Quatre.

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"Vas-y prend-moi par derrière Grayson, ça fait du bien" dis-je en gemissant.

"Ta gueule. Quoi ? Non maman c'est pas à toi que je disais ça..." reprit Grayson avec son regard assassin.

Nan mais vous avez cru quoi ? On baise pas.

"Oui, merci. Je veillerais sur elle".

Je roule des yeux en marmonnant que je suis une grande fille. Je tourne en rond dans le salon en attendant l'accord de Lisa pour la fête de ce soir.

"Mais t'as quoi dans la tête pour jouir au téléphone ?", il est énervé et je rigole de plus belle en l'enlaçant.

"Excuse moi Gray chérie. C'est ok pour ce soir ?" demandais-je impatiemment.

"Oui, on rentre à 2 heures grand max".

Je lui embrasse la joue avant de courir à l'étage du dessus pour me préparer, hier on s'est couché tellement tard qu'à midi on était pas levé.

Arrivée dans la chambre, je m'accroupis vers la valise que je n'ai toujours pas défaite.

Je sors ma paire de vans -j'aime pas les talons je suis assez garçon manqué- et ma plus belle jupe, et l'unique aussi. Une jolie jupe patineuse noire qui s'arrête au dessus des genoux et avec ça j'ai un très beau haut. Il faut bien que je fasse honneur à mes vêtements qui ne servent quasi jamais.

"Dans deux heures on s'en va" crie Grayson du salon.

J'ai largement le temps.

"Christal, ça fait dix minutes que je t'appelle" râle Gray alors que je porte une dernière fois mon attention au miroir.

Je me tiens devant lui, en me dandinant comme une pouf.

"Alors bébé Gray, tu me trouves comment ?" demandais-je avec une voix aguicheuse.

"Tu seras la plus belle".

Je souris timidement et nous sortons de la chambre en direction de la voiture, ma voiture.

"Ethan ne viens pas ?".

"T'as que son nom à la bouche ou quoi ?" dit-il, irrité.

"Ok calme-toi Gray".

Je démarre la voiture et le moteur gronde, j'adore exhiber ma voiture, elle me sert peu (pensionnat de merde) mais elle est géniale.

Le trajet se passe dans un silence pesant.

"Désolé Christal, je suis un peu tendu", il passe sa main dans ses cheveux.

"Pourquoi ?".

"Cette soirée, je la sens mal".

Mes doigts serrent fort le volant et ma machoire se contracte.

"Une fois qu'on sera arrivé, on se sépare. J'en ai plus que marre que tu ne me fasses pas confiance".

Je gare la voiture et il sort, je passerais la soirée sans lui je m'en fout.

Je m'en fout il me saoule, il m'énerve, c'est mon ami, j'ai eu tord, il me manque déjà.

Je m'en fout il me saoule, il m'énerve, c'est mon ami, j'ai eu tord, il me manque déjà

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Christal (G.D)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant