La vie rêvée d'Elisa, ou presque Tome 2

Chapitre 9: Une alliée de taille

Je tenais vraiment à m'excuser pour mon retard. Toutes mes excuses et en particulier à toi vivillie. J'espère que ce chapitre vous plaira.

Gros bisous à toutes !

Bonne lecture,

elo.

***

Ma petite cousine d'Italie se trouvait là devant moi et il n'en fallut pas plus pour que je me jette à son cou. Même si elle avait bien grandi, elle avait toujours ces mêmes yeux vert-noisette qui auraient pu ensorceler n'importe quel homme, aussi réfractaire soit-il.

Elle était d'une beauté sans égal, mais elle était surtout d'une gentillesse sans bornes. Je plongeais ma tête dans son cou et je lui chuchotai ces simples petits mots et qui étaient pourtant essentiels à mes yeux :

- Cugina mia (ma cousine), je suis tellement heureuse de te retrouver. J'ai l'impression de rêver. Amelia, ou étais-tu passée toutes ces années ? J'ai essayé de te retrouver, mais personne ne savait où tu étais.

- Je sais Elisa, je vais tout t'expliquer. Mais laisse-moi d'abord profiter de ce moment. Tu m'as manquée et je n'ai pas cessé de penser à toi. Tu es mon modèle, Elisa. Je t'aime tellement, pardonne-moi. Je ne voulais pas m'éloigner, mais c'était nécessaire.

- Tout ce que tu veux, mais pour l'instant tais-toi et laisse-moi rattraper le temps perdu.

J'étais bouleversée de retrouver ma petite cousine après toutes ces années. Je pensais qu'elle avait disparu, je ne l'avais plus revue depuis ses 16 ans, date à laquelle j'avais été invitée à sa fête d'anniversaire. Elle était assez rebelle et excentrique à cet âge-là, mais surtout elle fréquentait de mauvaises personnes. Elle sortait avec Enzo Marroni, l'enfant terrible du pays et le fils d'un parrain de la mafia locale.

J'avais essayé de l'éloigner de lui, mais son influence était trop forte et surtout elle était folle de lui. Elle ne voulait pas écouter mes conseils, et me disait souvent qu'elle ne pouvait pas lutter, qu'il était sa drogue.

J'étais déjà dépitée à cet âge-là, mais je préférais m'abstenir de tout commentaire au risque de la blesser. C'était ma petite cousine et malgré ma volonté farouche de la protéger, je ne pouvais pas lutter contre son amour pour lui. Je m'étais contentée à l'époque de lui dire de se méfier quand même et d'être prudente. Je savais pertinemment qu'elle ne m'écouterait pas, c'était une tête de mule, il faut dire que dans la famille nous étions tous pareils !

Ma petite cousine, ma belle et rebelle Amelia mit fin à mon état de songe en me tapotant les épaules et en séchant mes larmes.

- Elisa, qu'est-ce qui t'arrive ? Je ne t'ai jamais vue dans état pareil. Tu es devenue trop émotive, ne pleure pas. Bon Dieu, qu'avez-vous fait de ma cousine au cœur de pierre.

- Amelia, tais-toi sinon je risque de m'énerver pour de bon. Viens, je vais te présenter quelques personnes.

- Ok, de toute façon, maintenant que je t'ai retrouvée je ne compte plus te quitter.

- J'espère bien Amelia !

Je pris ses mains dans les miennes et alors que je fixais ses pupilles qui brillaient, je ne pus m'empêcher de sourire en repensant à nos moments de complicité. Petite fille, elle était déjà si belle et rebelle à la fois. Elle faisait souvent le mur pour rejoindre Enzo, et je devais la couvrir si mamie rentrait dans la chambre.