Chapitre 6

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Je suis stupéfaite de voir qui ce trouve devant moi. Je pensais qu'à l'heure qu'il est je ne croiserais personnes. Mais maintenant c'est trop tard non? Je ne peux plus revenir en arrière. Je ne peux pas effacer ma sortie de la chambre, ni ma rencontre avec cette homme si sinistre que j'avais déjà surpris à monter au cinquième étage lors de mon premier jour de cours ici.

Non je ne peux pas effacer tout ça. Personnes ne peux le faire. 

C'est ce que je croyais.

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Flashback 

Je suis piégé. Je ne peux rien faire, il m'a vu et je n'ai aucune excuse. Qu'est ce que je vais bien pouvoir lui dire? 

Il me toise du regard cherchant sûrement à savoir si oui ou non j'ai une raison d'être ici. Il finit très vite par en conclure que non je n'en ai aucune. Quand il repose les yeux sur moi son regard est sombre et rempli de haine. J'ai déjà vu ce regard. Je m'en souviens maintenant. C'est lui l'homme qui était avec Madame Weith et Juliette. Je reconnais son regard. Ce regard si sombre et plein de colère comme si il n'était jamais heureux. 

Il n'a pas l'air d'être surpris de voir traîner une élève dans les couloirs. Ou peut être ce doutais t'il qu'il me croiserais ici?

Je suis incapable de prononcer un seul mot. Il finit par prendre la parole devant mon air terrifiée:

- Je savais que je vous trouverais ici Mademoiselle Masks.

Je m'attendais à tout sauf à ça. Il savait que je chercherais à monter? Ou dit t'il ça seulement pour me faire peur? Si c'est le cas ça fonctionne à merveille.

Je ne parle toujours pas. J'en suis tout simplement incapable. Il ne semble pas avoir finis et reprend la parole mais cette fois si il s'approche un peu plus de moi:

- Je savais très bien bien que vous ne causeriez beaucoup de problèmes. Beaucoup trop. Votre obstination vous conduiras droit dans le mur. 

Il rigole d'un rire mauvais et rajoute:

- En faite il vous y a déjà conduis. 

Il s'approche encore plus de moi jusqu'à être juste à coté de moi. Je ne me tourne pas vers lui, j'essaye de ne pas être intimidé ni de laisser la peur prendre le dessus. 

Il attrape quelques une de mes mèches de cheveux avant de les enrouler autour de ses doigts. 

Je ne bouge toujours pas mais jette un petit regard en biais vers lui. Je n'avais pas remarquer jusqu'à présent à quel point il m'a l'air plus jeune que ce que j'avais penser au départ. Je dirais qu'il est plus vieux que Monsieur Sollers de deux ans. Ses cheveux sont noirs et ses yeux tout aussi sombre. Beaucoup pourrait le trouver attirants mais la seule chose que je vois c'est sa noirceur et sa méchanceté. C'est comme si je la sentais flotter dans l'air.

Il n'a pas l'air de vouloir me laisser tranquille et s'approche encore un peu plus tout en continuant à jouer avec mes cheveux. Je commence à avoir de plus en plus peur et j'ai peur que mes jambes me lâchent d'une minute à l'autre. Il faut que je trouve le moyen de me sortir de ce pétrin. Mais comment?

Je voudrais lui dire un bon milliers d'insultes mais ma voix ne semble pas le vouloir.

Il rapproche son visage du mien jusqu'à que je sente son souffle chaud contre mon oreille.

- Tu crois que tu peux essayer de chercher des réponses à tes questions. Mais il n'y a rien à trouver qui en vaut la peine que tu en payes le prix car peut importe ce que tu tenteras je ferais en sorte que le prix soit si élevé que plus jamais tu ne puisse ressayer. Quoi qu'il arrive tu souffrira beaucoup, énormément même  plus que tu ne peux l'imaginais. Je te connais beaucoup beaucoup plus que tu ne le crois.

Un dangereux secret (en correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant