Anne apparut dans nôtre vie. Nous étions de trés jeunes enfants. Elle se présenta au bureau de notre père suite à la lecture d'une annonce pour un emploi de garde d'enfant. Mon père ne fût pas convaincu en la voyant, pourtant les circonstances d'urgence jouèrent en faveur d'Anne et elle fût engagée pour un essai qui par la suite se trouva être définitif. Cela s'avèra sa chance et la nôtre. Car Anne sous ses air insipides était d'une nature aimable. Elle illuminait la vie et dissipait les ténèbres. Elle avait une façon d'être, de vivre, de resplendir. Elle était tellement, comment l'exprimer exactement ?. Anne était la preuve de l'existence, d'une présence de l'esprit incarné et du mystère éthéré de la joie. Je revois sa photo de l'époque où elle vint à nous, tout simple et pas vraiment jolie. Elle avait en revanche un charme insaisissable et chacun ressentait cette aura mystérieux voltigeant autour de cette femme. Cette perception était la mienne et celle de mon frère, qui est aussi mon meilleur ami et un autre être cher à mon coeur. Nous deux aimions beaucoup Anne. Quand papa nous la présenta, ses yeux graves et attentifs accrochèrent les nôtres et un lien subtil se tissa dés ce moment et jamais ne se fragilisa, au contraire. A la manière d'un fil de soie invisible.
Maman était morte dans des condition obscure d'une longue maladie énigmatique qui obscurcissait d'une manière terrifiante notre jeune compréhension de l'existence. Nous comprenions, nous ses enfants qu'elle était extrêmement malheureuse et qu'un mauvais sort, de mauvais sbires avaient brisés sa vie sans merci. Maman s'était débattue et avait perdu les batailles et la guerre. Les ombres l'avaient consommées et l'avaient laissée enfin glaçée, et sans souffle. La vie l'avait quittée. Elle était partie loin de nous. Maman s'était jetée de la fenêtre de sa chambre. Il ne nous restait que les sentiments. De l'amour pur et du malheur pur. De la colère, de l'incompréhension. Je le savais maman avait très peur pour nous. Elle craignait désespèrement pour nous. L'effroi que des être infâmes s'en prennent à nous la rendait désespérée. Elle craignait que la tourmente s'abattent sur nous et cette pensée était sa pire faiblesse. Je l'avait sérrée de toute mes forces contre moi. Je souhaitais la rassurer et qu'elle croit en moi. "Je saurais faire face. Je sais, tu as raison, les ogres et les sorcières existent mais je sais fourvoyer les monstres et ils ne me trompent pas. J'étais déjà à six ans conscientes de mes forces naturelles contre l'adversité même la plus redoutable. Je comprenais tout ces choses sur ma mère car mon innocence enfantine se passait de paroles et j'avais foi en maman. Je savais qu'elle avais raison d'avoir peur du mal mais je savait aussi que son manque de maîtrise et sa méconnaissance profonde de l'abîme la rendais vulnérable et un proie évidente. Elle venais uniquement de contrée sans laideur et son caractère gracieux faisait d'elle une handicapée, peu amène à survivre. Maman nous dit la veille de sa mort qu'elle nous enverrait quelqu'un veiller sur nous. Nous attendions mon frêre et moi son arrivée. Anne....
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Conte Pour Enfants
RandomHistoire qui raconte une relation tendre et violente entre des enfants et leur nouvelle gouvernante. Comme un conte imaginaire mais sans un pouvoir surnaturel autre que la résolution de deux charmants jeune personnes de venger leur nanny qu'ils aim...