Divagations nocturnes

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Viens, chut, faufile-toi dans cette forêt ou la nuit est quasiment tombée. Cours, Respire, laisse derrière toi les images qui bride ton esprit, avance, un pas derrière l'autre dans l'ombre des pins, Respire, Regarde tout autour de toi, la beauté de la nature, elle se laisse si facilement apprivoiser, donne tant quand on prend la peine de l'aimer, de l'apprivoiser. Dépose tes peines, Cours afin que le vent te les arrachent. Laisse ton corps suivre son propre chemin, l'esprit dans ses divagations trouvera l'inspiration.

La flamme. Déesse dansante dont le rire crépite à tes oreilles. Elle se tient droite sur un morceau de bois tendis que tu regarde l'obscurité d'un œil curieux. La flamme. Elle est enfant insouciante et rêveuse, et toi, tu l'aimes. Son bonheur est Chaleur. Sa prière est Lumière. Elle se fait guide et conseillère. Avance donc avec elle sur ce chemin qui se fait si sombre

Temps ! Je t'ai longtemps oublié mais tu es encore là, tu es cet homme face au feu, dont les rides creusées par les ans, sont comme des sacs. Petit à petit, la lumière du monde s'y engouffre, devant ton feu, tu tiens un énorme livre , dans lequel tu n'arrêtes pas d'écrire depuis longtemps. C'est ton histoire, c'est l'Histoire. Toujours solitaire car on te haït, je tente de t'apprivoiser pour m'en faire un ami de fortune, le temps d'une vie.

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