DÉPRESSION

O

Jour 9

Temps : ensoleillé, légère brise ☀🌬
Santé mentale : en voie de guérison
État : troublé
Santé physique : rien a signaler

J'me lève mais je comprends pas.
Déjà je me suis endormis dehors sans même m'en rendre compte mais en plus je suis plus dehors.

Je suis à l'intérieur d'une sorte de cabane ...

Mais oui !! La cabane en face de la clairière et de l'étang !

C'est étrange, je suis couverte et dans un lit.

J'me lève et me nettoie le visage avec le fond de ma bouteille d'eau.

Alors que je me lève pour ouvrir la porte,

Moi : Merde !!

C'est fermé à clef.

J'avoue que je commence un peu à flipper la. Alors que je tourne en rond dans la pièce tel une bête sauvage enfermé, j'aperçois une petite table avec un papier ou il est écrit '' Mange, il y a tout ce que tu aimes ! Reprends vite des forces ! ''

Wow. Je jette un coup d'œil sur la table et il y avait deux pains aux chocolats, deux toast au nutella, une tasse de chocolat chaud et une tasse de jus d'orange bien frais. Il y a même un bol avec des cerises bien mûres.

C'est vrai qu'il y a tout ce que j'aime.

Est-ce que cela m'est adressé ? En cas de doute, je préfère ne pas y toucher. Puis même je ne sais qui est l'individu qui m'a emmener ici. Il est peut-être fou ou dangereux ! ( La fille qui aime se faire peur )

J'ai bien penser à casser la vitre de la fenêtre mais quand bien même je le ferais, je ne pourrait pas passer, celle-ci étant beaucoup trop petite. Je suis dans une impasse pour le coup !

Je soupire et, finit par m'asseoir.

J'allume mon portable.

30% de batterie.

Aie. Sa commence bien !

4 nvx. messages.

- Maman
- Ninah
- Ninah
- Numéro inconnu

Maman ✉:

'' Bonjour.
Je vais bien aussi et je ne m'inquiète pas pour toi. Écoute comme tu l'a dis, tu as 18 ans tu fais bien ce que tu veux.
Figure toi que mon travail c'est tout ce qu'il me reste. Il vrai que le temps nous a prouvé que j'étais incapable de m'occuper de toi comme de moi même. Mais t'avoir n'étais pas non plus ce que je voulais. Tu m'as été imposé. Je n'ai donc rien à me reprocher finalement. J'étais jeune. Je t'ai eus avec ton père mais je ne voulais pas te garder. Mais ton père en a décidé autrement. Il était très borné et obstiné. Un peu comme toi finalement. Il m'a posé un ultimatum. C'était ou toi et lui ou personne. Je t'ai donc gardé. Par dépit. À cause de toi je n'ai pas eu de véritable jeunesse. Je ne suis pas entrain de te dire que je ne t'aime pas, je te dis juste que je ne t'ai pas eus par choix. Alors, ne m'en veut pas d'être une mauvaise mère et ne m'en veut pas de préférer mon travail à toi. J'espère que tu trouveras les réponses à tes questions. Et, que le bilan que tu feras sur ta vie sera constructif et positif. Détrompe toi à mon sujet. La seule chose qui est difficile pour moi à gérer c'est la mort de ton père. Il était mon grand amour et c'est juste horrible de le perdre. Je pense que tu connais ce sentiments. Tu sais de quoi je parle. Ton père Harvey était quelqu'un de formidable. Il est irremplaçable. Les seules choses qui ont fait de l'ombre à notre tableau romantique fut ta naissance et sa mort. Il a toujours eut une préférence pour toi. Et je t'ai haïs pour cela. En silence, mais je t'ai haïs. Du matin au soir tu monopolisais toute son attention. Il t'aimais d'un amour inconditionnel. Chose, que j'avais bien du mal à supporter. Le fait que tu sois partis, aussi surprenant que cela pourrait être, ne m'a pas inquiété. J'ai vus cela comme une réelle libération. Je me sent enfin apaisé. Je peux tenter de faire le deuil d'Harvey en paix. Sans me poser toujours ces mêmes questions '' Est-elle en cours ? '' '' Se mutile-telle encore ? '' '' Suis a-t-elle encore son traitement avec assiduité ? '' etc ... Je pense pas que la vrai question que tu dois te poser sois : Comment m'échapper de moi même ? Mais plutôt : '' Qu'est-ce que je devrais faire de ma vie ? ''