Chapitre 4: «J'accepte.»

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Chapitre 4:

Précédemment:
«Je leur dis au revoir puis monta dans ma chambre, je me laissa tomber complètement sur mon lit et il ne fallut pas beaucoup de temps pour que je tombe dans un sommeil profond.»

Des milliers d'arbres m'entouraient, des fleurs poussaient sur le sol vert. Un soleil brûlant était accroché au ciel.
J'étais en paix avec moi.
Je me sentais vivre, libre, heureuse.
Tout ce pois qui pesait sur mes épaules s'effondrait en un instant.

Plus je marchai entre ses arbres aussi grand les uns que les autres, j'apercevais une silhouette.
Au bout de quelques instant, je reconnus cette sombre, je ne comprenait plus rien.
Samis était là devant moi. Pourquoi est-il ici? Pourquoi est-il dans mon monde à moi? C'est mon jardin secret.

Je levai le bras pour essayer de le toucher mais je ne pus faire aucun mouvement, comme si mon corps était paralysé, impassible de mouvement.
J'avais fermé les yeux, prise de panique.

-Réveilles toi grosse vache !

J'ouvris soudainement mes yeux et je vis le visage de Samis au dessous du mien.
Je me levai en sursaut et je vis le décor de ma chambre au tour de moi. Encore ce rêve. Toujours ce rêve.

Je posai mon regard sur celui de Samis puis lui demande:

-Qu'est-ce que tu fous là?

Tant de délicatesse Laura.

-Ah ouais? Je passe voir ma cousine préféré et tu m'accueilles comme ça ? Blagua-t-il en esquissant un petit sourire.

-Tu n'en as qu'une de cousine. Lui fis-je remarquer en me levant et en baillant.

Je me dirigeai vers ma salle de bain voulant prendre une douche mais Samis était sur mes pas.
Ce n'est pas une ça m'agace mais je déteste parler avec quelqu'un de bon matin.

-Je peux prendre ma douche? Où tu veux te joindre à moins peut-être? Lui dis-je en me retournant vers lui

Il sourit mais je ne sais pas pourquoi, je ne suis jamais de bon d'humeur le dimanche et puis j'ai horreur des personnes qui sont heureuses le matin.
Je comprend pas. On vient juste de se réveiller et on sourit déjà? Je préfère d'abord laisser le temps à mon cerveau de remettre les idées en place puis je sourirai... Peut-être. Enfin, je mangerai d'abord.

-Attend, c'est important. Me répondit-il en entrant dans salle de bain avec un visage sérieux.

Je le suivis et le regardai avec un air de dire: «Je t'écoutes.» Mais il ne sembla pas avoir compris.
Donc je décidai de prendre la parole.

-Qu'est-ce qui est important?

Mon cousin s'approcha lentement de moi avec un air grave sur son visage. Je commençai à paniquer. D'habitude Samis c'est le genre de garçon qui ne se prend jamais la tête et qui rigole h24 pour n'importe quoi.
Ce comportement lent m'agace légèrement.

-Bon?! Demandai-je presque impatiente.

-C'est qui le mec en bas avec ta mère? Me demanda-t-il en croisant ses bras sur son torse.

-oh... Murmurai-je gênée.

Je ne savais pas trop quoi répondre à cette question. Je ne m'y attendais pas du tout et je ne savais pas si je devais lui dire la vérité en lui mentir.
Puis si je lui mentais, quel genre de mensonge lui sortirai-je?
"Ah lui? C'est le patron à ma mère, il n'a plus d'endroit où habiter et ma mère a décider de l'héberger."
Au tant lui dire la vérité si c'est pour passer pour une conne qui essaye de passer crédible.

Bad girl... Or no.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant