Le premier chapite

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Les ténèbres, uniquement ça. Je reprends mes esprits. Mais, qu'est-ce qui a bien pu se passer ? Où suis-je ? J'aimerais juste un peu de lumière. À peine eu-je cette pensée que la plume dans ma main se mit à briller d'une lumière aveuglante. Je la tends en avant. Et devant moi, je crois apercevoir un couloir. Je regarde tout autour, mais il n'y a rien d'autre. Au point où j'en suis, autant y aller. J'avance avec prudence. Mais où suis-je bon sang ? 

  

  Face à moi se dresse une grande porte, digne des manoirs de l'ancien temps. J'attrape la poignée argentée et tout s'éclaire autour de moi. Je suis dans un grand hall entièrement fait de marbre. Des centaines de portes jonche les mur de la pièce, chacune d'elle porte un nombre en chiffres romains. Je suis devant la porte numéro une. Il doit bien y avoir une raison pour que cette porte ait été la seule que j'ai pu voir au début. Bon; puisqu'on est là, autant y aller. Je commence a tourner la poignée mais impossible d'ouvrir cette fichue porte. C'est une blague ? Il me faut une clé. Elle doit être dans cette pièce. Je crois que ça commence à m'amuser. Je ne comprends pas vraiment ce qui se passe, mais je commence a trouver ça drôle. Je fait volte face et cherche un indice. Je traverse le hall de long en large jusqu'à l'épuisement. Inutile. Fatigué, énervée, je m'allonge au milieu de la pièce vide et je me perds dans mes pensées. 

   Mon regard est attiré vers le plafond, puis je m'aperçois que ma plume brille encore de cette étrange lumière. C'est vraiment stupide, elle aurait pus s'éteindre maintenant que la lumière est apparue. Et la plume s'éteint. Et si.... Je ferme les yeux et pense le plus fort possible : Donne moi la solution. La plume s'extirpe de mes mains et vas virevolter dans le ciel. Elle semble écrire dans le vide. Et Lorsque la pointe viens frapper pour la dernière fois le vide une écriture fumigène apparaît. " Le pouvoir est entre tes mains. " Puis elle se repose dans ma paume. J'observe la plume un instant....

  Mais oui ! Comme je suis stupide des fois ! 


 " - J'aimerais une clé pour ouvrir la première porte. " 

    La plume se met de nouveau à briller et, dans ma main, une énorme clé de bronze apparaît à la place de mon trésor dorée. Incroyable ! Je me relève précipitamment et je m'empresse d'atteindre la porte. J'y entre la clé et la tourne. Le verrou cède. Magnifique !

   Devant moi se tient... Un homme. Un homme magnifique. Il a de long cheveux blonds, plaqués en arrière, un visage fin, des yeux bleus azur et de fines lèvres roses. Il fait une dizaine de centimètre de plus que moi et lorsqu'il me sourit, mon cœur se met soudainement à battre. 


 " - Bonjour Miracle, Je suis Charming, bienvenue. " 

 Je me mets soudainement à rire. Charming ! Il s'appelle Charming ! Mon dieu. Soudain le charme qui l'entourait s'est envolé. Je me tiens les côtes tant mon fou rire est violent.

 " - Tant d'impolitesse ! 

 - Vous vous appelez Charming ? Genre comme le prince Charmant ? Genre comme dans les contes Disney ? 

 - Je suis le prince Charmant des contes. " 

  Je m'arrête soudain de rire. J'aurais pu me dire que c'était une blague, me dire que ça n'est qu'un rêve, mais la seule chose qui m'est venue en tête, c'est une question qui me semble indispensable. 

 " - De tous les contes ? 

 - Eh bien, oui. Je suis le gardien des cœurs. Je prends l'apparence dont chaque princesse rêve, la personnalité qu'elle espère et je deviens leurs homme idéal dans l'espoir de leurs permettre de finir leurs histoire de la façon la plus belle et heureuse possible. Mais c'est une autre histoire. Je ne suis pas là pour ça aujourd'hui, je suis venu pour vous expliquer comment marche le livre. Suivez moi. "

   J'entre dans la pièce blanche, et lorsque je pose mon pied sur le sol, un parterre d'herbe et de fleurs se profile devant moi et un peu plus loin un banc balançoire. On dirait le jardin de mes parents. 

" - Alors, c'est ça votre endroit paisible ? 

 - Hein ? Quoi ? 

 - Asseyez-vous je vais vous expliquez. " 

   Je m'assieds sur le banc et je commence à me balancer doucement en l'écoutant me conter pourquoi je suis là et où je suis plus exactement.

 " - Il y a des années de cela, une sorcière surpuissante mais aussi très mal vue se sentait si seule qu'elle créa ce livre. Un livre où chacun pourrait écrire sa propre histoire, être son propre héros. Et par la suite, elle me créa. Je suis le gardien du livre. J'accueille tout les nouveau arrivants. Malheureusement, après plusieurs expériences malheureuses, nous nous sommes rendus compte que le livre avait des failles et les règles ont été créées. En ce qui concerne le fait que je sois le "Prince Charmant ", disons qu'avec le temps, j'ai appris à m'adapter. Mon rôle est d'accompagner les visiteurs jusqu'au bout de leur histoire comme j'ai pu accompagner ma créatrice jusqu'à la fin de son histoire a elle. Les femmes ont souvent les même désirs lorsqu'elle sont solitaires, l'amour, la beauté et le bonheur. 

 - Quels clichés ! 

 - Que voudrais-tu toi ? 

 - Ne pas m'ennuyer. " 

 Il me regarde et souris soudain. Une lumière émanant de lui m'aveugle et à la place du beau jeune homme qui m'avait accueillis se tient un énorme chat noir, aussi grand qu'un Husky. 

 " - Voilà ma forme originelle. Puisqu'un prince ne vous intéresse pas." 

  Un chat qui parle on aura tout vus... Quoi que, vu tout ce que je viens d'apprendre, je crois que c'est le moins étonnant. Il me fixe de ses yeux verts et continue: 


 " - Comme tu as pu le deviner puisque vous êtes arrivée jusque là, la plume que tu tiens dans la mains peut se transformer en absolument tout ce que tu veux. Tu as pris bien moins de temps que les autres à le comprendre. Bon, je pense que ça fait beaucoup pour aujourd'hui, je vais te renvoyer dans le monde réel. J'espère que tu reviendras." 

   Il approche son museau de moi et me lèche la joue. Je ferme les yeux, légèrement dégoutée et effrayée en même temps. 

  Lorsque je les ai rouverts, j'étais dans ma chambre. Le livre est fermé, la serrureapparente et la petite clé à coté. Qu'est-ce qui s'est passé ? Je crois que j'ai eu une grosse hallucination. Je pose la clé sur le livre. Il faut que je dorme. Je m'allonge dans mon lit et je m'endors en repensant à ces histoires farfelues.

Entre les lignesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant