Minuit.
Cette envie de vomir toujours dans les trippes.
Ces larmes aux yeux,celles qui ne couleront jamais.
Je penses à toi,à moi,à nous.
Je me refais une vie.
Je m'envole.
Minuit.
Et toujours les yeux grand ouvert.
Je fixe le plafond,mais tout est noir.
Un noir profond,calmant.
J'observe la nuit.
Je me perd dans sa profondeur pour me retrouver submergée de couleur,de sentiment.
Cet espace si petit entre l'extérieur et l'intérieur est terrifiant.
J'observe les ombres et je retrouve les démons.
Je n'ai pas peur,ce sont les seuls qui me sont fidèles.
Je n'ai plus peur,tout se transforme en colère.
Minuit.
Le silence me pèse,où sont passé les rire?
Je n'entends plus rien.
Le bruit d'une voiture vient casser cet instant flippant.
Et puis denouveau plus rien.
Rien absolument rien.
Je n'ai pas peur pourtant.
Quelques note résonnent encore dans ma tête.
Ces notes froide,celles qui vous donnent envie de disparaître.
Ce sont les seules notes qui restent,mon répertoir s'est vidé et maintenant il ne reste plus rien.
Minuit.
Je suis fatiguée.
Fatiguée de sourire,fatiguée de mourir.
Je suis simplement fatiguée de me tuer à vivre et de ne jamais réussir.
Minuit.
Minuit et je pense à toi,à moi,à nous.
Je me refais une vie.
Je m'envole.
Je me sens partir,tu sais.
Chaques minutes mon esprit s'éloigne des vous.
Vous...que vous êtes stupide.
Je me sens mourir,à feu doux.
Minuit.
Je ne suis pas malade,non.
Ou plutot,oui.
Malade de la vie.
Ouai,ça doit être ça.
Minuit.
Je sens la mort venir me chercher et je ferme doucement les yeux.
Je m'envole.
Je m'en vais.
J'ai déjà quitté la terre.
Me pleurez pas,ne criez pas,si vous m'aviez aimée,je n'aurai pas eu besoin de me tuer.
Détestez vous,vous n'êtes que des cons.
Minuit.
Malade de ma vie.
Morte.
