Toujours la même vue, toujours les mêmes gardiens. Ça fait combien de temps que je suis là ? Deux ans ? J'en peux plus. Je regarde mon bras droit bandé qui me rappelle pourquoi je suis dans cette cellule. Je me lève de mon lit et attends qu'un gardien vienne ouvrir la grille. Une fois fait, je sors pour aller dans la cour et m'asseoir sur un banc. Un mec vient vers moi. C'est une sorte de " pote " avec qui je parle. Il est grand avec des cheveux noirs relevés en pique et il a des yeux couleur sombre. Il est ici pour avoir tué sa meuf. J'ai envie d'en rire.
« Yo Naruto, quoi de neuf ?
- Rien de neuf que l'ennui.
- Ouais pareil. »
On parle des gardiens de la prison et de son fameux plan d'évasion qu'il met en place depuis un an sans succès. Je l'aide pas trop là-dessus parce que je veux pas allonger ma peine. Notre soi-disant pause terminée, les gardiens nous ramènent dans nos cellules en nous remettant les menottes. Je soupire en me laissant tomber sur le lit. Allez Naruto, t'as qu'à te dire que t'a fait le plus gros. Je passe mes mains dans mes cheveux blonds désordonnés et lâche un soupir. Mes yeux azurs scrutent la même pièce depuis deux ans c'est la même. Un chiotte dans un coin super sale, vaut mieux pour toi que t'arrive à chier en équilibre au-dessus. Et puis un lit étroit avec une pierre qui te serre d'oreiller. Il y a pas à dire, c'est la belle vie si tu rajoutes les plats pourris qu'ils te servent tous les jours sur des assiettes qui doivent sortir de leur cul. Et le top du top ça reste ces superbes tenues orange. Notez l'ironie. Encore heureux qu'on a une salle de sport où je peux entretenir mon corps musclé. Pas que je m'en vante, mais la nature m'a gâté.
En plus il y a strictement rien à faire, tu passe la journée à regarder le plafond, coucher sur ton gravier qui te sert de matelas.
....
Je pensais que ça allait être une journée banale comme les autres en me réveillant ce matin mais les pas dans le couloir m'interpelle. Je me lève de mon lit et un gardien ouvre la porte.
« Allez viens là Uzumaki, dépêche toi !
- Je peux savoir ce qui se passe ? Demandais-je.
- Tu la ferme et t'avance ! »
C'est qu'ils sont aimables. Je m'empêche de leur dire que les carottes existent. Il tire mon bras pour me faire avancer plus vite. Si j'aurais pas ces putain de menottes, je lui aurais cassé la gueule. On marche dans les couloirs et tous les autres prisonniers sont accrochés aux barreaux, à me regarder comme si j'étais une bête sauvage. Mes questions se multiplient quand je vois qu'il fait signe à un de ses collègues d'ouvrir le grand portail d'au moins 6 mètres de long. Il me pousse à l'extérieur où une voiture de police est garé. Il me lâche et ce sont deux autres flics qui viennent me traîner vers la voiture. Un autre poulet ouvre la portière arrière gauche et me fait assoir entre les deux autres policiers qui m'ont amené ici. L'autre ferme la portière et monte côté passager. La voiture démarre et je fixe le rétroviseur intérieur en soutenant le regard noir du conducteur.
« Vous êtes tous accueillants dîtes moi. Dis-je ironique.
- Tu la ferme. Dit le mec à ma droite.
- Je peux au moins savoir pourquoi vous êtes venus me chercher ?
- Il y a quoi que tu comprends pas dans le verbe te taire ? Crache le mec sur le siège passager. »
Je me tais et observe la route, les yeux vides.
