Cette histoire, je l'ai retrouvée dans mes tiroirs, dans les archives poussiéreuses des clefs USB disparues et oubliées, au milieu des textes pour des concours auxquels je n'ai jamais osé finalement participer. Par manque d'assurance, de courage, de confiance en moi, en eux, en les autres. Pourtant, la plume, je n'avais qu'elle à la main, et rien- outre des pensées tumultueuses - que des histoires qui se sont bousculées dans ma tête, réclamant que je les écrive, sans même savoir vraiment où j'allais.
WATERY, c'était un projet de 50K mots, un premier roman, une première chance, qui n'était jamais assez bien selon moi, jamais "à la hauteur". WATERY, c'est ironiquement moi, incapable d'assimiler l'idée d'être auteur, et d'être égale à tous ceux qui s'acharnent jusqu'à la porte des maisons d'édition. Comme les personnages ce texte, qui s'accrochent à l'illusion que le bouleversement du quotidien se tient dans un sage train-train, qu'il frappe à votre porte et qu'il vous kidnappe, vous emmène, vous tient par la main.
Aujourd'hui, je crois que j'ai compris. Le sort a sa place dans ces tours de magie dont nous rêvons tous, c'est vrai. Mais il pourra vous croiser autant de fois qu'il lui plaira, c'est à nous d'accepter, et de mettre un pas, l'un devant l'autre, l'un après l'autre.
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WATERY
General FictionIls sont quatre, perdus dans une ville, éparpillés dans la nuit. Quelque part dans leur quotidien, il y a la survie plus que la vie, le pouvoir lâche de la routine, et des "comfort zones" sans attrait qu'on ne franchit plus - par peur, souvent; avec...
