Souvenirs

Chapitre 4

Une fois qu'on a finit de manger les sablés que Christina m'avais suspendue sous le nez comme pour me dire "mange mon enfant... mange", elle sort de son sac deux choses emballés dans de l'aluminium. Elle en sorti le contenu et il y avait là deux sandwichs avec dans un, du pâté de campagne et dans l'autre de la mousse de canard. Je bave tellement c'est bon ! Bien sûr... c'est une façon de parler. Elle relève soudain la tête et elle remarque que je n'arrêtais pas de fixer le sandwich à la mousse de canard, mon préféré. Elle ouvrit la bouche, et non pas pour manger mais pour me dire :

-Je suppose que tu veux celui-là. me dit-elle en me tendant celui que je fixais.

-Oui, merci beaucoup Christina c'est gentil de votre part.

-De rien jeune fille, au fait, tu ne m'as pas dis comment tu t'appelais.

-Oh oui, excusez-moi, je m'appelle Lola.

-Tu porte bien ce nom, il te va à ravir ! J'aime beaucoup... d'ailleurs je connaissais quelqu'un de ce nom là il y a de cela, je dirais... il y a plus de soixante-dix ans. Je devais en avoir quatorze. Tu veux que je te raconte ?

-Oui bien sûr ! dis-je impatiente.

-Je savais que tu dirais oui. Mais d'abord finissons notre sandwich.

Je commence à croquer dans mon sandwich et je sens déjà la mousse de canard fondre sur ma langue, c'est succulent ! Il est tellement bon ! Je me mise à penser tout haut sans le vouloir :

-C'est trop bon ! Je n'ai jamais goûter de la mousse de canard aussi bonne !

-Merci c'est gentil, je l'ai faite moi-même, c'est de ma maison.

-Vous élèves des canards ? dis-je intriguée.

-Oui, et je les tue moi-même.

Je n'en revenais pas de ce qu'elle venait de dire, il y eu trois bonnes secondes de silence. Et soudain elle se met à rire en me disant :

-Tu aurais dû voir ta tête jeune fille. C'est une blague évidemment. Je n'ai jamais eu le coeur à tuer un animal. Je les élèves moi-même mais c'est mon boucher qui fait le travail par la suite, et avec ce qu'il me rend je fais la mousse.

-....

Je n'avais pas très envie de répondre mais je fini par lui dire :

-Ce n'étais pas drôle Christina ! Je suis restée bloquer pendant un temps indéfini, sa m'as choquée.

-Excuse moi jeune enfant... mais l'histoire qui va suivre va peut-être te choquer encore plus.

Elle laisse un grand moment de suspense. Elle a l'air sérieuse quand elle dit sa. Je me demande ce qui pourrait être plus choquant d'entendre dire de la bouche d'une personne âgée qu'elle tue les canards. Bref, je suis à l'écoute de son histoire.

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Tout commença un après-midi, après les cours. J'étais en 4°, je me sentais presque grande, le fait de savoir qu'on était les deuxième plus grands après les 3° me donnais de l'assurance. C'était la rentrée des cours, j'espérais être dans la même classe que Marine, ma meilleure amie et j'eus de la chance car elle y était aussi. Je me suis fait aussi une nouvelle amie, enfin si on peut dire sa comme ça. Ce n'étais pas encore une amie mais sa allait le devenir. Elle était nouvelle dans notre collège, personne ne l'a connaissait. Je m'en rappelle encore, la première fois que je lui ai dis bonjour avec Marine. Elle nous regardais surprise, ne sachant pas quoi dire, elle était si timide, puis elle finit par nous dire bonjour à son tour. On aurait dit qu'elle avait de la peur dans les yeux, ses yeux... Je m'en rappellerait toujours. Des yeux verrons dont l'un était bleu, un bleu que je n'avais jamais vue, un bleu si parfait avec autour de la pupille, une légère couleur jaune qui le faisait ressortir encore plus. Son autre oeil, lui, était noisette. Il était d'ôter d'un marron si claire que quand le soleil tappait dans son oeil, on aurait dit qu'il le traversait. J'ai toujours été extasiée devant son regard, rempli de peur...