Chapitre 4: les souffrances de Gislaine

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Chapitre 4: les souffrances de ma mère.

Non seulement Popaul n'a jamais été un bon père mais il n'a jamais été un bon mari. Pour preuve, il a toujours trompė ma mère durand leur 30 ou 40 ans de mariage. Dès la première semaine de leur mariage et jusqu'à maintenant.

Jusqu'à maintenant car ils sont toujours mariés et il considère toujours ma mère comme son épouse. Mais cela fait dix ans qu'ils n'habitent plus ensemble. Oui, Du jour au lendemain, sans un mot, Popaul est allé vivre avec une autre femme, mariée de surcroît et avec un enfant. C'est lui donc qui a séparé la femme de son mari et ils sont allés vivre ensemble tous les deux jusqu'à il y a peu.

Oui, il a toujours trompé ma mère. Je me souviens encore de leurs disputes. Ma mère qui disait à chaque fois que mon père le trompait juste après leur mariage avec la femme d'un collègue à lui. Je me souviens comme si c'était hier. Pourtant, je n'étais qu'une petite fille. Je n'avais même pas dix ans. Elle s'appelait "Sissi". Ma mère le répétait tellement que jamais je ne pourrais oublié le nom de la première maîtresse de mon père. Le mari cocu s'appelait "Claude", je le savais par les mêmes occasions.

Et puis, elles se succédaient les unes après les autres. La plupart ne faisaient que passer . Cela se terminaient avant que ma mère soit au courant. Sinon, il arrêtait tout de suite dès que ma mère est au courant. Par contre il y en a au moins quatre avec qui il est resté beaucoup plus longtemps malgré le faite que ma mère savait, que ma mère souffrait. OUI, Que ma mère était au courant, il s'en foutait. Et ce que je trouve étrange, c'est que trois de ces quatre femmes étaient déjà mariées. Parmi les quatre c'est celle avec qui il était dernièrement pendant au moins une dizaine d'années.

Ma mère souffrait et j'étais malheureuse avec elle. Tellement j'étais malheureuse que du haut de mes 9 ans, j'ECRIVAIS au JUGE pour demander le divorce de mes parents. J'expliquais toutes les souffrances de ma mère et les trahisons de mon père. Malheureusement, le Juge n'a jamais reçu ma lettre car ma mère l'a interrompu. Comment? Je ne me souviens plus. Je me souviens seulement que ma mère est venue me chercher à l'école une fois (d'habitude je rentre toute seule ou avec des amis en vélo). Elle était avec son vélo. Dès qu'on est arrivé à la maison, elle m'a montré ma lettre. Et elle m'expliquait que je ne pouvais pas écrire une lettre comme cela. Que ce soit la première et la dernière fois que j'écrivais une lettre comme cela. Elle m'expliquait aussi que si elle restait avec notre père c'était pour nous. Car nous devions vivre avec notre père. Moi, je ne la comprenais pas. Tout ce que je savais c'était sa souffrance. Comment elle pouvait vivre avec un homme qui la faisait souffrir tout le long de la journée, sept jour sur sept? Mais je respectais sa décision alors à partir de ce moment là, je souffrais dans mon côté. À chaque dispute, je me mettait dans un coin pour écouter. Sinon, comme je n'en pouvais plus, je bouchais mes oreilles. Mais à cette époque là, j'étais encore petite fille que je ne savais pas qui étais la femme.

"Nathalie" est une autre maîtresse de mon père. Elle était célibataire. Mais elle n'était pas mieux que les autres. C'est la fille de la meilleure amie de ma mère. Elle venait chez nous tous les jours. Elle arrivait le matin soit disant pour attendre l'heure à laquelle elle devait aller à ses cours. Elle rentrait chez nous à midi pour manger. Elle s'asseyait à table avec mes parents. Elle faisait la sieste avec moi dans ma chambre en attendant l'heure pour l'après midi. À quatre heure elle revenait. C'était ainsi pendant des mois sans que ma mère (et nous évidemment) ne se doutait de rien. Après tout, c'était la fille de sa meilleure amie et elle suivait des cours de dactylographie ã cinq minutes à pieds de chez nous. Donc pour tout le monde, c'était logique qu'elle était là tout le temps. J'avais plus de vingt ans et je la considérais comme une amie.

Ce sont les voisins qui ont mis les puces à l'oreille de ma mère. Au début, elle ne croyait pas. Alors, elle expliquait qu'elle était au courant que mon père déposait la fille avec sa voiture car elle sortait de chez nous. Mais comme on venait souvent lui raconter cela que finalement, elle a pris ses gardes. Hélas, c'était la stricte vérité. Popaul la trompait avec la fille de sa meilleure amie. En vraie amie, la maman à tout fait pour séparer sa fille de mon père mais en vain. Ils ont continué à se voir et même plus en cachette car de toute façon, tout le monde était au courant disaient-ils. C'était la première fois que j'entendais mon père parler de quitter ma mère. De son côté la maman menaçait la fille de ne plus jamais l'appeler maman si elle continuait de voir mon père. Rien à faire. Je sais car je l'ai entendu que la meilleure de ma mère a vraiment tout fait pour séparer sa fille de mon père. Mais Nathalie était assez grande pour prendre ses décisions toute seule et elle disait à ma mère face à face que jamais elle ne le quitterait. Et Popaul disait la même chose de son côté. Finalement, ce que je regrette sincèrement, c'est l'amitié entre les deux femmes qui en a payé les frais des trahisons de leurs proches. Ma mère disait à sa meilleure amie que comme elle ne pouvait pas maîtriser sa fille, elle ne voulait plus la voir. Je comprenais ma mère dans sa souffrance, mais je trouvais cela très dommage. Et depuis cette époque là, elles ne se voyaient plus. Pourtant, Popaul et Nathalie se sont quittés d'eux mêmes une fois que les pressions sur eux sont tombés. Juste le temps de gâcher l'amitié de ma mère.

Je voulais un père...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant