Kendigo

Chapitre 1

Enfin, ce soir je vais pouvoir nourrir le démon qui me ronge, calmer son appétit bestial. Ce soir, je vais encore sentir la peur autour de moi. Je m'enfuis discrètement par ma fenêtre et arrive sur le trottoir. La rue est vide. Je me dirige là où se rassemblent les jeunes le soir, j'arrive dans une petite rue sombre et je réfléchis à un plan. Une fois le plan trouvez, je l'exécute. D'abord, trouver une jolie fille un peu naïve. Elle est là, en face de moi, assez simplement vêtue : elle porte une minijupe noire et un top rouge. À peine la conversation entamée que je lui plais déjà, je l'a fait sortir habilement de la boîte de nuit et je l'emmène dans une forêt. Comme elle est un peu éméchée, elle se plie à tout ce que je lui induis. Je commence à la câliner, doucement, tendrement.. Aveuglée par mes charmes, c'est le bon moment. Je lui bande les yeux, l'attache à un arbre. Je m'approche doucement d'elle, l'embrasse doucement, je tiens ses lèvres un peu charnues entre mes dents. Je lui mordille les lèvres, de plus en plus fort, elle commence à avoir mal et à me demander d'arrêter, mais au plus elle me le demande, au plus je l'a mord. Elle saigne, je finis par la mordre tellement fort que ses lèvres  s'arrachent dans ma bouche. Sans même les mâchées, je les avale. Pendant qu'elle crie de douleur, le son étouffé par le sang qui remplie sa bouche, je ramasse un morceau de bois pas trop gros mais suffisamment résistant que je plante dans son ventre, juste pour m'amuser à la faire souffrir. J'arrache ses vêtements facilement et sans qu'elle ne s'en rende compte tant la douleur l'étourdi.
Ce soir, j'ai envie de m'amuser, je veux voir son sang coulé sur le sol, je veux que ses cris rythment mes coups. J'aime quand elles sont si fragiles. J'attrape mon couteau, j'en peux plus, l'odeur délicate de son sang m'excite trop ! Je craque et la rue  de coups, le sang gicle sur moi, dans ma bouche je sens son coeur battre encore une dernière fois, ce coeur que je viens de lui arracher. Je ne peux pas m'arrêter là, je l'a dévore, je l'a croque comme l'on croque dans une pomme. Il n'en reste rien, sauf du sang sur le sol...