Il fait froid dans ce couloir désert,j'ai froid et pourtant je me sens bien.
Aujourd'hui est un nouveau jour,nouvelles expérience,nouveau vécu.
Chaque jour qui passe je me rends un peut plus compte de l'idiotie de mes propos. J'étais pomée,un peut stupide,mais surtout triste. Je n'arrivais pas à voir le côté rose de ma vie.
Je m'excuse des choses stupide que j'ai pu dire,et je m'excuse d'avance pour ceux que je risque d'encore tenir.
Laisser moi un peut de temps,changer c'est compliqué.
Je vais y arriver,je le sais.
Le bonheur est à portée de main de tout le monde,suffit de bien vouloir tendre la main et ne pas le laisser senfuire.
C'est difficile quelques fois,de positiver. Il y a des jours difficiles,mais cela fait partie de nos vécus.
Il faut sourire,rire,pleurer,bouder,se fâché,la vie est morne sans ces rebondissements.
On a tous besoin d'adrénaline,de rêves,c'est ce qui nous tiens relié à cette vie,c'est ce qui nous fait vivre.
Il fait froid dans ce couloir,mais des souvenirs refont surface. Mon corps tramble,et pourtant je sens mon coeur se réchaufer.
Je l'imagine arriver. Cette personne qui me fera changer,celle qui me fera me sentir vivante,celle qui me fera tout arrêter. Je l'imagine marcher dans ce couloir glacé,me prendre par la main en me disant que ça va aller. Je m'imagine tout plaquer,partir. Partir loin d'ici. Où? Je n'en sais rien. Je sais par contre que je partirai avec cette personne n'importe où,il suffira qu'elle soit avec moi.
Ecrire une histoire,une putain de belle histoire,ce genre d'histoire qui marque une vir autrement qu'avec cette envie de meutre,cette envie de mort et ce gout de sang.
Il fait froid dans ce couloir,et mon coeur est redevenu glacé.
Cette pensée m'acompagne chaque jour,une histoire...mais comment créer une histoire si on ne laisse pas le personnage principal approcher?
Décoinces toi ma vielle. Laisse faire la vie,arrête de te bloquer,arrête de crever de trouille devant ce bonheur tant attendu. Les coups d'une soirée ne vont pas te le créer ton conte de fée,arrête de te voiler la face. T'as besoin d'un peut d'amour,tu es encore humaine,encore vivante.
Le sang qui perle à chaque traits ne fond que te le prouver.
Tu pue la mort,la peur et l'amour. Pourquoi tu crois qu'ils t'apprécient? Tu dégages une rage de vivre,ma povre. Alors bouges ton cul et arrête d'attendre sur le banc que la vie te tombe dans les bras,provoque la un peut.
Il fait froid dans ce couloir,mais dans deux heures je ne serai plus là. Un train,un appareil photo,de quoi écrire et quelques fringues. C'était ça ton rêve,non? Maintenant assume ma vielle.
Gare terminus,et pourtant ce n'est qu'un début.
Le commencement de ma vie.
