Chapitre 1-3: Le Solitaire

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Ce fut le soir, Le Solitaire voulu procéder à ses habitudes du soir, mais cette fois, il était dans la caravane de Henry, et cette dernière est chargé en provisions. En effet, la viande et les épices ne manque pas. Bien qu'il n'avait jamais faim, il avait envie de manger; Henry avait de la viande de mouton, qui est la meilleure de toutes les viandes. Mais il voulait relever son plat, il savait très bien que Henry cultivait des épices. Alors, en scrutant tout autour de lui, avec ses yeux dignes des plus grands rapaces, il aperçu dans un coin sa cible: les épices étaient entreposés dans des bocaux, près de plusieurs sacs contenant des babioles sans grandes intérêts. Avec la plus grande curiosité, il voulut savoir quel espèces possédait Henry. Le Solitaire, attrapa un petit bocal, et vit des épices de couleur blanche; leur propriété ? conserver de la nourriture. Il n'en n'avait pas besoin. En farfouillant en plus quelque seconde, il vit deux bocaux. En s'avançant il remarqua que les deux espèces d'épices présentes sont rouges, sauf qu'il y en avait qui étaient plus foncés que d'autres. Le Solitaire ne connaissait pas leur fonction, alors il vit un papier sur lequel était inscrit des choses. Une nouvelle fois par curiosité il prit ce papier, c'était des notes d'Henry. Après une lecture des plus rapide, Le Solitaire était devenu un maître en connaissance d'épices. Il a déjà appris que les épices les plus rouges réchauffait la matière sur laquel est sont déposés. Henry en avait donc mis sur sa terre pour cultiver d'autre épices, les rouges qui sont plus clairs; elle donne un gout épicés, mais ne pousse uniquement que dans un endroit chaud. Elle était le résultat de la combinaison du sol chaud plus les épices rouges foncés. Le Solitaire prit les deux. Il chercha des épices bleu, pour avoir un gout fumé. Sur les notes d'Henry, le Solitaire a appris que chaque épices se déclinait en deux version: une plus clair et une plus foncé. La plupart du temps, les plus foncés ont des propriétés qui n'affecte généralement pas le gout, elles ont le plus souvent des propriétés pratique. Tandis que les plus clairs ont toujours une fonction gastronomique. Certaines épices doivent pousser dans des lieux spécifiques qui permettent leur culture. Ainsi, les épices rouges doivent être cultivé dans un lieux avec un climat chaud, et c'est la que Henry a été malin; il s'est servi de la chaleur des épices rouges foncés pour avoir leur déclinaison, et préparé des bons repas à sa famille désormais six pieds sous terre. Bien qu'il était armé d'épices, l'homme n'étais toujours pas prêt pour combattre sa faim, il fallait bien évidemment la base, qui est la viande. Le Solitaire avait déjà remarqué ou se trouvait cette dernière, alors, il alla prendre une cuisse de mouton. Cette dernière était gelé, cela signifiait qu'Henry l'avait congelé avec des épices. Au moment ou il prit la cuisse, il s'interrogea sur son propriétaire, si ce dernier serait d'accord ou non pour le laisser en manger. Après tout, si il eut accepter de le laisser voyager avec lui, pourquoi le marchand refuserait-t-il de le nourrir ? Alors, s' en aucune gène, l'homme se dirigea vers le feu de camp, et espéra avoir un repas qu'il mangerait pour la saveur...Mais comment avoir un bon gout en bouche alors que cette dernière est amère de culpabilité ?

