Nouveau départ, nouvelle vie.

Chapitre 6 : Le début du cauchemar.

POV Adriana

Deuxième journée de cours. Aujourd'hui, je n'ai pas cours d'économie, donc pas de Nathan, donc une bonne journée en perspective. Heureusement, je ne suis avec lui qu'en cours d'économie. Malheureusement, j'ai cours d'économie deux heures le lundi, et deux le jeudi. Mais bon, avec un peu de chance il va m'ignorer et me laisser tranquille. 

Je partis donc en cours avec ce bon état d'esprit. En arrivant, je vis Doriane et Audrey qui m'attendaient devant les places pour moto. Tiens, il y en a une autre comme la mienne. Je me demande à qui elle peut bien appartenir. 

-"Salut Adriana", me dit Doriane tout en me faisant la bise. "Classe ta moto."

-"Ouais, elle est vraiment classe. Mais malheureusement, tu n'es pas la seule à avoir ce modèle. Nathan a la même, et il n'est vraiment pas du genre à accepter que d'autres personnes aient la même moto que lui. Il est du genre monsieur mieux que tout le monde, si tu vois ce que je veux dire.", renchérit Audrey. 

Oh oui, je vois très bien ce qu'elle voulait dire. Il avait fallu que ce soit lui qui est la même moto que moi. Mon humeur positive de ce matin s'envola en fumée. Je décidai de raconter toute l'histoire aux filles. Ma "rencontre" avec Nathan en cours d'économie, son caractère désagréable, l'épisode d'hier soir dans sa chambre, et comme je plaignais Simon de devoir vivre avec lui.

-"Oh la la. Ma pauvre Adriana!", compati Doriane. "Tu n'as vraiment pas de chance. Ce qui est sûr, c'est que maintenant qu'il t'as pris pour cible, il ne te lâcheras jamais."

-"Tu devrais peut-être en parler à Simon.", me conseille Audrey. "Lui, il est très gentil et il saura te protéger contre son frère."

-"C'est gentil, mais je ne le connais pas encore assez pour le déranger avec mes problèmes. Avec un peu de chance, si je l'ignore et quej e ne réagis pas à ses piques, ça se tassera peut-être tout seul."

-"Je l'espère pour toi, en tout cas, tu peux compter sur nous si besoin.", me dit Doriane tout en me prenant dans ses bras. Je n'ai pas l'habitude de ce genre d'affection, n'ayant jamais eu le temps ni le cœur de me faire beaucoup d'amis sachant que je ne pourrais pas les garder de vue.

-Oui, compte sur nous pour lui botter les fesses si il continue à jouer au con avec toi!", s'exclame Audrey d'un ton enjoué.

-"Merci les filles, c'est gentil".

Nous n'eûmes pas le temps de continuer cette conversation, la cloche sonna. Il est temps d'aller en cours. Premier cours, philo avec Audrey, puis maths avec Doriane. En arrivant en cours de biologie, j'eus le plaisir de voir Simon qui m'appelle pour m'asseoir à côté de lui.

-"Salut Adriana. Ça va?"

-"Ça va bien. Et toi?"

-"Ça va très bien, c'est cool  qu'on soit encore ensemble en cours. Au fait, je suis désolé, je n'ai pas pu être là hier soir, on a du répéter plus longtemps que prévu."

-"Ne t'en fais pas, ton père et ta belle-mère sont très sympa."

-"Oui, c'est vrai que j'ai plutôt de la chance. Le seul problème, c'est le comportement de mon demi-frère. Nathan, c'est lui mon demi, c'est ce que j'essayais de te dire hier."

-"Oui, je l'ai croisé hier chez tes parents. Je comprends que ça ne doit pas être facile de vivre avec lui."

-"Il était là? J'espère qu'il n'a pas joué au con avec toi!", s'indigne Simon. "C'est pas tant de vivre avec lui le problème, mais son comportement désobligeant avec mon père et avec toute personne qu'il ne trouve pas assez bien pour lui."

-"Non c'est bon, il ne m'a rien fait. Oui, je vois..." Je préfère lui mentir, plutôt que de lui causer des soucis en plus. 

-"D'accord, tant mieux, je ne voudrais pas qu'il te fasse du mal. Tu es une fille bien, et tu ne mérites pas qu'un con tel que lui s'acharne sur toi."

-"merci, c'est gentil.", dis-je en rougissant. Son compliment m'avait fait tout drôle, il était vraiment trop gentil. 

Le reste de la journée se déroula sans encombre, jusque 17h, où je me dirigeais vers mon casier. Je l'ouvris, et là, je crus que j'allais péter un plomb. Il y avait écris, dans le fond de mon casier en gros et rouge "MORUE". Ça ne pouvait être que lui! Il avait eu le culot d'ouvrir mon casier, comment avait-il fait sans se faire prendre? 

Je compris pour de bon qu'il ne me lâcherait pas quand il passa avec sa clique, composé de 3 blondes et 2 mecs baraqués, près de moi. Il me bouscula sans gêne. Il s'arrêta et me regarda dans les yeux, d'un regard froid, sombre et haineux comme je n'en avais jamais vu avant.

-"Oups, je t'avais pas vu, MORUE!", me lançe-t-il d'un ton dédaigneux. Sa petite clique éclata de rire.

Je préfére ne rien répondre, je ne suis pas de taille seule, face lui et sa bande. De plus, je suis seule avec eux dans le couloir, sans personne pour m'aider, je préfère partir.

-"C'est ça casses-toi MORUE! Comme hier soir dans ma chambre hein! Ahah!"

Je n'ai qu'une seule envie, le baffer.  A la place de ça, je préfère être rationnelle, et je rentre chez moi. De plus, je n'allais pas laisser ce con me gâcher l'existence. Je décide donc de continuer à l'ignorer, en espérant qu'il finirait par se lasser. Heureusement, j'ai mes amis, et aussi Simon...