Quand est-ce que j'irai mieux ? Quand est-ce que tout cela me passera ? Quand est-ce que j'oublierai ce que j'ai vu, entendu et vécu ? Quand tout cela cessera de me hanter ? Quand est-ce qu'ils me laisseront m'en aller ? Tant de questions, si peu de réponses, tant de doutes, si peu d'espoir.
Je rêve tellement de partir, m'enfuir, ne plus jamais revenir...de courir, me sauver, loin, très loin jusqu'en perdre le chemin, jusque ne plus pouvoir me reprendre en main. Je rêve aussi de bonheur, d'amour, et de quiétude. Je rêve de tellement de choses à la fois, j'en ai tellement envie, que je ne sais plus faire de choix, j'aimerais accomplir tant de choses qu'au final je n'en réalise aucune.
Le rêve reste alors dans mon esprit tel une lueur d'espoir, cette fine lumière au fond du couloir dont on espère s'approcher mais qui ne cesse de s'éloigner, doit-on vraiment s'y accrocher ? Au risque d'être déchu, de tout perdre...
Le rêve devient alors, pour moi, pour nous, pour tous, le seul moyen d'avancer, de continuer à vivre, en espérant réussir, de retrouver le chemin, et de finalement, reprendre sa route, connaitre le bonheur, et tout ce dont les autres se vantent d'avoir. De profiter, de tout ce que je n'ai jamais eu, ni vu, et encore moins vécu.
Et c'est pour ce rêve, qu'on garde l'équilibre, qu'on maintient la barque. C'est pour qu'un jour, enfin, contre toute attente, nous parvenons alors, à nous accrocher. A tenir bien entre nos mains, les branches étendues devant nous, hautes et lointaines, les branches du destin, qui nous feront découvrir le lendemain.
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born to dxe
Spiritualitéinspiration d'une fille paumée, dépressive, mutillée À quand la mort?