13

Il y' avait deux personnes autour du feu, l'inconnu, la face voilé par l'incompréhension, avec une culpabilité rongeant son coeur. En face de lui, un adversaire qui pouvait se vanter actuellement d'être encore mieux que lui, ce dernier s'est fais assassiner de remords, au point d'avoir envie de rien faire. C'est une machine. Un être humain transformé en machine, mais cela sera-t-il pour longtemps ? Le Solitaire lança un regard au marchand. Rien. Aucune réponse. Son regard était aussi vide qu'un tueur qu'on allait exécuter pour un crime qui n'est pas le sien. On aurait dit un mort, avec des yeux qui vous percent le cœur, et laisse une cicatrice à vie, que même le plus compétent des médecins ne pourrait soigner, car les médecins ne peuvent que soigner la souffrance, et non la douleur. Le Solitaire avait l'impression d'avoir un miroir devant lui, mais trêve de bavardage, il est temps pour lui de profiter de son trésor. Il pensait que les épices rouges étaient une légende urbaine, que leur capacité à réchauffer les aliments serait faux. Alors il renia le feu de Henry, il n'avait pas besoin de sa chaleur. Il s'en retourna donc dans la caravane histoire d'avoir un tissus qui lui permettrait de protéger sa viande du sable. Quelques secondes après, Le Solitaire était revenu à sa place; on pouvait encore apercevoir une trace dans le sable, il n'y avait pas de vent cette fois de son côté, pourtant lorsqu'il rejeta un regard sur Henry, il pouvait voir que ses cheveux dansaient avec le vent mélancolique. Le Solitaire posa le tissus blanc sur le sable, comme si il préparait une table pour aller manger. L'homme jeta le morceau sur cette misérable "table", et rajouta d'un geste brusque et violent, comme si il était en colère, des épices rouges sur la viande. Et en toute logique, de la fumée sorti de son futur repas. Ce qui était les épices blanches pour conserver les plats commença à fondre pour laisser place à son adversaire, qui a été plus fort que lui. Le Solitaire observa ce qui se passa devant lui. Jamais il n'avait vus cela de sa vie. La viande se cuisait toute seule, la nature lui avait offert un de ces nouveaux miracles, tandis que l'EX-eclipsia débuta. Il n'y avais que son monde qui permettait cela. Ce n'était pas tout, Le Solitaire alla voir quelque chose qui ne pensa pas voir, déjà que le pouvoir des épices étaient grands. Au moment ou la viande devint de plus en plus doré, une grande flamme jailli et fit augmenta d'un coup la vitesse de cuisson. Sa flamme était encore plus grande que le feu de camp d'Henry, qui d'ailleurs ignora totalement le prodige de l'homme. Et dès que la viande fut assez cuite pour être tendre à l'intérieur, et doré sur l'extérieur, la flamme disparu, tel un bon magicien qui nous ferait croire que ses tours de magies sont réel. Ce feu ne laissa derrière lui qu'un repas qui n'attendait que d'être manger, et les cendres du tissus. Le feu de camp d'Henry avait lui diminuer en intensité, il était juste bon pour la survie, et non pour le moral ou les arts culinaires. Le Solitaire avait vus, dans sa vie, des choses bouleversantes qu'il n'oublierais, même après sa mort, mais il fallait avouer que le feu l'avait vraiment surpris. L'homme ne souhaitait maintenant qu'une chose: manger. Il prit donc son repas qui ne semblait qu'être délicieux...l'odeur...cela faisait depuis des années qu'il n'avait pas senti l'odeur de nourriture. Son corps était entrain de renaître de manière provisoire, Le Solitaire devait absolument tirer profit de ce moment. L'odeur éveilla en lui un tourbillon de plaisir, il ne savait même plus profiter du plaisir qu'est la dégustation. La fumée lui monta au nez, et joua avec son odorat. Au toucher, son repas était juste gras et dégoulinant de graisse; mais qu'importe, il s'en foutait de la nutrition ! Alors, il entama enfin son repas. Le Solitaire arracha avec ses dents de prédateurs la chair de l'animal mort qui avait du mal à se décoller de l'os vieillissant. Il mâcha ensuite la viande, et ressentit en lui une colère épicée, qui résidait au plus profond de son âme. Chaque nouvelle pression de sa mâchoire sur la chair était l'occasion de laisser sa colère prendre le dessus sur le repas. Son agressivité refoulé de ces derniers temps lui fit tourner la tête, comme le goût épicé de la viande qui était aussi puissant que sa rogne. Plus le temps avançait, plus Le Solitaire devint comme une bête bestial, qui ne survivait que par instinct, et qui était prête à être contrôler par sa bestialité. Mais était-ce tout simplement à cause du gout ? Le feu éclairant la scène commença à perdre d'intensité, car à force de trop vouloir montrer sa colère, on devient une machine meurtri de tristesse. Alors, voulant testé un autre gout que ce rouge colérique, il décida par curiosité, et non par gloutonnerie, d'essayer ces épices bleu gout fumé. Il y'avait aussi une autre raison, il sentait de moins en moins ce goût prononcer de colère,car il était déjà habitué. Et habitude signifie ennuis, lassitude,fatigue et désespérance. Habitude signifie inconscient. Et enfin, habitude, signifie l'envie de changer. Avec son bras gauche(il tenais donc ce repas de la main droite), il attrapa son butin et le versa sur son second trésor. D'un seul coup, l'homme se sentait un peu plus lourd. La nouvelle bouchée fut un peu plus délicate, il sentit son corps un peu plus lourd, terrassé par la fatigue, comme si on lui avait mis un poids dans son lourd cœur de pierre. Cette fois, mastiquer ce gout fumé devint plus une corvée que d'attaquer le gout épicé. Peut-être était-ce parce que sa faim fut coupé par cette colère provisoire...? Ou sinon à cause de ce gout fumé qu'il n'appréciait pas trop, notamment à cause de cette cause odeur qui mettait vos narines à rudes épreuve face à cette senteur déplaisante, désagréable,écœurante et putride. Mais non, ce fut la tristesse. Chacune de ses crises furent toujours accompagné d'une rage. Et ce découragement se traduisit par ce repas, de plus en plus difficile au fur et à mesure que sa mélancolie revint. Alors, maitrisé par l'amertume, il jeta les restes de ce repas dans les flammes. La chair devint cendre, et c'est en même temps que tout les sentiments en lui s'envolèrent. Il ne restait juste l'os, qui flamba lentement. Le Solitaire fut curieux de savoir ce qu'Henry faisait. Ce dernier s'était endormi, assis en plus. Le Solitaire était si fatigué que ses yeux lui piquaient énormément, et qu'il soulevait des poids avec ses paupières. Voulant finir cette journée beaucoup plus longue que les autres, Le Solitaire voulu dormir dans la caravane. Il se réinstalla au même endroit que tout à l'heure, et voulu s'abandonner dans le monde des rêves, ou plutôt dans le cauchemar...

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