On arrive devant un bâtiment vraiment grand et imposant. Je n'ai même pas le temps de bien le regarder que je suis poussé à l'intérieur. On prend un ascenseur qui nous amène à un étage où il y a plusieurs bureaux. D'ailleurs toutes les personnes présentes arrêtent de travailler pour me regarder. C'est vrai qu'un homme habillé en orange avec des menottes, ça passe pas inaperçu. Mais ils n'ont pas à me dévisager comme ça ! Je leur lance un regard noir et ils baissent tous la tête. Ils doivent savoir qui je suis, voilà pourquoi ils me regardent comme ça. Encore et toujours en train de me juger. Si le regard pouvait tuer, je m'en serais pas sorti vivant. Je serre les poings et fait claquer ma langue. Un policier me donne une tape sur la tête pour que je la baisse. Ce que je fais. Un des flics toque à une porte qui s'ouvre sur un homme bien habillé. Costard cravate, cheveux tirés en arrière, un petit fils à papa. Les deux poulet m'assois de force sur une chaise en face de monsieur parfait et enlève mes menottes. Surpris, je caresse mes poignets pour savourer un petit instant de liberté. Ceux qui m'ont emmené ici vont se poster devant la porte et je pose les bras sur la table.
« Vous allez p't'être pouvoir répondre à mes questions vous.
- Toutes les réponses à vos questions seront dîtes dans quelques instants. »
Je le regarde un moment avant qu'il ne pianote sur son ordinateur. Je soupire et me lève pour m'approcher de la fenêtre et poser ma main bandé dessus. Le soleil vient me piquer les yeux un moment. La liberté, c'est ce que je vois à travers ce verre. Mais je ne pense pas que je sois là pour ça.
« Veuillez rester assis, monsieur Uzumaki.
- Tsss. »
Je reprends place et tapote mes doigts sur la table. Soudain, une envie de chier.
« C'est possible d'aller au toilettes ? Demandais-je.
- Ce n'est pas un stratagème au moins ?
- J'ai vraiment besoin d'aller poser ma crotte et puis si c'était une ruse, tu crois que je te la dirais ? Grognais-je.
- Garde ! Cri fils à papa. »
Les deux mecs de tout à l'heure rentre et me prennent les bras pour me remettre les menottes.
« Emmenez le au w.c et ramenez le. »
Ils hochent la tête et c'est de nouveau le passage devant tout ces gens qui me regardent encore comme une merde. Les policiers restent devant la porte des toilettes et j'entre dedans. Je fais un sourire en voyant enfin un toilette propre. Je perds pas de temps et défais ma combinaison orange pour baisser mon pantalon et mon boxer. Je prends place et me laisse aller. J'en profite pour laisser échapper des gaz que je garde depuis qu'on m'a sorti de ma cellule. Je me nettoie et me rhabille pour sortir. Quand j'ouvre la porte un autre gars et là. Un de ceux qui me regardaient tantôt. Je me lave les mains difficilement avec ces trucs en métal quand j'entends une voix dans mon dos.
« Alors tu prenais du plaisir quand t'a tué ta famille ? »
J'écarquille les yeux et me retourne précipitamment pour me jeter sur lui et lui donner des coups avec mes deux poings en même temps.
« TU CONNAIS RIEN DE MA VIE, ENCULÉ !
- Au secours ! »
Les policiers rentrent et me tire en arrière. Je ferme les yeux et essaye de me calmer en me faisant emporter de nouveau dans la salle de tout à l'heure. Cette fois le policier me jette avec violence sur la chaise et quitte la pièce sans détacher mes poignets. Le gosse de riche me regarde en remettant ses lunettes comme si il ne s'était rien passé.
On attend encore et des petits coups se font entendre contre la porte. Le mec en costard crit un " entrer " et le morceau de bois s'ouvre sur une femme. Ses longs cheveux violets sont en batailles et elle s'excuse de son retard. Elle pose ses yeux nacre sur moi et me fait un petit sourire. Je détourne les yeux. Pourquoi elle me sourit elle ?
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Tireur D'élite.
FanfictionNaruto Uzumaki est en prison après avoir commis quelque chose d'effrayant. Cependant le gouvernement de son pays à besoin de lui et de son don au tir pour partir dans un autre pays tué des terroristes. Il sera accompagné d'Hinata, une jeune policièr...