Affliction

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Parfois il y a dans un regard, une ombre impassible refoulant la tristesse, j'imagine alors des paysages plaisants, des paysages balayés par le froid hivernal pour geler ma douleur. Et je marche, je trotte, je cours, le cœur lourd et la respiration difficile, loin de ceux qui m'entourent. Je tente de fuir cette douleur, ce pincement horrible qui ronge mon cœur, mais jamais je n'y arrive totalement. Mon cœur est aussi écorché par la douleur qu'un pan escarpé d'une montagne. Et je baisse les bras, car j'en ai marre, car malgré les sourires, j'ai l'amertume et le manque qui m'affecte, je suis prise dans la tempête de mes émotions et mes sentiments. La famille c'est tellement sacrée qu'elle n'existe plus quand on à tant besoin d'elle. Je suis à la fois une future adulte mature prête à prendre son destin en main, captivée et emplie d'espérance, mais aussi une enfant dont les larmes coulent abondamment sur son visage car son seul caprice est celui d'un noël joyeux. Je suis emplie de questionnements...Mais surtout de pourquoi...Pourquoi les gens ne sont-ils pas capable de m'entendre?Pourquoi sont-ils aussi sourds quand je hurle sous la douleur d'une pareille affliction ? Je ne demande pas grand chose, juste de l'humanité, mais je crains ne pas pouvoir la trouver, peu importe à quelle porte je frappe, je suis déçue. J'ai envie de fuir, de m'exiler dans mes paysages, dans ceux qui me réconfortent, qui réchauffent mon cœur par le froid qui rend la chaleur plus agréable, par ces paysages escarpés, ces paysages purs. Je veux juste sentir mon cœur battre de nouveau, me retrouver,me ressourcer, me sentir mieux.




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