Neuf.

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Je jette encore un coup d'œil nerveux à ma montre, il est en retard.
Je suis pourtant sûre d'être au bon endroit, c'est ici qu'on passait notre temps libre, il n'y avait que lui, moi et notre insouciance.

C'est ici que j'ai pleuré pour la première fois, et c'était aussi la première fois qu'il me consolait, me serrant maladroitement contre son corps, il a toujours été là pour moi et quand j'y pense, je ne lui ai apporté que des emmerdes.

«J'espère que je ne t'ai pas trop fait attendre» surgit une voix de nul part.

Il est tellement classe, porte une chemise sombre légèrement déboutonnée, mais il semble changé.

«Non ça va, je me remémorait ce qu'on avait vécu dans cette maison abandonnée» dis-je en me levant et en marchant dans le petit salon vide.
«Tu en avais peur ici, ah ! Je m'en souviens»
«C'est vrai, on avait quoi, sept ou huit ans. C'est plus comme avant»

Je pose ma tête contre un mur.

«Non, plus du tout comme avant»
«Je... je voudrais revenir sur ce qui s'est passé hier je-»

Il me coupe en secouant la tête.

«Oublie ça tu veux, tu fais ce que tu veux, tu es belle, fêtarde et célibataire, je ne peux pas jouer le petit ami jaloux et surprotecteur parce que c'est pas mon rôle»

Il pose à son tour la tête contre le mur et me regarde.

«Je voulais te parler de ça», ses mains touchèrent les miennes et je ne voyais rien, rien mis à part cette bague.
«J'aimais énormément tes parents»murmura-t-il.

Je pris une grande respiration, parler de mes parents ravivait une douleur me martelant la poitrine.

«Ils t'adoraient aussi Gray»
«Ils...» Il mit sa main dans la mienne. «Ils voulaient plus que tout ton bonheur et ils étaient si heureux de te voir joyeuse quand on jouait ensemble plus jeunes, et ils étaient heureux de nous voir vieillir ensemble»

Une larme roula sur ma joue.

«Ta mère est venue me voir un soir,peu avant l'accident et elle m'a donné deux bagues, elle savait... que je t'aimais. Elle m'a dit que j'étais la personne en qui elle avait le plus confiance et en qui tu avais le plus confiance. Elle m'a dit de toujours être là pour toi car tu en avais besoin, tu étais si souriante, si joyeuse qu'elle refusait de te voir triste, mais tu l'as été, et tu l'es encore aujourd'hui. Je t'ai directement donné cette bague, pour me rappeler que malgré ton côté sauvage tu es celle qui a changé ma vie et je ne pourrais jamais t'en vouloir pour quoi que ce soit, ne doute jamais de leur amour, ni du miens d'ailleurs...»

Je ne répondit rien, trop occupée à contenir mes sanglots, et c'est dans ses bras je pleurais encore et encore.

Et voilà, c'était dans ses bras que je me retrouvais, sept ans après. Il me serrait fortement, je peux entendre son cœur battre à travers sa poitrine, sentir sa respiration dans mes cheveux et sa voix rassurante.

«Je t'aime Grayson» murmurais-je à son oreille.

Il met ses mains sur mon visage et souriait, il est si beau quand il sourit.
Il colle ses lèvres aux miennes et donna lieu un baiser passionné, un baiser que j'attendais depuis longtemps.

«Je t'aime aussi» finit-il par dire.

...

Et voilà la fiction est terminée !
Je suis très contente de cette fiction, alors dites moi ce que vous en avez pensé et n'hésitez pas à aller voir les autres :)

Christal (G.D)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant