Chapitre 38 : Merde ...

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Je venais d'arriver en trombe sur le parking de l'hôpital le plus proche de l'accident. Sur le chemin j'étais tombée sur des policiers qui aidaient des dépanneuses à remorquer la voiture de Betty. Elle était dans un état déplorable, elle ne ressemblait plus qu'à un gros tas de ferraille fumante. Cette horrible image de carcasse de voiture, me fit accélérer comme une folle.

Je pris à peine le temps de verrouiller les portières de ma voiture, que je rentrais déjà en furie dans l'enceinte de l'hôpital.

"Harry Styles s'il vous plait.

-Vous êtes de la famille ?

-Je suis sa petite amie, je vous en supplie dites moi juste où je peux le trouver.

-Attendez une minute, nous avons eu un terrible accident ce soir.

-Bien sur puisqu'il s'agit de mon petit ami bordel de merde !

-Calmez vous mademoiselle, on vous tiendra au courant si jamais on a des nouvelles mais pour l'instant nous ne pouvons rien faire.

-Comment ça ? Vous n'êtes pas capable de me dire ou il est ?

-Comme je viens de vous le dire ... Non.

-Vous ne pouvez pas me dire simplement "non"."

J'étais plus inquiète qu'en colère en fait, et dommage pour cette femme, c'est elle qui en prendrait plein la figure tant que je n'aurais pas de nouvelles de Harry.

Comme pour m'arrêter dans mon énervement, un petit groupe de pompier entra poussant un chariot, il ne courait pas.

"On l'a perdu ce soir à 22h50. On l'amène à la morgue."

Mon sang ne fit qu'un tour dans mes veines, et mon cœur venait de louper plusieurs battements à la seconde. Lorsque le brancard passa devant moi, je ne pu m'empêcher de soulever le draps blanc sur le corps. Les larmes aux yeux, je fus un peu soulagée en voyant que le corps était celui de Betty et non de Harry. Mais tout au fond de moi, j'étais terriblement triste pour mon amie.

Un deuxième groupe de pompier arriva plus rapidement, en essayant de maintenir le patient en vie, cet homme qui faisait battre mon cœur depuis des années. Il était dans un sale état, et rien que de le voir dans cet état, je pouvais sentir toute sa douleur, et dieu que ça me faisait souffrir.

"Poussez vous mademoiselle s'il vous plait."

Mon esprit était comme transporté ailleurs, je m'exécuta, et regardais mon petit ami s'éloigner sur le brancard dans le long couloir. La femme derrière le comptoir me ramena doucement à la réalité.

"Je peux vous proposer d'attendre dans la salle d'attente, vous voulez un café ? Ca risque d'être long ...

-Hum, oui je veux bien, merci beaucoup, et désolée pour ... pour tout à l'heure.

-Ne vous inquiétez pas je comprend."

Je m'installais dans la salle d'attente, la femme blonde m'amena assez rapidement le café que je lui avais commandé. L'horloge au mur indiquait 1h55, j'étais partie pour une longue, très longue nuit...

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"Mademoiselle ? Mademoiselle ?"

Je me réveillais lorsqu'un chirurgien était venu pour me parler.

"Hum, oui ?

-Vous êtes bien ici pour monsieur Styles ?

-Oui, il va bien ?

-Il vient de sortir du bloc, il va s'en sortir, mais il a subit un choc vraiment important.

-Oui, je m'en doute. Je ... Je peux aller le voir ?

-Bien sur, suivez moi."

Je me levais, marchant tel un zombie le long du couloir, suivant le chirurgien. Nous nous sommes arrêté devant une porte blanche où figurait le nombre 45 en noir.

"Voilà, allez y doucement avec lui, il a besoin de repos.

-D'accord. Merci beaucoup docteur."

D'un pas mal assuré, je poussa la porte, comme si je craignais se que j'allais y trouver derrière. En réalité, j'étais terrorisée, je vis son corps endormis, une expression de paix sur son visage. Mais tant de blessure sur son corps, qu'il m'était impossible de les compter, presque comme si plus un seul centimètre de sa peau n'était net. J'eu un frisson qui parcouru mon corps.

Je marchais doucement jusqu'au lit, tira une chaise à côté du lit de Harry, et m'assis avec douceur, comme pour ne pas le réveiller. Je regardais les fines bouclettes de sa chevelure, qui tombaient  sur son visage endormis.

Ma nuit qui avait été très courte pour moi, commençaient à se faire ressentir. Je m'assoupies à ses côtés, les bras croisés, ma tête posé sur ceux-ci. Mes yeux se fermèrent tout seuls, je sentis une larme couler le long de mon visage, et je ne pu m'empêcher de prendre sa main dans la mienne. Comme pour sentir la chaleur de ses doigts pour me dire, "Ils sont chauds, il est encore en vie, il va bien ..."


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Bonsoir les fans,

Je suis vraiment désolé pour le méga retard, je suis en stage au Luxembourg et j'ai mes problèmes de santé qui reviennent à cause de ça.


Bref en m'excusant pour le SUPER retard, je vous poste l'avant dernier chapitre de ce tome 1. Oui parce que pour me faire pardonner, je vous annonce que je me suis lancée dans un tome 2 après que j'aurais fais un réecriture et correction du tome 1 :)

J'espère que vous aimerez ce dernier chapitre.


Bonne lecture


Demons : Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant