Ces gestes qui reviennent.
Si communs.
Je me souviens...
Je me souviens des ces situation.
Quand l'on perdait le nord.
Quand on ne réfléchissait plus à rien.
Ces situation d'angoisses.
Je me souviens de la peur.
La peur que ça aille trop loin.
Mais l'envie nous collait à la peau.
Cet envie de vivre.
Je me souviens de nos marches.
Un appareil photo, de quoi avoir chaud et nous.
Simplement nous.
Sous la pluie ou en plein soleil.
Je me souviens.
On marchait sans savoir ou on allait.
On se suivait mutuellement.
Elle était simple notre vie.
Simple et banale.
Tu te mariais toujours parfaitement avec le paysage.
Ils se retournaient pour t'observer du coin de l'oeil.
Je me souviendrai toujours de ces quelques rayons de soleil sorti du brouillard pour toi.
Ces même rayons qui venaient jouer dans tes cheveux,dans tes yeux.
Ils me rappellent toi.
Rebelle,magnifique et indispensable.
Je me souviens de ces gestes.
Courts et précis.
"Pas beacoup,promis"
Je me souviens de ces gestes.
Et je ne peux m'en séparer.
Ces gestes qui me ramènent si souvent à la réaliter.
Ces mêmes gestes qui nous font trembler.
Ce secret qui pèsera à jamais sur nos épaules.
Tu sais que je les hais.
Ces simples geste,une routine,un échappatoir.
Je ne peux m'en séparer.
Ces gestes c'est toi.
Ces gestes,c'est d'eux qu'est partir notre amitié.
Je les aimes.
J'aime ces marques que laissent ces simples gestes dans mon passé.
J'aime ressentir encore et encore cette même sensation qui ne veux pas s'en aller.
J'aime ces gestes autant que je les hais.
Et toi.
Oui toi.
La haine et l'amour sont tant entremêlé que je ne saurai dire si je t'aime et si je te hais.
J'haine ces gestes autant que toi.
