HÉRITIER de l'ENFER

Chapitre 6

Nous étions sur la route de chez nous lorsque plus loin étaient garées des voitures de pompiers qui cherchaient à éteindre un feu. Nous nous interrogâmes du regard et nous ne pûmes entrer dans la maison tant elle se réduisait en cendres.
-Mes amours!!
-Maman!! Fis Melyne en se précipitant sur elle.
-Mais comment cela a pu arriver? Et tout le monde est sain et sauf? Questionnai-je
-Oui tout le monde est là sauf Kitch. Répondit mon cousin Mike
-Oh non! Fis Melyne en s'appuyant sur maman pour pleurer.
-Je vais le chercher! Déclarai-je tout en m'éloignant.
-Mais t'es fou!!... Clarck non!! M'élança Melyne.

Je passai devant les yeux des pompiers, qui essayaient de me retenir. Mais finalement je me trouvai devant la porte d'entrée et m'arrêtai pour savoir où était Kitch, je l'appelai et tendis l'oreille. Wouaff!!! Il était là haut à l'étage mais ne pouvait me rejoindre parce qu'il n'y avait plus d'escalier et s'il devrait sauter, il brûlerait et se blesserait.

Déjà je supportais la chaleur, mais n'avais pas mes pouvoirs. Et dans ce cas je ne pouvais rien faire car j'étais pas énervé. Je fermai les yeux et refléchissait mais Kitch aboya encore une fois semblant me dire: "pas de temps, fais vite de me sortir d'ici!!"

Je gardais mes yeux fermés où tout à coup m'apparut un visage inconnu, barbe blanche et longue jusqu'aux épaules et avec des yeux au regard inquiet.
-Je te préviens d'une chose cher prince: tu ne peux rendre service à la terre car tu n'étais pas destiné à ça.
-Quoi! Qu'est-ce que ça veut dire tout ça?
-Les humains ne sont pas ton peuple, tu ne peux sauver que tes vrais parents et ton peuple, et c'est qu'ainsi que tu peux avoir des pouvoirs.

J'ai utilisé cet aveu pour m'énerver mais rien ne se faisait, je n'avais pas la sensation que j'ai eu à l'école, sauf que je supportais la chaleur du feu. Je perdais du temps et Kitch était affolé parce qu'un poutre venait de s'affaisser près de lui. La maison craquait petit à petit. Du même coup deux pompiers occupés de masques reliés à leurs bouteilles d'oxygène entraient dans la salle où nous étions. Je courus leur rejoindre feignant que j'étouffais.
-Paul vient m'aider il y a un individu ici. Cria un pompier à son coequipier qui tenait une hache dans sa main.
-Il y a notre chien ici! Leur criai-je en indiquant du doigt.
-Cours Paul demander une échelle pour sauver le chien avant que tout cela ne s'écroule! Vite!

L'homme qui l'accompagnait sortit sans plus tarder et reviens dans quelques instants avec ce que voulut son coéquipier.
Kitch, déjà aboyait le pompier. En vérité Kitch n'aimait pas du tout les étrangers.
-Il faut l'attirer pour qu'il vienne vers moi! M'avertis le pompier.

Je savais que la personne qui l'aurait fait mieux que moi était ma soeur, parce que Kitch et moi n'étions pas aussi attachés qu'il l'était avec ma soeur. Melyne l'avait adopté depuis la fourrière, et aucun amour n'était semblable à celui qu'elle avait pour son chien.
-Kitch mon grand, viens, allez!... fis-je pour l'attirer vers le pompier qui attendait en tapant des mains.
Kitch se plainit comme le font tout les p'tits chiots et avançait doucement vers les mains que lui tendait le pompier.
-Allez mon grand, plus vite!...
Cela marchait puisqu'il fit des pas plus assurés. Il fit un dernier aboiement et renifla le pompier, pour qu'ensuite se laisser prendre par son sauveur. Le pompier me le passa en faisant un critique sur son poids. (Ouais, ce chien était sacrément lourd!) .

Nous sortîmes de la maison, tous avec un brin de sourire aux lèvres. Melyne qui se cachait le visage derrière sa main, entendit l'acclamation de la foule et nous vit. Ma mère avait la main devant sa bouche, me voyant sans égratignure, sans brûlure.

Des agents de premiers secours nous examina et conclurent que nous étions sain et sauf.

Nous rejoignîmes la famille, déposai Kitch à terre et Melyne mit ses bras autour de mon cou, un acte à laquelle je ne m'attendais pas puisque je pensais qu'elle allait passer ses bras autour de son chien.
-Mais comment as-tu fait pour ne pas être blessé ni être brûlé? Tu semblais entrer dans une maison sans feu!! Me balança ma mère, furieuse et surprise.
-Je ne peux te dire maman puisque moi non plus je ne sais pas comment. Lui bafouai-je.
-Mais sérieux tu ne semble même pas avoir été étouffé. Renchérit Mike.

Je ne pouvais et ne voulait rien répondre, craignant ma bouche qui ne tolérait pas du tout les mensonges et qui risquait de faire part de ces choses étranges qui m'arrivait ces derniers temps et que je décidais de garder comme mes secrets.

Les pompiers étaient toujours là, cherchant à éteindre le feu qui ne s'apaisait même pas. Mike, désespéré, ses mains joints et les yeux fermés, priait le Seigneur comme les gens de l'église qui ne faisait que supplier Dieu pour soit leur donner des biens matériels ou pour protéger eux et leurs proches. Comme s'il prenait Dieu pour leur esclave et qu'il pouvait et devait éxecuter leur demande, ou encore pour un vieux à la barbe blanche qui est en retraite pour cacher le châtiment de leur conscience après un péché. (Je ne suis pas contre les religions, les croyances...mais je déplorais seulement leurs façons de prier.)

Je profitai du fait que tout le monde soit sous l'émotion pour fuir dans la forêt qui étaient en face de la maison. Quelque chose m'attirait, je ne savais pas quoi mais il me fallait le savoir... et me voila à présent fendre les bois, guidés par mes sens et mon instinct. Je ne me sentais pas maître de moi-même, j'étais envouté, c'étais comme naturel en moi, pas le temps de réfléchir au pourquoi.

Encore un beau chapitre et pleins d'agitations n'est-ce pas? (^∨^)
J'ai laissé coulé une goutte de l'identité de Clarck: le pauvre ne peut pas devenir les heros de Marvel, qui sauvent les habitants d'U.S.A (faut pas se mentir, on les vois se battre que dans les rues de New York...)
Il y aura pas tout le temps des actions, les chapitres auront de la tendresse... ce qui m' donnera le temps de penser à d'autres actions.
Allez à plus pour le prochain chapitre! Et merci pour votes!...