CHAPITRE 3 _ Au loup !

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Au centre de la petite clairière, se trouvait un loup.

Ce dernier était tourné vers moi, comme si il attendait mon arrivée depuis un moment déjà. Son pelage était d'un noir de jais, ses yeux d'un bleu profond.

Quand il me vit, il se leva et s'avança vers moi.

Je trouva enfin le courage de fuir.

Je fila à travers les taillis courant aussi vite que possible. Mais le loup me rattrapa et me mordis à la jambe.

Je m'étala de tout mon long. En me retournant, je constata que le loup m'observait avec pitié.

De la pitié ? Je deviens folle ! pensais- je.

Mais le loup fit volte- face et s'éloigna.

Tout à coup je me rendis compte que les arbres qui m'entouraient ne m'était pas familier.

Je suis perdue ! songeai- je avec horreur.

Je me releva facilement, la morsure n'était guère douloureuse.

Je tenta de trouver le chemin du retour, et, enfin au bout d'une heure et demi de recherche, je vis le grand bâtiment, au loin.

Je me mis à courir, avec l'impression que rien ne m'arrêterai, que je pourrai courir sans jamais m'arrêter, pour toujours. Je fila en douce vers les dortoirs.

Je percuta soudain Jake, qui, lui, je le compris, partait à ma recherche.

"Aria ! Tu es la ! J'allais partir à ta recherche ! Ou étais- tu ? ajouta t-il en me dévisagea d'un air perplexe.

"Je...je suis partie dan la forêt...répondis- je.

"Dans la forêt ? répéta t-il.

Je le contourna pour monter les escaliers. Il m'attrapa par le bras, visiblement, il n'avait pas terminé.

Un grondement monta de ma gorge. Nous nous dévisageâmes tous deux d'un air surpris, puis je m'enfuis pour de bon. Je l'entendis crier:

"Aria, attends !

Mais je ne m'arrêtai pas. Quand j'arrivai dans le dortoirs des filles je me changea et me glissa dans mon lit, avant de m'endormir, je regarda le réveil: 15H15.

.........................................Cinq heures plus tard......................................

"Aria, tu viens, on va manger le repas de soir, à la cantine, tu as raté le repas de midi, quand tu étais dans la forêt.

Voyant que je ne répondais pas, Dakota descendit. Soudain, une vive douleur me tira de ma somnolence. J'examinai la morsure, elle avait gonflé.

Je me rendis à l'infirmerie et montra ma morsure à l'infirmière. Celle- ci la contempla d'un air horrifié et saisit son téléphone avant de composer un numéro.

"Venez voir s'il vous plait, il s'agit d'une morsure !

Je n'entendis pas la réponse de l'interlocuteur.

"Oui, je lui dis de rester.

Elle raccrocha et évita mon regard. Finalement, je me résigna à attendre.

Une adulte d'une quarantaine d'années entra enfin dans la pièce. Ses longs cheveux roux étaient retenus en une queue de cheval, ses yeux bleus me dévisageaient avec inquiétude.

L'infirmière lui montra la morsure et l'inquiétude dans ses yeux redoubla.

"Je suis désolé, lâcha finalement la dame.

"Désolé de quoi ? répétai- je, ce n'est qu'une morsure.

"Non, je vais devoir....,elle échangea un regard avec l'infirmière et me fixa, je vais devoir te faire taire pour toujours.

Je bondis sur mes pieds.

"Vous êtes folle ! Ce n'est qu'une morsure, bon, j'y vais.

Je tira sur la porte, mais elle était verrouillée de l'extérieur.

Quand je me retourna, la dame avait disparu, remplacé par une louve, au poil brun- roux, ses yeux brun brillait de tristesse et d'inquiétude.

Horrifiée, je recula vers la porte. Elle me sauta dessus mais je l'esquiva. Elle s'écrasa sur la porte. Tout à coup, je fus prise d'une fureur indescriptible, l'infirmière me regarda avec des yeux rond et s'évanouit.

Un sentiment de toute- puissance me saisit et je m'avança vers la louve, comme si elle n'était plus une ennemie, mais une simple et vulnérable louve. Cette dernière s'aplatit contre le sol en levant de grands yeux vers moi, terrifiée. Tournant la tête vers le miroir situé sur le mur du fond, je vis à ma place, une louve, deux fois plus grande que l'autre, de couleur blanche, ses yeux rouges rubis virèrent au vert quand elle tourna la tête vers le miroir.

Je compris avec horreur, que cette louve, s'était moi.

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