Vendredi, 23h56

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La lumière puissante de la lune éclaire la voie lactée pour laisser apercevoir des milliers d'étoiles gravées dans le ciel telle une peinture éternelle. Le noir intense de la nuit sombre me rappelle ma propre enfance. La façon que j'avais de regarder les cieux, en pensant à une personne chère à mes yeux à des milliers de kilomètres regardant le même ciel, la seule et unique même lune,cette façon n'a pas changé. Je suis éphémère, mais le ciel, lui,restera ici tout au long de ma vie, et bien après encore. Je nous revois tous les deux. Toi, me montrant du bout des doigts la beauté du ciel après une balade tardive dans les rues de Paris, et moi, t'observant avec curiosité et fierté. Ce soir-là, le ciel faisait refléter la lune dans le fleuve de toute sa magnificence, comme si le ciel était un peintre peignant le portrait de la lune sur sa toile, en l'occurrence ici c'était sur l'eau. Je te revois m'apprendre l'astrologie et toutes ses théories. Je repense alors à tous nos moments passés ensemble, toutes nos années à être des gens biens. Ces souvenirs se brouillent et s'envolent avec la fumée que je viens de recracher par la bouche se dirigeant en hauteur, ils disparaissent et s'effacent en une fraction de secondes. Je disperse alors les quelques cendres tombantes de ma cigarette dans les airs pour ensuite écraser cette dernière dans un cendrier proche de moi. J'observe alors de mon balcon l'immensité de la beauté que me laisse apprécier Paris. C'est une vue à couper le souffle. Un bâillement s'échappe alors de ma bouche, étirant toute ma mâchoire et me laissant deviner que mon corps n'a pas la force de rester une minute de plus à observer le paysage. Je regarde une dernière fois la lune et espère que tu toises cette dernière aussi, peu importe l'endroit où tu es, je te reverrai. Je pars alors me coucher dans l'espoir d'enlever cette pensée nostalgique qu'il me reste de toi.Mais cela ne marche pas. Lorsque que je tente de m'endormir dans mon lit, une image dans ma tête fait son apparition. C'est toi. Je te vois partir au loin. Je nous vois nous dire au revoir une dernière fois comme si nous allions nous revoir le lendemain. Cette image passe en boucle dans ma tête et la souffrance qu'elle me provoque ne cesse de s'amplifier. Je réalise alors que cela fait déjà bien longtemps que je t'attends, que je ne t'ai pas revu, que tu me manques. Je t'ai attendu un bon nombre de fois devant le pallier de la porte en espérant que le bruit de tes pas résonne en moi et me soulage de mon omniprésente crainte. Voilà maintenant quatre longues années que tu es partit et que je n'ai pas eu une seule nouvelle de toi. J'ai toujours pensé que j'allais te revoir un jour,ou même que j'allais savoir ce que tu étais devenu, mais maintenant je me suis habituée à ton absence, s'en est devenu un mode de vie.C'est sur ce goût légèrement amer que je finis par m'endormir.

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Voilà la première partie de ma nouvelle ! C'est très court, évidemment, je l'avais prévenu dans la description mais c'est ce qui fait tout le charme d'une nouvelle. Le fait que se soit court me limite à peu d'éléments dans l'histoire mais au final je préfère cette fluidité. J'espère que vous allez apprécier cette petite histoire, et que vous allez tenter de la suivre. :) Je tiens à dire que j'ai commencé à écrire cette nouvelle pour un devoir noté en classe avec pour simple thème "Une retrouvaille entre deux personnes" mais j'ai décidé de ne pas simplement la donner à mon professeur, j'ai décidé de vous la faire partager sur Wattpad.

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