se qui m'a pris. Dit doucement Catherine.

-Sors...

-Méli...

-Sors!

Elle ne dit pas un mot et rebrousse chemin.

-Alors tu t'en vas vraiment? Me demande Audrey.

-Oui...

-Tu vas nous manquer... Tu ne cesseras jamais d'être notre amiE, saches le.

-Et vous ne cesserez jamais d'être les miens.

Je la serre dans mes bras pendant de longues secondes avant de la lâcher. Une larme coule le long de sa joue.

-Relax, je vendrais vous visiter. Lui dis-je.

Elle émet un faible hochement de tête avant de sortir de la pièce.

-Alors, c'est ici que ça s'arrête petite sœur?

-On dirait bien frérot.

Il s'approche de moi et me prend dans ses bras.

-Pourquoi as-tu gardé ce secret? Tu aurais pu nous en parler...

-Je sais, mais je ne savais pas comment vous l'annoncer... j'avais peur je crois.

Une vie... mouvementé. -- 1. Stéphane [RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant