Chapitre 1 (corrigé)

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Dring, dring, dring!!!

- Comment ont éteint ce réveil qui n'arrête pas de sonner !

Je cherche en vain à éteindre le réveil qui sonne depuis cinq minutes à côté de moi, mais je n'y arrive pas. Il y a beaucoup trop de boutons, de fonctions, de paramètres...Je cherche en vain à éteindre le réveil qui sonne depuis cinq minutes à côté de moi, mais je n'y arrive pas.

-Ah!!!

Je suis tellement énervée contre ce fichu réveil que je le lance à travers ma chambre, il claque contre le mur de ma chambre pour finir par se briser entièrement finissant pour mon plus grand bonheur d'arrêter de sonner. Malheureusement pour moi, le bruit à alerter ce qui s'apparente à ma mère à se précipiter en hâte dans ma chambre. Elle arrive tout essoufflée sur le pas de ma porte, regardant tour à tour le réveil puis moi. Elle me regarde comme une espèce de monstre sortie de je ne sais où et c'est comme ça depuis mon réveil à l'hôpital, il y a trois semaines. D'après les médecins, j'ai eu une perte de connaissance dans ma voiture ce qui à provoquer un accident finissant par me laisser des séquelles : la perte de toute ma mémoire. J'ai tout perdu ; mes souvenirs, ce que je suis... Mais surement le pire de toute ma famille et mes amis d'une certaine façon. Depuis il ne me regarde pas comme l'on doit regarder son enfant ou son ami. C'est pour ça que ma mère, seule famille avec ma sœur qui me reste me regarde ainsi depuis trois malheureuses semaines. Elle se décide enfin à ouvrir la bouche :

_ Qu'est-ce qui s'est encore passé Eden ? La seule chose qu'elle trouve à me dire, c'est ça sérieusement ? Il faut croire que oui, je suppose.

Je réponds de manière sarcastique : j'ai cassé mon réveil, ça se voit non ? Oui, je sais, je pourrais être un plus compréhensif envers elle après tout ce n'est pour elle non plus facile pour elle de voir sa fille perde du jour au lendemain sa mémoire dans un accident. Et pourtant, je n'y arrive pas. Elle me lance un énième regard exaspéré et me dit :

- Très bien. Le petit-déjeuner est servi en bas. Dès que tu seras prête descend d'accord. On a un dernier rendez-vous avec les médecins pour parler du programme.

- Je n'ai pas envie de voir les médecins aujourd'hui. Ça fait des semaines que je les vois. Je réponds.

- Oui, je sais Eden, mais tu n'as pas le choix. En plus, c'est le dernier aujourd'hui et il n'y a pas d'examens, c'est juste pour parler du programme.

- C'est censé me soulager de me dire qu'on va juste parler du programme. Je t'ai déjà dit que je ne voulais pas y aller.

-Oui, mais tu en as besoin. De plus, les médecins ont dit que plus tu seras motivée à y aller et recouvrir la mémoire plus ton séjour sera court. Ce n'est pas ce que tu veux ?

- Si, mais... Je proteste.

- Eden ne cherche pas de, mais. On t'attend en bas avec ta sœur allé dépêche-toi !

Je n'ai même pas le temps de dire quoi que se soit, que ma mère m'a déjà fermé la porte. Ce que j'aime ces journées où je passe le plus clair de mon temps avec les rendez-vous chez le médecin, les exercices d'entraînement de la mémoire, les leçons de moral de ma mère Amanda Masks et les papotages incessants de ma sœur Camille Masks sur son lycée, son petit-copain parfait Nick et ses amies cheerladers Anna et Sofia. Oui, j'en ai assez. Et à la liste de tous les problèmes impossible à régler d'Eden Masks s'ajoute le programme. Le programme de Villers Rouths School. L'école où ma mère veut me faire intégrer. Selon elle et surtout les médecins ce pensionnat devrait radicalement m'aider à retrouver la mémoire. La plupart des pensionnaires ont d'ailleurs tous un problème à régler. Moi, j'appelle cette école : la prison des dégénérés. Et malgré toutes mes tentatives pour convaincre ma mère de ne pas m'emmener dans cette école où j'aurais l'impression d'être encore plus folle que je le suis et bien, elle n'a pas cédé. Je me dépêche de me préparer avant que ma mère ne remonte pour m'appeler. Je ne suis pas le genre de filles qui met une heure dans la salle de bains à me préparer. Je me douche et m'habille en quatrième vitesse, attrape mon éternel blouson en cuir noir dont je ne passe jamais et descends rejoindre ma mère et ma sœur. Ce fameux blouson en cuir noir compte beaucoup pour moi c'est tout ce que je sais car j'ai beau essayé de m'en rappeler pourquoi rien n'y fait. Je prends place à côté de Camille qui est juste en face de ma mère. À table, le silence est toujours présent, mais comme d'habitude, c'est Camille qui le rompt.

Elle dit : alors à ce qui parait, c'est aujourd'hui que vous allez parler de ton pensionnat avec les docs. Elle avale sa tartine avant de me lancer un de ces sourires de campagnes pour que je parle. Ce que je ne fais évidemment pas vu que je n'ai rien à dire de spécial sur le sujet. Mais ma sœur, elle n'a pas l'air d'accords avec ça. Elle poursuit :

- Tu as vraiment de la chance, ça doit être génial le pensionnat. On m'a toujours dit que c'était génial, j'avais quelques amis qui sont partis dans ce type d'école. Et d'après eux le taux de beaux gosses est beaucoup plus haut dans les pensionnats. J'avale ma tartine de travers pendant que ma mère lance un regard noir à Camille. Elle n'aime pas que l'on parle de garçon. Si j'ai bien appris une chose depuis que je suis revenu, c'est bien ça. Camille et sa franchise habituelle ont tendance à me donner le sourire. Il y a des fois où justement, je me demande comment j'étais avec les garçons avant après tous J'ai 16 ans et Camille 18 ans , j'ai dû comme elle avoir des petits-copains, mais je n'ai jamais oser poser la question. Camille me regarde en espérant que je dise quelque chose pour combler le silence et je lance la première chose qui me traverse l'esprit :

-Même si c'était le cas Camille, je ne partagerais jamais avec toi, je suis bien trop possessif !

Et bien sacré première pensée Eden, depuis que je suis arrivé, je n'ai jamais plaisanté comme ça avec ma sœur. D'ailleurs, celle-ci me regarde la bouche entrouverte et finit par lâcher un fou rire comme ça s'en prévenir. Il faut croire que je suis plus drôle que ce que je pensais. Je me joins à elle jusqu'à ce que ma mère décide de casser l'ambiance en déclarant :

-Finis de rigoler Eden, il faut y aller.

Le silence reprend à table pendant que ma mère débarrasse, c'est officiel ma mère à décider de casser la première vraie bonne ambiance qui s'est installée depuis des semaines. Et je déteste ça. s les pensionnats. J'espère que si t'en rencontre des comme ça petites sœurs, tu seras partagé.

****

La route jusqu'à l'hôpital s'est faite dans le plus grand silence. Et maintenant me voilà pour la millième fois dans la salle d'attente du Docteur Peterson pour parler "programme". Je déteste vraiment tout dans cet hôpital. Ma mère n'arrête pas de gesticuler à côté de moi, on dirait qu'elle est plus stressée que moi. Pourtant, c'est moi qui vais passer à la " casserole" dans quelques minutes. Au bout de quelques minutes, le docteur Peterson fait son entrée. Nous regardons et déclarant avec un sourire de publicités :

-Mademoiselle Masks vous pouvez entrer, vous aussi Madame Masks.

Je déteste quand il dit : " vous pouvez l'accompagner". Je préférerais y aller seule se serait surement plus simple et moins longs. Le docteur nous fait signe de nous asseoir.

-Alors comme tu te sens Eden depuis la dernière fois ? Dit le Docteur Perterson.

- Très bien. Je réponds. Ceci n'étant qu'un demi-mensonge bien sûr. Oui physiquement, je vais bien, mais psychologiquement y a encore du travail.

-Tant mieux. Répond-il avec un sourire. Alors je suis là pour te parler du programme d'aide que propose Villers Rouths School.

Ma mère lance dans l'élan : À telle était prise docteur ?

Oui dit-il. Ma mère lance un soupir de soulagement. Elle est si pressée de se débarrasser de moi ?

Pendant vingt minutes, Docteur Peterson nous parle de la chance pour moi d'être acceptée dans le programme et ce pensionnat. Il explique qu'il connaît très bien la directrice de cette école Madame Weith et que bien sûr, toute la partie organisation, règlements, programme d'aide, cours, colocation, etc. me sera expliquer en détails par elle et blablabla... Il finit en déclarant :

-Tu sais que la rentrée à démarrer il y a quinze jours mais la directrice est ravi de t'inclure en retard dès ce semestre, c'est-à-dire lundi soit dans six jours.

- C'est merveilleux déclare ma mère.

Oh non ce n'est pas merveilleux, je pensais avoir encore trois mois pour me préparer au prochain semestre, mais arrivée dans six jours dans cette école de dégénérés non et encore non.

Je déclare : mais c'est beaucoup trop tôt, il faut que je me prépare avec l'argent, le transport, le matériel scolaire...

- Ne t'inquiète pas, je vais voir avec le docteur et madame Weith pour organiser ça dit ma mère.

-Oui, d'ailleurs, j'aimerais m'entretenir avec ta mère seule pour discuter paperasse et organisation déclare Mr Peterson. Tu peux disposer Eden finit-il par dire attendant que je sorte.

Je soupire de protestation et déclare une dernière fois :

-Bien sûr, je vous laisse prendre des décisions concernant ma vie pendant que j'attends en salle d'attente pas de soucis. Avec un faux sourire, je lance une dernière pique : passer une agréable journée monsieur.

J'ai remarqué à plusieurs reprises que mon médecin déteste qu'on l'appelle monsieur. Et bien voilà que tu es servie connard, je souffle. Je sors en hâte et m'installe bruyamment avant de réfléchir à tout ça.

Six jours, il me reste six jours. Ce que je ne savais pas à ce moment-là, c'est que ma vie allait radicalement changer à partir de là.

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Hey, voilà un premier chapitre et donc un avant goût pour la suite! N'hésiter pas à me dire si vous aimer et quels sont vos personnages préférés pour l'instant: 

-Eden, Camille, Amanda, Docteur Peterson? 

Voilà! 

Mystère of Blue








Un dangereux secret (en correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant