PROLOGUE

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"Aria, le déjeuné est prêt ! lança sa mère depuis le rez de chaussée.

"Aller, viens, tu vas être en retard à l'université, tu prends le bus à dix heures, tu te rappelles ? ajouta- elle.

L'université..., pensai-je.

Puis tout me revint d'un seul coup.

J'allais rentrer à l'université après trois ans de lycée.

L'université était situé à 30 minutes à vélo. J'avais récemment demander à mes parents si je pouvais   aller en internat, comme mes deux amis. J'avais besoin de prendre un peu mes distances avec eux, depuis leur séparation.

J'étais tout à fait réveillée, maintenant, avant de me lever, je regarda le réveil: 8 H 24, ensuite je descendis l'escalier jusqu'au rez-de-chaussée. Lorsque j'entrai dans la cuisine, sa mère était en train de préparer le déjeuné.

"Tu es déjà prête ? lui demandai- je en réprimant un bâillement.

"Oui, j'ai un rendez- vous à dix heures et quart. Déjeune tranquillement, tout est déjà prêt.

Je saisis un bol ou je versa du café- au- lait et je grignota des barres chocolatés, mes préférées.

"Bon, je t'ai préparé ton sac, lui dit sa mère, et j'ai parlé aux parents de Jake et à ceux de Dakota, ils les emmèneront à l'arrêt de bus ou tu les y rejoindras, moi, je ne peux pas t'y emmener, j'ai le rendez-vous, tu sais, tu iras en vélo.

"Et ou je laisserai le vélo ? interrogeai-je.

"Il y a un parking à deux roues, non loin, c'est payant, donc je te donnerai cinquante euros, ça devrai suffire pour un mois.

J'hochai la tête, non que l'idée de faire vingt minutes à vélo m'enthousiasmais, mais de toute façon, je n'avais pas le choix.

Ma mère se leva, m'embrassa le front et ajouta:

"Je te revoie dans un mois.

Puis elle sortit. Je lui en voulait un peu de m' abandonner comme ça, à l'un des moments les plus importants de ma vie. Mais inutile de m'apitoyer sur mon sort, il me reste des choses à faire.

Je termina de déjeuner et remonta dans ma chambre.

Sur le lit, je trouva des fringues spécialement choisi par ma mère: une jupe bordeaux, un chemisier kaki, des baskets blanches et un débardeur noir.

Je rangea le tout dans mon armoire et compris avec un soupir que je devrai refaire tout mon sac si je ne voulais pas finir avec des jupes de toutes les couleurs pour chaque jour.

Je sortis de mon armoire un jean kaki, un chemisier blanc et les baskets blanches sortit par ma mère.

Bon, dis- je à voix haute, il faut faire le sac, maintenant.

Je fis mon sac en remplaçant la quasi- totalité de se que ma mère y avait mit puis je descendis au rez- de -chaussé, mon sac sur le dos.

Quand je sortis de chez, moi, et que je partis vers l'université, en route pour un endroit inconnu, l'espace d'un instant, je fus terrifiée, et je regretta ma décision d'internat, puis, je me dis que, de toute façon, à défaut de mes parents, mes amis seraient la pour moi.

School of FearOù les histoires vivent. Découvrez maintenant