Un Coeur Malheureux Sans Toi

Chapitre 1

-Nouveau jour-

Le réveil vient juste de sonner cassant ainsi mon sommeil. Ça y est, les vacances sont belles et bien terminées.
Non pas que je déteste le lycée, je le hais et je n'ai pas envie de quitter mon lit.

Ça va me faire tout bizarre de tenir à nouveau un stylo dans la main. D'autant plus que j'ai passé mon temps à surfer sur internet et à me balader à travers la ville.

C'est pour la première fois qu'on a dû déménager et pour cause j'ai été obligé d'entrer dans un nouveau lycée. Tous mes amis, j'ai dû les abandonner mais heureusement que ma meilleure amie habite dans le coin. Je me sentirai moins seule du coup.

Posant mes pieds l'un après l'autre dans mes chaussons posés au sol, je m'étirai avant de me lever d'un pas nonchalant pour me préparer.

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- Dépêche toi! Je ne veux pas arriver en retard à cause de toi, criais-je en tapant à la porte de mon frère à plusieurs reprises. Geste qui le réveilla aussitôt.

- Bah t'as qu'à y aller seule. Tu as seize ans tu peux te débrouiller !, grogna t'il.

- C'est toi qui me dépose. Ma voiture n'est pas en état je te rappelle !

- Ce n'est pas pour rien que le bus existe!

- Maman! Diego recomme...

- C'est bon tais toi j'arrive, me dit-il finalement en sortant de sa chambre.

Il me fusilla du regard en me rappelant à quel point j'étais insupportable.
Je lui ai tiré la langue en guise de réponse et son regard laissait comprendre qu'il avait envie de m'arracher la tête.

Après m'avoir bien menacé, il se décida enfin à me conduire au lycée.
A peine arrivé, en voyant le lycée, une boule au ventre apparut soudainement. Est-ce la peur ou le stress ? J'étais pourtant confiante tout à l'heure.

J'ai automatiquement posé ma main sur mon ventre.

- Ça va aller ?, demanda Diego.

J'ai hoché la tête et lui ai sourit avant de sortir de la voiture.

- A ce soir frérot.

- Ok. A ce soir sœurette.

Il démarra aussitôt.

A peine ais-je tourné la tête que quelqu'un cria mon nom et se jeta dans mes bras.
Je n'ai pas mis longtemps à comprendre qu'il s'agissait d'Hélène. J'ai tout de suite reconnu sa voix et sa chevelure brune.

- Ma Hélène adoré !, m'exclamais-je.

- Tu m'as trop manqué. Passer les vacances sans toi c'était trop nul.

- Je regrette encore de ne pas avoir pu venir mais tu connais ma mère.

- Oui t'inquiète, dit-elle en mettant fin à son étreinte.

- Oh, reprit t'elle en regardant mes cheveux, j'adore ta coloration blanche.

- Merci.

- De rien. Je suis si contente de te revoir ma petite Delya, m'avoua t'elle en laissant couler une larme.

- Moi aussi tu ne peux pas savoir à quel point je suis heureuse.

Je l'ai prise dans mes bras pour qu'elle ne fonde pas en larmes.