Le Clan Blackstone [tome1] Secrets dans l'ombre

Chapitre Vingt-Cinq - Première Partie.

Cet Highlander du quinzième siècle s'est insinué en moi, sous ma peau, dévorant chaque parcelle de ma raison, détruisant chaque rempart que je me suis forgée. Il brûle mon âme, incendie mon coeur, or il me rend aussi plus forte et plus vivante que jamais. Je n'ai pas oublié comme il m'a fait souffrir mais je n'ai pas non plus perdu le souvenir de ses caresses, ainsi que le plaisir intense qu'il a su me procurer.

— Vous êtes prêtes? Demande-t-il de l'autre côté de la porte. Il est l'heure de partir. 

Je suis dans la salle de bain terminant d'attacher mes cheveux encore humides en queue de cheval. Nathaniel m'a donné vingt minutes pour me préparer. Je n'ai eu le temps que de prendre une douche, brosser mes dents, me coiffer et m'habiller, laissant ainsi mon maquillage de côté.

L'écossais m'attend dans ma chambre vêtu comme à son habitude d'un costume de grand couturier et d'une chemise cintrée. Il est assit sur le bord de mon lit, les coudes sur les genoux et les mains jointes devant la bouche. Je souris en repensant à hier soir et aux événements qui ont suivi ma confession. Malgré nos baisers enflammés et notre désir commun, nous n'avons pas couché ensemble. Je tiens d'abord à régler les choses avec Liam.

Nathaniel lève ses yeux vers moi quand je m'approche du lit pour y récupérer ma veste. Un courant électrique me traverse lorsque ma jambe frôle sa cuisse.

— Le chauffeur attend, m'informe-t-il en se mettant rapidement debout.

— Vous avez demandé un chauffeur?

Je le suis jusqu'à la porte de ma suite, deux hommes sont venus remplacer l'ancienne pendant que je prenais mon petit déjeuner. 

— Pour vous oui, répond-t-il. Je prends ma propre voiture. Après notre rendez-vous avec Carlder je dois me rendre directement en ville, j'ai des affaires à régler, seul. Marc se chargera donc de vous ramenez à l'hôtel.

J'hoche la tête et m'arrête devant l'ascenseur.

— Nous prendrons les escaliers, mademoiselle BlackStone. 

Je le regarde qui continue à marcher. Nous sommes à l'étage le plus haut, il se met un doigt dans l'oeil s'il pense que je vais me taper toutes ces marches.

— Parlez pour vous! Je vous rejoins devant l'hôtel, dis-je en passant les portes métalliques.

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* *

En plein jour la maison de style colonial est encore plus belle. J'aperçois des détails que je n'avais pas remarqué lors du gala de charité, comme cet immense serpent qui s'enroule autour de l'une des colonnes ou encore la vierge à l'enfant, celle-ci étant directement sculptée dans la façade de la bâtisse. Je m'approche pour caresser du doigt la tête du reptile.