Chapitre 10: Un chemin semé d'embûches

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Bonjour à toutes et à tous,

Je suis vraiment désolée de mettre la suite que maintenant, mais j'ai eu quelques problèmes et le syndrome de la page blanche.

J'espère ne pas vous décevoir et que la suite vous plaira. N'hésitez pas à donner vos impressions aussi bien négatives que positives.

Bonne lecture à toutes, tous et un gros bisous à Tex_Lilyth pour son soutien indéfectible...

Elo.

***

Je me précipitais vers la porte de ma chambre et lorsque je l'ouvris, je fus sans voix. Ma cousine tenait fermement un homme au sol. Tandis qu'elle appuyait sa jambe gauche sur le dos de l'intrus et qu'elle avait lié ses mains dans son dos, je scrutais cette dernière. Elle me fit un clin d'œil comme pour me rassurer. Mais cela ne m'empêcha pas de vaciller et c'est Luca qui vint me rattraper de justesse. Une odeur nauséabonde de sang me fit tousser et me donna envie de vomir. Luca me conduisit jusque dans la salle de bains. Je m'y introduisis sans le laisser entrer et je fermais la porte à clef. Je voulais être seul ou je risquais de devenir folle.

Ma cousine était actuellement en train de maintenir un homme au sol. Elle aurait pu mourir. La situation m'échappait. Cela paraissait invraisemblable et pourtant c'était bel et bien la réalité.

Comment en étions-nous arrivés là. Je mis instinctivement ma main sur mon ventre comme pour protéger mon bébé et m'assurer qu'il allait bien. Des nausées de plus en plus fortes mirent fin à mon moment de réflexion et tandis que Luca tambourinait sur la porte et m'intimait de le laisser entrer, j'entendis un coup de feu. J'étais tétanisée. Je ne voulais plus bouger, et je ne prêtais même plus attention à mes nausées.

Je tentais de sortir de mon état de transe, mais j'étais comme prisonnière de mon propre corps. Cette sensation horrible de ne pas pouvoir décider de la suite des évènements et de ne pas pouvoir faire le moindre geste, aussi insignifiant soit-il. Alors que je tentais désespérément de lutter contre cette paralysie temporaire, je vis mon reflet dans le miroir. J'avais les yeux cernés et pourtant j'y lisais de l'espoir, du courage et de l'envie, l'envie de me battre pour mon bébé, pour David ; mon amour et pour ma famille.

J'entendis Amélia crier et il n'en fallut pas plus pour que mon corps se décide enfin à m'obéir. L'esprit contrôle le corps, n'est-ce pas ? Mais chez moi, ce sont plutôt les sentiments, les émotions. Je suis une bulle de sensations, je ne cesse de tout ressentir en permanence. Je n'arrive pas à réagir froidement. J'ai toujours été trop sensible. Le cri d'Amélia, me sortit de ma torpeur.

J'empoignais la porte et je sortis rapidement de la salle de bains. Je vis Luca se tenir la joue visiblement rougie et Amélia avec une arme à feu dans la main gauche. Une peur m'envahit à ce moment-là. J'espérais de tout cœur que mes doutes ne soient pas confirmés et je refusais de baisser la tête, mais lorsque mon regard croisa celui de ma cousine, je sus que ce que je craignais venait de se produire.

Elle venait de tuer cet homme. Une douleur s'empara de tout mon être et une colère sourde se manifesta :

Amélia, qu'est-ce que tu as fait ?

- Ce que je devais faire Elisa. Je n'avais pas le choix, j'espère qu'avec le temps, tu pourras me pardonner.

- Tu as perdu l'esprit. Tu viens d'ôter la vie à quelqu'un !

La vie rêvée d'Elisa, ou presque Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant